Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

  • : Villeparisis - Histoire
  • : blog de la Société d'Histoire de Villeparisis - Association Villeparisis et son passé (77270)
  • Contact

 
 

Recherche

Musée d'Histoire-Villeparisis


Parc Honoré de Balzac

60 rue Jean Jaurès 

77270 VILLEPARISIS

 Ouverture tous les samedis matins

de 10h à 12h

et sur rendez-vous

  Entrée gratruite

 
 
 
 
20 avril 2020 1 20 /04 /avril /2020 15:48

 

SAND ET MUSSET EN FORET DE FONTAINEBLEAU

 

 

Franchard

Franchard

 

L'esprit, la vie amoureuse et l'œuvre de George Sand ont été marqués par Fontainebleau et sa forêt. Deux mois après le début de leur relation, en 1833, Alfred de Musset lui propose de séjourner à Fontainebleau. Ils logent à l'hôtel Britannique, situé au 108, rue de France (Il fut transformé en hôtel particulier par le peintre Alexandre Decamps en 1850), du 5 au 13 août 1833. A cette occasion, les deux romantiques décident d'aller se promener dans les gorges de Franchard à la pleine lune. Dans ce lieu va se dérouler une scène peu habituelle que George Sand décrira dans un roman autobiographique, paru en 1859 et intitulé « Elle et lui ». Alors que les amants sont séparés de quelques mètres, Alfred de Musset a une hallucination et pousse un cri effrayant. Il affirme avoir vu son double de façon hideuse. Il racontera cette scène dans « Les Confessions d’un enfant du siècle ». C’est un phénomène d’autoscopie bien connu par les médecins.

 De longs mois après ce partage romantique, alors qu'ils se déchirent, George Sand lui écrit en 1835 : « Veux-tu que nous allions nous brûler la cervelle à Franchard ? »

 Elle reviendra deux autres fois à Fontainebleau. A l'été 1837, elle y séjourne avec son autre amant, le comédien Bocage, toujours au 108, rue de France et sous un nom d'emprunt. Puis elle y est revenue du 20 au 23 mars 1856 avec son compagnon, le graveur Alexandre Manceau.

Source : Notre Département n°3

Seine et Marne: Fontainebleau
Seine et Marne: Fontainebleau
tableau: Barbizon

tableau: Barbizon

Partager cet article
Repost0
27 janvier 2020 1 27 /01 /janvier /2020 16:01

KATHERINE MANSFIELD

 

Balzac ne fut pas le seul écrivain célèbre de Seine et Marne.

Katherine Mansfield, , naît le 14 octobre 1888 à Wellington en Nouvelle-Zélande, Katherine écrit son premier texte à l'âge de neuf ans

En 1903, elle part étudier au Queen’s College de Londres. C’est à cette même époque que paraissent les premiers textes.

La Première Guerre mondiale marque un tournant dans la vie de Katherine lorsque son frère Leslie meurt en 1915. Ses écrits sont dès lors plus que jamais tournés vers la Nouvelle-Zélande, avec des liens plus ou moins explicites avec sa propre famille et son enfance.

En décembre 1917, elle apprend qu’elle est atteinte de la tuberculose. Elle épouse alors son compagnon John Middleton Murry et décide de rejoindre le climat plus clément de Bandol.

Le 9 janvier 1923, elle meurt des suites de sa tuberculose à l’institut Gurdjieff situé au Prieuré d'Avon près de Fontainebleau. Elle est enterrée à Avon (Seine-et-Marne). Deux recueils de nouvelles sont publiés après sa mort, The Dove’s Nest et Something Childish, ainsi que ses lettres et journaux. Apprenant sa mort, Virginia Woolf écrira dans son journal : « Je ne voulais pas me l'avouer, mais j'étais jalouse de son écriture, la seule écriture dont j'aie jamais été jalouse. Elle avait la vibration… ses livres, comme son regard, incarnaient la jeunesse»

Sans aucun doute Katherine Mansfield était l’écrivaine de nouvelles la plus talentueuse  de la première moitié du 20ème siècle.

source: Masters stories of the 20th century ( traduction de Danielle Thénault)

 

photo  de 1917

photo de 1917

John Murry

John Murry

plaque commémorative au Prieuré d'Avon

plaque commémorative au Prieuré d'Avon

sa maison à Welligton

sa maison à Welligton

Partager cet article
Repost0
6 mars 2016 7 06 /03 /mars /2016 15:27
Histoire de la Seine et Marne: Rosa Bonheur

8 MARS Journée commémorative des droits des femmes

Portrait d’une Seine et Marnaise remarquable

 

ROSA BONHEUR

1822-1899

 

 Marie Rosalie Bonheur, dite Rosa Bonheur, née le 16 mars à Bordeaux et morte le 25 mai à Thomery en Seine et Marne, est un peintre et sculpteur animalier. Elle connut le succès tant en France qu’en Angleterre ou aux Etats –Unis.

Élève de son père (peintre et professeur à Bordeaux), elle expose pour la première fois au Salon en 1841. Elle obtient une médaille de 3e classe au salon de 1845 et une médaille d'or au salon de 1848.

L'année suivante, elle y expose le Labourage nivernais (Musée d'Orsay), commande de l'État. Avec le Marché aux chevaux (MET, New York), présenté au salon de 1853, elle connaît une gloire internationale qui lui vaudra d'effectuer des voyages au cours desquels elle sera présentée à des personnalités telles que la reine Victoria. Elle rencontrera aussi l'impératrice Eugénie, ou encore le Colonel Cody (Buffalo Bill), qui lui offrira une authentique panoplie de Sioux.

En 1859, elle s'installe à By, coteau viticole de la commune de Thomery en Seine-et-Marne, où elle installe son atelier et aménage des espaces pour ses animaux. Première femme artiste à avoir été nommée Chevalier dans l'ordre de la Légion d'honneur en 1865 — elle reçoit cette distinction des mains de l'Impératrice elle-même — elle sera promue officier de cet ordre en avril 1894. Elle décède le 25 mai 1899 au château de By et est inhumée au cimetière du Père-Lachaise (division 74).

 

De nos jours, l'atelier de Rosa Bonheur est ouvert au public dans le musée-château de By, à Thomery, près de la forêt de Fontainebleau.

 

Sources: archives de la Société d'histoire de Villeparisis

Portrait de Rosa Bonheur enfant

Portrait de Rosa Bonheur enfant

"Labourage nivernais"

"Labourage nivernais"

" horse fair"

" horse fair"

" le célèbre lion"

" le célèbre lion"

Rosa Bonheur à Thomery dans son atelier

Rosa Bonheur à Thomery dans son atelier

Le chateau de By à Thomery

Le chateau de By à Thomery

Partager cet article
Repost0
13 décembre 2015 7 13 /12 /décembre /2015 11:12

ANCETRES BRIARDS

D’HILLARY CLINTON

 

 Dans l’ascendance d’Hillary Clinton figurent plusieurs aïeux natifs de France et parmi ceux-ci au moins un migrant issu de la terre de Brie.
 

Son sosa 498 est un certain Robert Navarre, né à Gressy le 26/10/1709, fils ainé d’Antoine François NAVARRE et de Jeanne PLUYETTE
 

Ancien boursier de la fondation PLUYETTE au Collège des Bons Enfants, Robert Navarre s’embarque pour le Québec en 1729. Cinq ans plus tard, quand il se maris, il est intendant et notaire royal au fort de Détroit. Bien vite ses activités débordent sa mission : il est à la fois juge, receveur des finances et même gouverneur adjoint de Fort Pontchartrain jusqu’à l’investissement par le forces anglaises

Source : magazine « Congrès national de généalogie » de 2009

Seine et Marne: généalogie d'Hillary Clinton
Partager cet article
Repost0
20 septembre 2013 5 20 /09 /septembre /2013 01:00

   

 

Commémoration de Seine et Marnais célèbres

 

Henri CHAPU

1833-1891

 

Une rue de Villeparisis porte le nom de « Rue Chapu », qui était-ce ?

 

 

    

  220px-Petit-Chapu[1]

 

 

 

 

 

Henri-Michel-Antoine Chapu est né au Mée sur Seine  (commune près de Melun) le 29 septembre 1833 dans une famille de modeste condition. Il avait une dizaine d’années lorsqu’il suivit ses parents qui avaient accepté une place de concierges chez le marquis de Voguë. Son père décide de le faire tapissier, mais son patron ne voulut pas l’engager sans qu’il ait des notions de dessin. Chapu est alors inscrit à l’Ecole des Arts décoratifs, ses bons résultats lui permettent d’intégrer en 1849 l’atelier de James Pradier à l’Ecole des BeauxArts. Il travaille ensuite avec Duret et le peintre Cognet.

 

 

 

7960025 2 l[1]

 

 

 

 

En 1851 il reçoit le second  prix de Rome de gravure, et en 1853, le second prix de sculpture, puis en 1855, le premier grand prix avec un bas-relief Clovis et Biton. Il part pour Rome et complète sa formation à la Villa Médicis.

De retour en France, il traverse des années pénibles ;  il exécute en 1868 un grand médaillon de bronze de Jeanne d’Arc qui fut fixé au mur extérieur du chevet de l’église Saint-Aspais de Melun.

La présentation au salon de 1870 du plâtre de sa Jeanne d’Arc à Domrémy, qui fut exécuté en marbre lui valut la consécration.

 

 

imagesCAYWYUHB

 

 

 

Il obtient une médaille d’or  en 1875 avec La Jeunesse ; dès lors les commandes affluent. Il réalise La Pensée pour le tombeau de la Comtesse d’Agout, en 1878, il crée le monument à  Eugène Schneider pour Le Creusot.

On peut citer la statue de Le Verrier, La Vapeur, Le Génie de l’Immortalité,  les bas-reliefs du tombeau de Thiers au Père-Lachaise. Il fut appelé à Copenhague pour y faire la statue de la Princesse de Galles.

Il mourut à Paris le 21 avril 1891 au cours d’une épidémie d’influenza alors qu’il travaillait au tombeau du cardinal de Bonnechose .

 

chapu-proserpine[1]

 

 

Son œuvre, féconde et exécutée avec soin, inspirée de la Renaissance classique l’apparente au groupe des «  Florentins ». Son travail a été récompensé par de nombreuses médailles  et par son élection à l’Académie des Beaux-Arts le 23 octobre 1880, il en fut nommé président en 1889. Il avait été nommé Chevalier de la Légion d’Honneur en 1867.

 

 

 

chapu[1]

 

 

 

Il est inhumé dans son village natal, Le Mée sur Seine. On plaça sur sa tombe la reproduction d’une de ses œuvres : Le Génie de l’Immortalité. Un musée, organisé à la Mairie renferme les esquisses et les maquettes de ses réalisations les plus importantes.

 

 

 

Fraigneau - Au Père-Lachaise - Le Monde moderne - p691b[1]

 

 

 

 

Source : Dictionnaire biographique de Seine et Marne, Histoires et anecdotes de Damien Blanchard (médiathèque)

    

Partager cet article
Repost0
31 mars 2013 7 31 /03 /mars /2013 04:48

 

COMMEMORATION

DE SEINE ET MARNAIS

  

 

André LE NÔTRE

 

 

lenotre-197x227[1]

 

 

Cette année marque le 400ème anniversaire de la naisssance de Le Nötre (1613-1700). Il fut l’auteur des plus beaux jardins du XVIIème siècle et fit de Versailles son chef-d’œuvre.

Il est lié à la Seine et Marne, par ses travaux pour Fouquet à Vaux le Vicomte qui lui attirent gloire et fortune.

En effet, il y a 360 ans, en 1653-1654, Nicolas Fouquet confiait à André Le Nôtre la rénovation du jardin de son domaine de Vaux

 

 

 

 120px-Vaux le vicomte 1[1]

th[3] 

 

 

vaux-le-vicomte-chateau-3[1]

 

 

 

 th[5]

 

 

 

 

th[6] 

 

 

 

 

«««««

 

Jacques AMYIOT

1513-1593

 

 

 

280px-Jacques Amyot par Léonard Gaultier[1] 

 

 

 

 

Jacques Amyot est né dans une maison de la «  Grande Rue » de Melun, aujourd’hui le 46 rue Saint-Aspais où a été apposé une plaque commémorative. Ses parents y tenaient un commerce de peaux et d’aiguillettes. Une statue a été érigée en son honneur  en 1860 et se trouve toujours  à son emplacement initial dans la cour de l’Hôtel de Ville à Melun.

 

 

 

450px-Amyotmaison[1]

 

 

 

 

 

 

 

Humaniste et traducteur de nombreux textes anciens comme ceux de Plutarque, proche de François Ier, Jacques Amyot est le précepteur de Charles IX  et de Henri III .Il est nommé professeur de latin et de grec à l’université de Bourges, ensuite  le pape Pie V le nomme évêque d’Auxerre et Grand Aumônier  de France et de l’ordre du Saint-Esprit.

Son influence sur la langue française est considérable. Ses traductions de textes anciens, dont Plutarque, sont un modèle de pur langage français et ont contribué à fixer la langue. Il exerça ainsi une grande influence sur plusieurs générations d’écrivains français.

 

Montaigne lui rend un chaleureux hommage dans ses Essais : « Je donne, avec raison, la palme à Jacques Amyot sur tous nos écrivains français » et « Nous autres ignorants étions perdus, si ce livre ne nous eût relevé du bourbier ».

 

 800px-Statueamyot[1]

 

 

 

 

 

  

Source : Archives de Seine et Marne

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
5 septembre 2010 7 05 /09 /septembre /2010 07:32

5 septembre 1914

à Villeroy

 

Mort de Charles Péguy

 charles péguy 

 

Charles Péguy, (né le 7 janvier 1873 à Orléans) écrivain, poète et essayiste français, lieutenant de réserve, part en campagne dès la mobilisation en août 1914, dans la 19e compagnie du 276e régiment d'infanterie.

Il meurt au combat la veille de la bataille de la Marne, tué d'une balle au front, le 5 septembre 1914 à Villeroy.

  

Mémorial à Villeroy

DSC00896   

 

 

DSC00897  Le nom de Péguy se trouve en haut à droite

 

DSC00893

La croix marque l’emplacement où est tombé Charles Péguy

  

 

DSC00888  détail de la croix

 

  

DSC00890

  Poème de Charles Péguy sur la stèle à côté de la croix

 

  

DSC00891

 Table d’orientation montrant les positions des armées

  

 

 

   

La vie et l’oeuvre de Charles Péguy:

 

Charles Péguy est né en 1873 à Orléans. Après des études dans sa ville natale, il va à Paris préparer le concours de l'École Normale Supérieure, auquel il est reçu en 1894. En 1896, il écrit un drame, Jeanne d'Arc. Attiré par les idées socialistes, il expose son point de vue dans Marcel, premier dialogue de la cité harmonieuse (1898) et milite pour la révision du procès Dreyfus.

Bientôt, il abandonne la carrière universitaire, se sépare du parti socialiste et fonde, en 1900, une revue indépendante, les Cahiers de la Quinzaine, qui se propose d'informer les lecteurs et de « dire la vérité ». C'est de « la Boutique », installé en face de la Sorbonne, que Péguy mènera le combat; en dépit des difficultés financières, les Cahiers, auxquels collaborent Jérôme et Jean Tharaud, Daniel Halévy, François Porché et Romain Rolland, paraîtront jusqu'à la guerre de 1914.

Les grandes œuvres en prose de Péguy y trouvent place; ce sont Notre Patrie (1905), où il dénonce le danger allemand et la menace de guerre, Notre jeunesse (1910), où il oppose mystique et politique, l'Argent (1913), où il évoque le monde de son enfance qui ne connut pas la fièvre de l'argent (en effet, il est d’origine modeste, sa mère est rempailleuse de chaises).

L’influence de son maître Bergson y est visible. Son style est très curieux : encombré de parenthèses et d’incessantes répétitions, comme si l’écrivain ne trouvait jamais l’expression définitive, il est souvent, surtout dans la polémique, dru, vigoureux, pittoresque.

 

En 1908, il déclarait à Joseph Lotte: « J'ai retrouvé la foi ». De sa méditation, naissent de grandes œuvres poétiques: le Mystère de la charité de Jeanne d'Arc (1910), le Porche du mystère de la deuxième vertu (1911) et le Mystère des saints-innocents (1911). Reprenant le geste du bûcheron qui, dans le Porche du mystère de la deuxième vertu mettait ses enfants sous la protection de la Vierge, Péguy fait, en 1912, plusieurs pèlerinages à Notre-Dame de Chartres. On retrouve l'écho de ces événements dans la Tapisserie de Sainte Geneviève et de Jeanne d'Arc (1912), écrite en reconnaissance pour la guérison de son fils Pierre, et dans la Tapisserie de Notre-Dame (1912); Péguy n'hésite pas à écrire Ève (1913), une œuvre d'une longueur inusitée, qui comporte huit tragédies en cinq actes et 8000 alexandrins.

Ch. Péguy retrouve dans sa poésie le souffle de l’épopée, où merveilleux chrétien et merveilleux humain étaient inséparables.

 

Photos : H.T

Partager cet article
Repost0
1 avril 2009 3 01 /04 /avril /2009 06:55

Musée de la Grande Guerre de l'agglomération du Pays de Meaux

 


 

Cette exposition a pour objet de présenter le futur musée, son projet architectural et une sélection des collections à travers les thèmes suivants : la Première Bataille de la Marne, la vie des soldats dans les tranchées, la mondialisation du conflit, le rôle des Etats-Unis et les illusions de la victoire.


La collection exceptionnelle qui sera exposée dans ce musée de la Grande Guerre a été acquise par la communauté d'Agglomération du Pays de Meaux à un seul homme, Jean-Pierre Verney, suite à une exposition mise en oeuvre en 2004 pour les 90 ans de la bataille de la Marne.

 

 

   

 

 

Détails des collections

























Ce musée de la grande guerre sera situé près du Monument aux Morts Américain sur la route de Varreddes.  L'inauguration aura lieu le 11/11/11 à 11h11.

Photos: F.Gagnepain

Partager cet article
Repost0
10 mars 2009 2 10 /03 /mars /2009 07:15
Les inventions de Louis Braille
 Dans l'alphabet Braille chaque caractère  (lettre, chiffre, ponctuation etc..) comporte 6 points en relief ou points saillants disposés sur 2 colonnes de 3 points. L'apprentissage du braille utilise l'image suivante: Les points du haut correspondent à nos épaules, les deux points situés au milieu, à nos hanches et les deux points du bas, à nos genoux. Avec 63 combinaisons possibles, ce système permet la représentation très complète de tous les caractères usuels.

On lit ces 6 points en relief, regroupés sur la feuille (la distance entre deux points est de 2 à 2,5 mm) par le passage de l'index sur la ligne d'écriture.



L’alphabet braille complet

 

 

Pour communiquer avec les voyants, Louis Braille invente également un système d'écriture, le décapoint, constitué d'une tablette et d'une grille numérotée servant de repère.
En 1839 afin d'optimiser ce procédé peu rapide, il met au point le raphigraphe ou planche à pistons avec François-Pierre Foucault, un de ses compagnons d'école.
L'unique poinçon est alors remplacé par dix pointes à ressorts. C'est le précurseur de l'imprimante à aiguille. Les caractères de l'alphabet classique (utilisé par les voyants) sont formés par une succession de points imprimés et en relief sur le papier, à l'aide de petites pointes encrées. Une manivelle fait avancer l'appareil, pour former les mots. Ce système demandait une grande connaissance des différentes combinaisons de touches. Certaines lettres, exposées au musée laissent admiratif par la perfection de l'écrit réalisé.
Le raphigraphe a été utilisé pendant plus de cinquante ans avant l'apparition de la machine à écrire.



Le Raphigraphe

 

 

Sources : Conseil Général de Seine-et-Marne et site de la ville de Coupvray : http://www.coupvray.fr/


 

Partager cet article
Repost0
3 mars 2009 2 03 /03 /mars /2009 07:35

A l'occasion du bicentenaire de la naissance de Louis Braille, une visite de sa maison natale, ouverte toute l'année, pourrait être l'occasion pour tous de découvrir où il vivait, qui il était, et de rendre hommage à l' inventeur génial du système d'écriture qui a radicalement changé la vie des aveugles.


1809-1852

 

Sa vie :

C’est dans l’atelier de son père, qui était bourrelier, que Louis, âgé de trois ans, se blessa à un œil. A cette époque, les soins étaient insuffisants et l’infection gagna l’autre œil, il perdit définitivement la vue à l’âge de cinq ans.


A l'école de Coupvray, il suivit une scolarité brillante jusqu'à l'âge de dix ans, très entouré par sa famille, son instituteur Antoine Becheret et l'abbé Palluy qui fut un des premiers à combattre l'exclusion des aveugles, très marquée à cette époque.


En 1819, sur les conseils de l'abbé et de l'instituteur et afin de bénéficier d'un enseignement digne de ses capacités, il quitta l'école de Coupvray pour une école spécialisée à Paris.

Brillant élève, il apprend aussi  le piano et l’orgue.

Il  travaille à l’élaboration de son système d’écriture à partir de l’âge de douze ans. En 1821, un capitaine de l’armée vint exposer à l’Institution royale des aveugles, un système basé sur l’écriture en relief des sons, utilisé par l’armée pour permettre aux militaires de communiquer la nuit. Louis Braille s’y intéresse et cherche à l’améliorer en remplaçant les sons par des lettres, en ajoutant des caractères manquants comme les notes de musique, la ponctuation. L’ouvrage sur la méthode est achevé en 1837 et définitivement adopté par les aveugles du monde entier en 1844. Elle est encore universellement utilisée aujourd’hui.

En 1835, Louis Braille atteint de tuberculose, a un premier accident pulmonaire. En grande partie due à l'insalubrité des locaux de l'Institut de la rue Saint-Victor, cette maladie s'aggrave au fil  des années.

En 1847, une légère amélioration de son état de santé lui permet de reprendre l'enseignement qu'il avait abandonné.
Il revint régulièrement dans sa famille jusqu'à la fin de sa vie.
Le soir du 6 janvier 1852, il meurt à l'âge de 43 ans.



 

Le village de Coupvray


Au centre, la place arborée abrite l'église Saint-Pierre où il fût baptisé le 8 janvier 1809, la mairie et le monument élevé à sa mémoire en 1887 par le sculpteur Etienne Leroux.


 
La maison natale :


 

Sa maison se situe à l'extrémité du village dans la rue rebaptisée "rue Louis Braille" (autrefois le Chemin des Buttes).

Cette maison briarde typique a conservé son aspect authentique, paysan, massif. Elle est aujourd'hui classée monument historique. La commune de Coupvray, actuel propriétaire en a fait le musée Louis Braille en 1952, avec l'Organisation Mondiale des Aveugles et le Comité Louis Braille. L atelier de son père est aujourd'hui conservé comme au XVIIIème siècle.




Une peinture d'André Harfort accrochée au mur, retrace l'accident de 1812.


La salle commune, pièce à vivre de cette famille qui comptait quatre enfants (Monique-Catherine, Louis-Simon, Marie-Céline et Louis, le benjamin).





Tout ici est typiquement briard et chaque objet évoque la vie quotidienne de cette époque: l'évier, le four à pain, la niche à fromage, l'âtre, l'alcôve (lit briard avec encadrement en chêne). En passant par le jardin, on atteint à l'étage la salle du haut est consacrée aux inventions liées à l'écriture braille.

 

On peut y voir les premières tablettes braille, une machine à écrire le braille, un appareil d'écriture courante assez inconnue: le raphigraphe avec lequel Louis Braille écrivit à sa famille,et d'autres objets directement liés à sa vie ou à son œuvre.



Le Raphigraphe


Chaque visiteur peut ici faire un essai d'écriture en relief à l'aide d'une tablette et d'un poinçon.


Sources : Conseil Général de Seine-et-Marne et site de la ville de Coupvray : http://www.coupvray.fr/

Plus excentré, le cimetière où il fût enterré le 10 janvier 1852, à côté de son père et de sa sœur Marie. Sur sa tombe aujourd'hui, se trouve une petite urne contenant une relique de ses mains. En 1952, son corps fut transféré au Panthéon, en hommage national.

Partager cet article
Repost0