1981
GAMARRA,PENALBA
9 mai-28 juin 1981
JOSE GAMARRA
José Gamarra est né en 1934 à Tacuarembo en Uruguay. Dès son plus jeune âge, il se passionne pour le dessin et la peinture. Il réalise sa première exposition alors qu’il n’a que treize ans.
En 1959, il obtient une bourse du gouvernement brésilien pour s’initier à la gravure à Rio de Janeiro. Installé à Sao Paulo, il fait ses études au musée d’art moderne et
il fait ses études au musée d’art moderne et participe à la IIIe biennale des jeunes peintres de Paris où il obtient une bourse. Puis il s’installe en France avec sa femme, Dilma en 1963.
« Chez Gamarra, le paysage dévoile un éventail de périodes historiques : il essaie de raconter l’évolution dans un paysage latino américain José Gamarra ne fait pas d’anachronismes, il confronte plutôt diverses périodes historiques au sein d’un même tableau.
La peinture de José Gamarra est un hymne à la liberté, elle dénonce toute forme d’oppression, des conquistadores espagnols aux entreprises modernes multinationales. La civilisation transparaît dans la nature avec des éléments et des sujets presque miniaturistes qui s’affrontent dans le combat du XXIe siècle pour la préservation de notre patrimoine mondial. »
Source : Garance Cappatti
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ALICIA PENALBA
10 octobre-22 novembre 1981
Alicia Penalba :
« Je ne prends un matériau que s’il me laisse une liberté d’expression totale. Le marbre, la pierre sont des matériaux trop beaux qui m’inspirent un respect mystique, le fer se présent sous des formes préfabriquées (plaque, tige) qui entravent ma liberté d’expression. Tandis que l’argile est quelque chose de tout à fait anonyme, informe, qui prend dans la main la forme que vous voulez lui donner. Avant d’entreprendre une sculpture, je prends toujours un morceau de terre ou de plâtre, et je la construis en petit, je me laisse surprendre par le hasard, je découvre ainsi des propositions qui me correspondent et que je ramène à moi. Avec cette maquette les dimensions de la sculpture deviennent évidents, la sculpture se transforme en architecture….Je choisis alors le matériau en fonction de ce que je veux faire. »
Pour Charles Spencer, « Alicia Penalba est incontestablement la meilleure femme sculpteur des temps modernes. »
Oeuvre de Penalba à la médiathèque de Villeparisis
Pour de plus amples informations sur la biographie et l’œuvre d’Alicia Penalba, voir les articles précédents consacrés aux artistes de Pietrasanta.
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Travaux sur papier
5 décembre-31 janvier
10ème année
« Depuis 10ans donc, j’essaie de faire partager au fidèle public du Centre le plaisir que j’éprouve à découvrir dans l’année des jeunes talents nouveaux, certains déjà très maîtrisée, d’autres encore hésitants, malhabiles donnant parfois une impression de déjà vu, mais toujours pleins de promesses. »…. « Chaque année la liste des exposants se renouvelle en fonction des nouveaux courants et des fluctuations du langage plastique qui, selon un mystérieux consensus, se répandent à travers toute la France comme à l’étranger. Une certaine pérennité se retrouve cependant dans les deux grands courants de travaux axés, l’un sur un certain mode de figuration, l’autre, sur le signe et la couleur. »
Dany BLOCH
Sources : catalogues des expositions ( prêt de M.Daugé.)