La canne de Balzac
Mystères enfin percés
Cet accessoire bien connu de l’auteur de La Comédie humaine a révélé quelques secrets après une expertise.
L’une des cannes les plus connues exposée à la Maison de Balzac à Paris est faite de bois et d’or ciselé, pavée de turquoises, datant de 1834, créée par le joailler Le Coint. Une chaine en or, issue d’un collier de jeune fille de sa maitresse Eve Hanska achève le raffinement.
Dans une lettre à son amante, Balzac s’amuse que sa canne ait « plus de succès que toutes (s)es œuvres ». L’année suivante, elle est au centre d’un roman de Delphine de Girardin « La canne de M. de Balzac », donnant des pouvoirs magiques au héros.
La facture de la canne aux turquoises s’élève à 700 francs, prix très onéreux, et n’est toujours pas acquittée au bout d’un an.
Il y a quelques semaines, deux gemmologues ont affirmé que les turquoises viennent d’un gisement perse à Nichapur. Les factures du joailler font apparaitre d’autres commandes de l’écrivain : dague, une autre canne…
Seul mystère restant à élucider : le contenu de la capsule à charnière cachée dans le pommeau : mèche de cheveux ? portrait ?