




Parc Honoré de Balzac
60 rue Jean Jaurès
77270 VILLEPARISIS
Ouverture tous les samedis matins
de 10h à 12h
et sur rendez-vous
Entrée gratruite
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Sur l’étendard, on peut lire « L’Aurore de Villeparisis ». Les archives du musée ne possèdent pas de renseignements sur ce groupe, et aucune trace n’est trouvée dans les registres de déclaration des associations en sous-préfecture de Meaux.
LES LOISIRS ET LES FETES
Pour les loisirs et distractions, on comptait à Villeparisis des cafés (voir articles précédents), de nombreuses fanfares, des bals, des associations sportives. Des patronages laïques ou organisés par l’Eglise occupaient les enfants le jeudi (jour de repos scolaire à l’époque), des colonies de vacances emmenaient les enfants à la campagne l’été.
Les bals
Un des plus anciens bals était le Bal de Venise, à l’angle de la rue des Libellules et de la rue Eugène Varlin. Le créateur de cet établissement était un Italien, d’où le nom donné à son restaurant-bal. Il faisait aussi épicerie, café et même un temps coiffeur.
L’établissement a été transformé en appartements
Autre bal connu, la salle Turbelin, avenus de la Gare, à l’angle de l’avenue des Rossignols. Actuellement, un concessionnaire automobile l’occupe.
Sources: archives de la société d'histoire "Villeparisis et son passé"
LA CONFRERIE DE SAINT-MARTIN
A l’époque de Louis-Philippe, l’abbé Jean Denis était curé de Villeparisis depuis le 1er août 1840, lorsque le 16 avril 1843, jour de Pâques, il annonça son intention de créer une confrérie. Cela ressemblait à un mouvement d’action catholique, réservé aux jeunes hommes et destiné à maintenir la foi et les liens de solidarité entre catholiques, et à susciter des bonnes volontés pour l’animation des fêtes religieuses. Des articles furent élaborés (21) dans lesquels il était précisé que pour être membre, il fallait avoir fait sa première communion à Villeparisis et payer une cotisation de 2 francs ; les hommes mariés pouvaient en faire partie à condition de ne pas s’être mariés hors de la paroisse.
Le président de droit était le curé qui était aussi trésorier. Le secrétaire était élu tous les ans le lundi de Noël, tandis que les marguilliers et le porte-bannière l’étaient tous les 3 mois. Pour être dignitaire, il fallait avoir 18 ans.
La bannière devait être présente au cours des grandes fêtes, lors de la Saint-Martin fêtée alors le 4 juillet et de la fête communale.
La Confrérie de Saint-Martin, réservée aux hommes dura jusqu’à la fin du Second Empire, mais il y avait aussi une Confrérie de la Sainte Vierge, composée de jeunes filles, appelée au début de la Troisième République « Enfants de Marie ».
Membres sociétaires à l’origine de la Confrérie : Bulant Louis, Burnel Emile, Dubois Louis, Hamel Alexandre, Hiaume, Lorrette Victor, Menecier Louis, Pelletier Antoine et Roch Louis.
Source : Jacques Lime : Villeparisis Jadis et Naguère (archives de la Société d’Histoire « Villeparisis et son passé »
LA SECONDE GUERRE MONDIALE
Au Parc Honoré de Balzac, devant le musée de l’histoire locale, une plaque fut inaugurée en avril 2003 en hommage à deux Villeparisiens morts en camp de déportation et un Villeparisien fusillé le 17 avril 1942 au Mont Valérien : Monsieur Julien Delespinay, Monsieur Gabriel Rey et Monsieur Guisco Spartaco.
Monsieur Julien Delespinay a été arrêté le 8 octobre 1941 pour faits de résistance à l’ennemi. Chargé de la répartition et de la distribution de tracts appelant à la résistance, Monsieur Delespinay fut le seul de son groupe à être arrêté. Du 8 octobre 1941 au 22 mars 1944, il fut emprisonné successivement à la prison de Meaux, à la prison de la Santé à Paris, à Fresnes puis à Caen, Fontevrault, Blois et Compiègne.
En mars 1944, Monsieur Delespinay fut déporté au camp de Mathausen où il resta jusqu’en décembre 1944, date à laquelle il fut déporté à Auschwitz. Lors de l’évacuation sur Jaworzno,iI fut abattu sur la route le 18 ou 19 janvier 1945. Le numéro de matricule de Monsieur Delespinay était le 201.694.
La famille Delespinay devant la stèle
Monsieur Gabriel Rey fut également résistant de la première heure. Arrêté par les Allemands, il fut emprisonné et déporté dans le camp d’Auschwitz où il mourut en 1941.
Monsieur Guisco Spartaco
Monsieur Guisco Spartaco faisait partie des francs-tireurs et partisans français qui effectuaient des reconnaissances avec le groupe de Fabien aux environs de Nantes. Suite à l’exécution d’un groupe de jeunes Français par les Allemands, Guisco Spartaco avec son groupe de résistants, en guise de représailles, capturèrent un gradé allemand dans un hôtel de Nantes avant de le fusiller sur une des places de la ville.
Monsieur Guisco Spartaco fut arrêté et fusillé au Mont Valérien le 17 avril 1942 avec 22 de ses camarades à la suite de cette action de résistance
Source : archives de la Société d’histoire : Magazine « Villepage »
1814
COMBAT DE VILLEPARISIS
Le combat de Villeparisis, parfois appelé bataille de Villeparisis, eut lieu le 28 mars 1814 lors de la Campagne de France et vit la victoire des troupes françaises sur les troupes prussiennes. Il se situe à la fin de la Campagne de France, pendant laquelle Napoléon1er tente d’arrêter l’invasion de la France
Campagne de France
Bataille de Fère-Champenoise
Après la bataille de Fère-Champenoise du 25 mars1814, et la défaite des Français commandés par les maréchaux Mortier et Marmont, les troupes alliées de la Sixième coalition (Russie, Prusse, Autriche, Royaume-Uni, Suède) poursuivirent leur avance vers Paris, mais les troupes du Général Compans attaquèrent les troupes prussiennes à Claye. Ce fut une victoire pour les Français, qui, toutefois, furent obligés de reculer sous le nombre sans cesse croissant des forces ennemies. Le général Compans fit alors mettre ses troupes en bon ordre à Villeparisis où les Prussiens les attaquèrent. Mais ils furent repoussés et ne dépassèrent pas Villeparisis.
Le général Compans laissa une arrière-garde à Vert-Galant et continua jusqu’à Bondy.
Le combat de Villeparisis couta environ 200 hommes côté français et 600 côté prussien.
Quelques photos d’une reconstitution de la bataille
Photos : D.Bernal
Cartes postales: F.G
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Poème écrit par Marcel Bosc à son frère Roger, apiculteur
UN ROI
Souverain sans rival d’un peuple qui murmure,
Du matin jusqu’au soir par les jours chauds d’été
Tu domptes ses colères et ses dards révoltés
Te laissent sans courroux sous ta paisible armure.
Oppresseur et tyran à l’âme calme et dure
Tu te ris des sursauts qui troublent la cité,
Quand l’ayant dépouillée en tribut bien coté
Juste jour que le peuple en travaillant perdure.
Tu prends cet or liquide et le joins au froment
Tu malaxes et cuis ce savoureux mélange
Qu’à tout ton clan réuni patriarcalement,
Tu partages au soir. Alors que chacun mange,
Satisfait de ton sort, solide comme un roc,
Toi, tu bois l’hydromel en un crâne d’auroch.
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Dessin de Pouillette ( sœur de Roger) pour son frère
Source : documents des archives du Musée de la Société d’Histoire « Villeparisis et son passé », Parc Honoré de Balzac, 60 rue Jean Jaurès à Villeparisis