La déclaration de guerre, le 2 septembre 1939, fut une terrible nouvelle pour la petite ville de 5600 habitants qu’était devenue Villeparisis. La plupart des hommes valides partirent pour le front. Selon Jacques Lime, 231 furent faits prisonniers.
L'attaque allemande de mai 1940 provoqua une grande panique chez les habitants dont beaucoup partirent en exode dès le 11 juin. Le maire, M.Leconte et de nombreux conseillers partirent le 13 au matin. Les Allemands envahirent la ville le soir, sans trop de résistance. Seule, une fusillade sur la place du marché fit 8 morts. Le lendemain, les Allemands rentraient dans Paris
Photo de la devanture de la boulangerie"Congis"
avenue Varlin brisée par les balles des Allemands en juin1940
D’après le témoignage de Louis Bouvot, rapporté par Jacques Lime, « Jeudi 13 juin, les trains ne fonctionnent plus .Départ de la famille Arpin. Le soir, triste soir, terrible bataille sur la place du Marché, les Allemands arrivant par l’ancien passage à niveau dont on avait fait sauter la barrière. Et ils étaient nombreux contre une poignée de Français…Il y eut huit tués sur la place du marché, dont un seul Allemand, un officier »….. « Vendredi 14, les boutiques sont mises au pillage. Je ne sais par qui. »
Document officiel donnant la liste des morts le 13 juin 1940
Un conseil municipal provisoire, présidé par Guillaume Cauquil fut installé le même jour à l’hôtel de Venise. Le maire réapparut le 12 juillet et fut remis en fonctions par le sous-préfet de Meaux.
La période de l’Occupation commença pour près de 4 ans avec son cortège de marché noir, de tickets de rationnement, la survie devint la préoccupation essentielle des Villeparisiens , qui, comme beaucoup d'autres Français souffrirent de privations. Des actes de terrorisme provoquèrent des réactions de l'occupant allemand.
Bon de pain
Bon de sucre avis du maire prévenant des dangers
bon de circulation
Suite à la découverte du corps d'un officier Allemand dans les bois près du canal, 20 jeunes Français pris au hasard furent fusillés au même endroit. Dans les bois de Morfondé, plusieurs patriotes français des environs furent également fusillés pour actes de résistance.
stèle dans le bois de Morfondé
détail de la stèle
avis de réquisition d'un bien juif
avis de réquisition d'école
couvre feu
lettre de M.Pierret informant le maire qu'un enfant souffrait de méningite et réponse des autorités