Les premiers légendaires à citer Saint Quintin sont ceux de Clairvaux et Longpont, vers la fin de XIIème siècle : « Ce martyr que nous croyons originaire du pays parisien, mais né à Meaux ».
En 1709, dans un martyrologue*, l’Abbé Chastelain prétendit que le saint était né à Villeparisis.
Toutefois, en 1829, dans une étude portant sur les sites du département de Seine-et-Marne, la polémique porte en fait, sur la traduction d’un texte latin, c’est le « pays Parisis » qui aurait engendré ce saint et non la ville du même nom.
Légende ou réalité ?
Voici son histoire :
Quintin s’était mis au service d’un noble tourangeau nommé Gontran.
En raison de sa jeunesse et de sa beauté, le vertueux Quintin éveilla l’intérêt de la femme de Gontran, Aga, qui s’offrit à lui sans détour, mais en vain.
De dépit, la princesse repoussée ordonna que Quintin fût assassiné par ses serviteurs. Le malheureux fut décapité et sa tête jetée dans une fontaine devenue depuis miraculeuse.
Les paroissiens de Saint-Martin de Tours recueillirent ses reliques, dont un bras fut offert en 1238 à l’évêque de Meaux, et conservé dans cette cathédrale jusqu’à la révolution.
* un martyrologue est un calendrier liturgique perpétuel qui donne pour chaque jour de l’année le nom des saints dont c’est la fête, ainsi qu’un bref résumé de leur biographie.
Chasubles conservées à l'Eglise Saint Martin de Villeparisis