Balzac et la paternité
Officiellement, Honoré de Balzac n’a pas eu d’enfants.
En 1846, il a failli avec Madame Hanska (ils ne sont pas mariés), Balzac est enthousiaste à l’idée de cette paternité, il lui écrit le 3 aout 1846 : « Pense à tout le bonheur que tu portes, que tu me donnes. » Le prénom est déjà choisi : Victor-Honoré. Mais l’enfant est né mort-né, et c’est une fille. Donc pas de descendance directe de Balzac, les seuls descendants sont les enfants de sa sœur Laure Surville.
Officieusement, Balzac aurait eu deux enfants : en 1834, Marie, fille de Maria du Fresnay, « une gentille personne, la plus naïve créature qui soit tombée comme une fleur du ciel » selon Balzac. Il donnera à Marie du Fresnay différents objets dont un Christ de Girardon.
Le second enfant présumé serait Lionel-Richard, né en 1835, fils de la comtesse Guidoboni-Visconti.
C’est à cette époque (1834-1835) que Balzac écrit et publie Le Père Goriot, dans lequel il évoque des préoccupations paternelles. Peut-on faire un rapprochement ?
Sources : documents de la société d’histoire « Villeparisis et son passé »