SECONDE GUERRE MONDIALE
SOUVENIR DES DEPORTES
Au Parc Honoré de Balzac, devant le musée de l’histoire locale, une plaque fut inaugurée en avril 2003 en hommage à deux Villeparisiens morts en camp de déportation et un Villeparisien fusillé le 17 avril 1942 au Mont Valérien : Monsieur Julien Delespinay, Monsieur Gabriel Rey et Monsieur Guisco Spartaco.
Monsieur Julien Delespinay a été arrêté le 8 octobre 1941 pour faits de résistance à l’ennemi. Chargé de la répartition et de la distribution de tracts appelant à la résistance, Monsieur Delespinay fut le seul de son groupe à être arrêté. Du 8 octobre 1941 au 22 mars 1944, il fut emprisonné successivement à la prison de Meaux, à la prison de la Santé à Paris, à Fresnes puis à Caen, Fontevrault, Blois et Compiègne.
En mars 1944, Monsieur Delespinay fut déporté au camp de Mathausen où il resta jusqu’en décembre 1944, date à laquelle il fut déporté à Auschwitz. Lors de l’évacuation sur Jaworzno,iI fut abattu sur la route le 18 ou 19 janvier 1945. Le numéro de matricule de Monsieur Delespinay était le 201.694.
Monsieur Gabriel Rey fut également résistant de la première heure. Arrêté par les Allemands, il fut emprisonné et déporté dans le camp d’Auschwitz où il mourut en 1941.
Monsieur Guisco Spartaco faisait partie des francs-tireurs et partisans français qui effectuaient des reconnaissances avec le groupe de Fabien aux environs de Nantes. Suite à l’exécution d’un groupe de jeunes Français par les Allemands, Guisco Spartaco avec son groupe de résistants, en guise de représailles, capturèrent un gradé allemand dans un hôtel de Nantes avant de le fusiller sur une des places de la ville.
Monsieur Guisco Spartaco fut arrêté et fusillé au Mont Valérien le 17 avril 1942 avec 22 de ses camarades à la suite de cette action de résistance
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Suite à la découverte du corps d'un officier Allemand dans les bois près du canal, 20 jeunes Français pris au hasard furent fusillés au même endroit. Dans les bois de Morfondé, plusieurs patriotes français des environs furent également fusillés pour actes de résistance.
Source : archives de la Société d’histoire : Magazine « Villepage »