Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

  • : Villeparisis - Histoire
  • : blog de la Société d'Histoire de Villeparisis - Association Villeparisis et son passé (77270)
  • Contact

 
 

Recherche

Musée d'Histoire-Villeparisis


Parc Honoré de Balzac

60 rue Jean Jaurès 

77270 VILLEPARISIS

 Ouverture tous les samedis matins

de 10h à 12h

et sur rendez-vous

  Entrée gratruite

 
 
 
 
13 février 2009 5 13 /02 /février /2009 07:26

Afin de compléter la visite du Musée Alfred Bonno, voici quelques éléments de l’histoire de Chelles.



Les premiers hommes, dont la présence a été découverte grâce à des outils, des silex taillés, appelés “coups de poing chélléens” sont arrivés à Chelles, il y a 300 000 ans.

 

Pendant la période gauloise, Chelles est un village qui devient ensuite une agglomération à l’époque romaine.

 

A 6ème siècle, Clotilde, femme de Clovis crée l’Eglise Saint Georges. A cette période, les souverains effectuent de fréquents séjours dans leur villa de Chelles, qui fut un centre de décisions du pouvoir royal, pendant toute l’époque mérovingienne. Au 7ème siècle, la femme de Clovis II, la reine Bathilde, fonda l’Abbaye royale.

 


Maquette de l’abbaye (Musée Alfred Bonno)

 

Du Moyen âge à la Révolution, l’histoire de la ville est étroitement liée à celle de l’abbaye. Et une ordonnance royale autorisa la fortification de Chelles en 1411.

Sous la Révolution Française, en 1790 et 1796, l’abbaye est pillée et vendue. Puis elle est peu à peu détruite pendant la période révolutionnaire (les vestiges de l’abbaye sont encore visibles à l’emplacement de l’Hôtel de Ville actuel).


Au 19ème siècle, plus particulièrement en 1848, le chemin de fer arrive à Chelles. Une gare est créée, située sur la ligne Paris-Meaux. Grâce à sa gare, Chelles s’urbanise, s’ouvre à l’extérieur, beaucoup de Parisiens y séjournent et s’y installent. Cela provoque un accroissement important de la population. Ce qui s’est traduit des années plus tard par la construction  des premiers lotissements au début du 20ème siècle. (en 1896 : Les Coudreaux ; en 1913 : Chantereine)

 

En 1865, un canal allant à Neuilly-sur-Marne est construit, ce qui permet de contourner la Marne non- navigable sur cette portion.

Après la guerre de 1870, le Fort de Chelles est édifié. Il fait partie de l’un des nombreux forts de la ceinture stratégique de Paris.

 

En 1924, la gare de triage est construite. Puis en 1926, la Compagnie des chemins de fer de l’Est créé la cité des cheminots.





La « petite » Histoire de Chelles :


Victor Hugo a fait plusieurs séjours à Chelles, à l’hôtel du Cheval blanc, situé dans la rue Gambetta. Il a célébré la ville dans un de ses poèmes, et une partie de l’histoire des Misérables se déroule dans la forêt de Montfermeil et le bois des Coudreaux.

Du “chemin du Sempin”, on peut découvrir, au loin, le moulin de Jean Valjean à Montfermeil. Ce moulin est le dernier survivant des moulins à vent de la Seine Saint Denis datant de 1738. Appelé à disparaître dans les carrières de gypse, il fut reconstruit à l’identique, de 1986 à 1988, avec ses pierres d’origine, à 140 mètres de son emplacement initial, il est l’un des rares moulins en Ile de France, qui pour la démonstration et la nostalgie, remoud selon la tradition ancestrale.


Sources : http://www.ville-chelles.fr

              Musée Alfred Bonno de Chelles

Partager cet article
Repost0
31 octobre 2008 5 31 /10 /octobre /2008 08:00

Canton de Claye 1790 : Claye, Annet s/Marne, Carnetin, Charmentray, Charny, Compans, Courtry, Fresnes, Gressy, Messy, Mitry, Mory, Le Pin, Précy sur/Marne, Saint Mesmes, Souilly, Trilbardou, Vignely, Villeparisis, Villeroy, Villevaudé 

Canton de Claye 1801 : Claye, Annet sur/Marne, Carnetin, Charmentray, Charny, Compans, Courtry, Fresnes, Gressy, Isles-Les Villenoy, Iverny, Messy, Mitry, Mory, Nantouillet, Le Pin, Plessis-aux-bois, Précy sur/Marne, Saint Mesmes, Souilly, Trilbardou, Vignely, Villeparisis, Villeroy, Villevaudé.

Canton de Claye-Souilly 1929 : Claye-Souilly, Annet sur/Marne, Carnetin, Charmentray, Charny, Compans, Courtry, Fresnes sur/Marne, Gressy, Iverny,  Messy, Mitry-Mory, Nantouillet, Le Pin, Plessis-aux-bois, Précy sur/Marne, Saint Mesmes, Trilbardou, Vignely,Villeparisis, Villeroy, Villevaudé.

Canton de Claye-Souilly 1962 : Claye-Souilly, Annet sur/Marne, Charmentray, Charny, Compans, Courtry, Fresnes sur/Marne, Gressy, Iverny, Messy, Mitry-Mory, Nantouillet, Le Pin, Plessis-aux-bois, Précy sur/Marne, Saint Mesmes, Villeparisis, Villeroy, Villevaudé.

Canton de Claye-Souilly 1982 : Claye-Souilly, Annet s/Marne, Courtry, Le Pin, Villeparisis, Villevaudé.

Source : Médiathèque Meaux

Partager cet article
Repost0
28 octobre 2008 2 28 /10 /octobre /2008 08:00

Extrait d’une notice de M. Th. Lhuillier :
" Une loi de décembre 1789 supprima les anciennes divisions provinciales, puis, dans la séance du 15 janvier 1790 l’Assemblée nationale constituante adoptant les idées émises par Siéyès décréta la division de la France en département." 

 Une commission composée de députés de l’Ile de France et de représentants des communes appelés, comme députés indirects, se réunit à Paris le 22 janvier 1790 pour partager cette province en 6 départements.

Cette commission avait à fixer le nombre de district, plus tard arrondissements, et à désigner la ville qui serait provisoirement le chef-lieu du département, honneur que se disputaient Melun, Meaux et Provins.

Sur le procès-verbal qui fixe les limites, on trouve les noms de :

-         l’abbé de Ruallem député suppléant du clergé de Meaux, Curé-Prieur d’Isles-les-Villenoy,

-         Houdet, député de Meaux du Tiers-état, maire,

-         Le marquis d’Aguesseau de Fresnes

-         De Saint Mars,

-         Blanc, député de Senlis.

 

Après un long travail et des réclamations très vives de toutes les communes importantes qui réclamaient le premier rang, la commission établit les répartitions suivantes :

-         Melun      9 cantons  122 communes

-         Meaux     8 cantons  165 communes

-         Provins    7 cantons  108 communes

-         Nemours  8 cantons    99 communes

-         Rozoy      5 cantons    80 communes

                    ----             ----

                     37 cantons  574 communes

 

Parmi les communes d’abord désignées comme chefs-lieux de canton et plus tard perdirent cet avantage figure Crouy-sur-Ourcq.

Dès les premiers jours de février 1790 commencèrent les élections des maires, officiers municipaux et notamment dans toutes les communes.

Le nom de Seine et Marne apparaît pour la première fois dans les lettres de patentes signées le 4 mars suivant par Louis XVI, ratifiant les décisions de l’assemblée, on l’avait désignée d’abord sous le nom de département de Melun, de Brie et du Gatinais.

Ces mêmes lettres indiquent Melun comme lieu de réunion de l’Assemblée départementale appelée à choisir définitivement le siège de l’administration centrale de Seine et Marne.

Les électeurs communaux se réunissent le 24 mai dans les bâtiments du couvent des Carmes et y restèrent en permanence jusqu’au 2 juin.

Le président d’âge fut un vénérable oratorien de la maison de Juilly, Henri Dotteville, connu par ses traductions de Tacite et Salluste. Dans un discours applaudi il manifesta des sentiments patriotiques.

On nomma 36 administrateurs du département dont 8 pour le district de Meaux :

-         Hervieux J.B. de Meaux.

-         Lhoste de Meaux.

-         Frager cultivateur Esbly.

-         Hébert cultivateur Précy (député en 1791).

-         Béjot cultivateur Messy (député en 1791), mort à Paris sous la Restauration.

-         Godart de Sapenay Magistrat Meaux.

-         Dupré de Maulny de Saint Soupplets.

-         Gibert de Tancrou..

 

Le débat pris une animation extrême pour le choix du chef-lieu du département et Rozoy, chef lieu de district peu important, faillit l’emporter à cause de sa situation centrale. Provins ancienne résidence des comtes de Champagne, Meaux, évêché et ville la plus peuplée élevaient avec Melun une telle compétition que, pour les partager, on fut sur le point de choisir Rozoy.

En effet Melun ne l’emporta que de 8 voix : Melun 239, Rozoy 231.

Le district de Meaux fonctionna à la fin de Juin 1790 ayant à sa tête P.O. Haquin de Juilly.

En 1791 Rozoy continuait encore à disputer à Melun son titre de chef-lieu.

An l’an VIII, quand les arrondissements remplacèrent les administrations cantonales qui avaient elles-mêmes succédé aux districts, Fontainebleau et Coulommiers devinrent des centres administratifs, au désavantage de Nemours et Rozoy, réduits au rôle plus effacé de chef-lieu de canton.

 

Depuis, la constitution du département, de ses arrondissements, de ses cantons, n’a pas subi de changement.

 

L’esprit provincial moins marqué dans l’Ile de France que dans des autres provinces n’eut pas à s’effacer et il ne reste aucune trace des querelles d’origine ou de clocher qui se sont à peine fait sentir même  au début de cette réforme pourtant si profonde.  L.D.

 

Source : La petite Gazette de Dammartin et sa région 22/7/1894
Partager cet article
Repost0