Le Canal de l’Ourcq
Bicentenaire de l’ouverture à la navigation
Historique
Le projet de percement d’un canal susceptible d’alimenter en eau potable la capitale vit le jour dès l’Ancien Régime : sous Henri IV et Louis XIV, on eut l’idée d’exploiter le cours de l’Ourcq, petite rivière d’Ile de France qui prend sa source en forêt de Ris (département de
C’est Napoléon qui prit la décision car les besoins en eau de Paris croissaient rapidement ; le décret fut signé le 29 Floréal an X (19 mai 1802). La première pierre est posée le 23 septembre. Le financement est pris sur le produit de l’octroi, complété par une taxe sur les vins. Le décret ordonne l'ouverture d'un canal de dérivation de la rivière de l'Ourcq, vers un bassin de la ville, situé près du village de
Le projet initial est soumis en janvier 1804. Il comporte la grande originalité de concevoir un canal à la fois navigable, et donc avec une vitesse de flux lente, et d'eau potable, pour lequel il faut absolument éviter les eaux stagnantes (tels dans les biefs d'écluses). Sa troisième fonction consiste à alimenter les canaux Saint-Martin et Saint-Denis, conçus en même temps dans le but d'éviter aux bateaux la dangereuse traversée de Paris par
Ce canal établi sur une pente de 10m environ aurait une longueur de 108km entre Port aux Perches, près de Silly
Napoléon vint inspecter les travaux sur le territoire de Sevran, et vu l’état des berges, il ne put aller jusqu’à Claye que par la route. Le cortège emprunta, donc, la route d’Allemagne (RN3 actuelle), ce qui lui fit traverser Villeparisis en grande pompe le 28 février 1803.