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  • : Villeparisis - Histoire
  • : blog de la Société d'Histoire de Villeparisis - Association Villeparisis et son passé (77270)
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Musée d'Histoire-Villeparisis


Parc Honoré de Balzac

60 rue Jean Jaurès 

77270 VILLEPARISIS

 Ouverture tous les samedis matins

de 10h à 12h

et sur rendez-vous

  Entrée gratruite

 
 
 
 
7 mai 2013 2 07 /05 /mai /2013 01:27

 

 

SOUVENIR D’UN VILLEPARISIEN

 

ANTOINE CARRIER  45335

 

 

Antoine Carrier, dit “Marcel”, naît le 30 août 1888 au village du Pontet, sur la commune Beauronne (Dordogne), fils de Jean Carrier, 28 ans, déclaré comme sabotier, et d’Anna Malbet, dite Lia, son épouse, cultivateurs.

Après son service militaire (classe 1908), il s’installe à Angoulême où il épouse Edith Maupin le 27 janvier 1914. Il est mobilisé du 7 août 1914 au 21 juillet 1919. Le couple à un fils, Raymond, mais divorce en 1927 ; le garçon reste avec sa mère.

Antoine Carrier “monte” à Paris où il apprend le métier de tailleur en confection

 

 

Il rencontre Armandine (“Didine”), née Limberger le 30 juin 1895, veuve de Louis Deffontaine, mort des suites de son engagement sur le front en 1914-1918, duquel elle a eu un garçon, Roger, né en 1915.

Ils se mettent en ménage et font construire une maison dans un lotissement au 21, rue Pasteur à Villeparisis.

Le couple a un garçon, Claude (“Doudou”), né le 9 juillet 1932.

 

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Sortie d’une réunion de cellule du Parti communiste français devant le café “Au Taxi”, propriété de M. Bernardin, vers 1935.
Antoine Carrier est à droite.
Au centre, également avec casquette claire et moustache, Joseph Coursolles dont une avenue de Villeparisis porte le nom

 

 

 

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Dans un atelier au fond de son jardin, Antoine Carrier exerce son métier de tailleur pour le magasin Lorys, tailleur chemisier, rue Auber à Paris. Il emploie jusqu’à trois ouvrières.

 

Militant communiste, il est secrétaire de la section de Villeparisis, où il est plus connu sous le prénom de Marcel

Sous l’occupation, n’ayant plus de débouché pour sa production textile, Antoine Carrier se fait embaucher comme manœuvre dans une entreprise de travaux publics, la société La Route, située à Pomponne. Devant la tournure inquiétante des événements, le couple se marie le 20 août 1940.

 

 

Le 20 octobre 1941 à 9 h 30, Antoine Carrier est arrêté à son domicile par la police française, comme Albert Bonvalet et Gabriel Rey (qui seront déportés avec lui et mourront à Auschwitz), dans le cadre d’une rafle décidée par l’occupant à l’encontre des communistes de Seine-et-Marne, arrêtés comme otages en représailles de distributions de tracts et de destructions de récolte ayant eu lieu dans le département : 42 d’entre eux seront des “45000”.

Antoine Carrier est  interné au camp allemand de Royallieu à Compiègne, administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 - Polizeihaftlager), où il est enregistré sous le matricule 1818.

 

 

Entre fin avril et fin juin 1942, Antoine Carrier est sélectionné avec plus d’un millier d’otages désignés comme communistes et une cinquantaine d’otages désignés comme juifs dont la déportation a été décidée en représailles des actions armées de la résistance communiste contre l’armée allemande (en application d’un ordre de Hitler).

Le 6 juillet 1942 à l’aube, les détenus sont conduits sous escorte allemande à la gare de Compiègne et entassés dans des wagons de marchandises. Le train part une fois les portes verrouillées, à 9 h 30.

Le voyage dure deux jours et demi

 

 

 

 

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Le 8 juillet 1942, Antoine Carrier est enregistré au camp souche d’Auschwiz (Auschwitz-I) sous le numéro 45335 (sa photo d’immatriculation a été retrouvée).

Antoine Carrier meurt à Auschwitz le 26 septembre 1942, d’après les registres du camp. Cette date correspond à celle fixée par l’état civil en France 

 

 

 

 

 

 

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Après l’arrestation d’Antoine, Armandine est embauchée par le maire de Villeparisis et travaille comme auxiliaire dans l’école élémentaire de la commune.

 

 

 

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Antoine Carrier est homologué dans la Résistance intérieure française (11-10-1949 - n°15438). Sa carte de déporté politique (n° 1175/6458) est délivrée à sa veuve le 17 mai 1963.

La mention “Mort en déportation” est apposée sur son acte de décès (J.O. du 15-11-1987).

 

 

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Sources

www. Mémoire vive des convois des 45000 et des 31000 d’Auschwitz-Birkenau

 

 

 

 

 

 

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28 février 2013 4 28 /02 /février /2013 05:47

 

Le nouveau centre culturel municipal

 

«  Jacques Prévert »

 

L’évocation de l’action culturelle  à Villeparisis de 1967, date de l’arrivée de Gérard et d’Alice Blanquaert comme responsables du Centre Culturel se termine avec la construction  du Centre Culturel « Jacques Prévert » et de la médiathèque « Elsa Triolet »

 

 

Le centre comprend une bibliothèque de 1000m2, une galerie d’expositions et une salle polyvalente  dont la capacité est de 1200 places; il a été construit à la place de la vieille ferme.

 

la ferme avant centre culturel

 

 

cp livre

 

 

 

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mediatheque 

 

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23 février 2013 6 23 /02 /février /2013 04:18

 

 

Le Conservatoire municipal de musique et de danse

 

 

Le projet naquit d’une rencontre entre Messieurs Dhuisme, Raviart et Vandomber en 1971. L’idée de départ était de faire  une école de musique, mais dès la mise en fonction, avec trois professeurs, Messieurs Cambier, Verstraete et Ville, il apparut qu’il fallait créér un véritable conservatoire, étant donné que le nombre d’inscriptions atteignait 280.

 

En 1978, le Conservatoire regroupait 900 élèves cours( soit 504 élèves). De nombreux élèves ont participé aux concours nationaux et internationaux.

En septembre 1976, création de l’Union des Conservatoires et Ecoles de Musique de Seine et Marne, sous l’impulsion de Monsieur Vandomber, qui en est devenu le président.

La formation JAZZ EN PARISIS s’est produite avec la grande chanteuse Virginia Vee.

 

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Source : « service culturel municipal » prêt de M.Daugé

 

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18 février 2013 1 18 /02 /février /2013 05:51

 

Le cinéma d’art et d’essai

« Le Colisée »

 

 

Programmation et animation : Patrick Martin

 

La Municipalité et le Centre culturel ont décidé en 1977 de racheter le «  Colisée » que les anciens exploitants avaient mis en vente, pour conserver à la population de Villeparisis une salle de cinéma. L’optique était de faire  un cinéma populaire de qualité et de promouvoir les films les moins connus.

La fréquentation en 1978 était de 600 spectateurs en moyenne par semaine.

 

 

 

 

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 La place Matteoti et le cinéma

 

 

 

 

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  le cinéma en 2010

 

  

La bibliothèque municipale

 

 

 

Créée en 1967, dans le cadre des activités du Centre culturel municipal, elle était d’abord animée par des vacataires une dizaine d’heures par semaine et ne disposait que peu de place.

 

En 1970, elle quitta les locaux du Centre Culturel pour s’installer dans une classe préfabriquée, passant de 40m2 à 70m2. Un poste à plein temps fut crée, on comptait 3000 volumes et 500 adhérents.

En 1972, fut créée la Bibliothèque municipale avec un deuxième poste : 7000 ouvrages et 800 adhérents.

 

En 1974,  elle quitta la classe préfabriquée pour s’installer provisoirement 1, avenue E.Branly, passant de 70m2 à 160m2

  

 

 

 

 

ancienne bibliotheque

 

 

 

 

 

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La médiathèque "Elsa Triolet"

 

 

 Source : « Service culturel municipal », prêt de M.Daugé 

 

 

 

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12 février 2013 2 12 /02 /février /2013 05:25

CENTRE CULTUREL

 

1968-1978

 

LES ATELIERS

  

EXPERIENCES ET DESSIN

 

Animateur : Jacques Guillot, le samedi après-midi pour les adultes et les enfants. Ils utilisent des techniques et des trouvailles plastiques : empreintes, frottages, recherche des matières, jeu des couleurs….

 

POTERIE

 

Animatrice : Claudie Vignot, samedi après-midi. On s’exerce au modelage et au tournage.

  

 

 

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FILS ET AIGUILLES

 

Animatrice Roseline Bonanni, le samedi après-midi : tissage, vêtements de tissus ou de laine, objets décoratifs, tricot, broderie…C’est un atelier de création.

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AEROMODELISME

 

Animateur : Gérard Brégigeon, samedi après-midi et dimanche matin. On construit des planeurs et des avions qu’on pilote par radio-commande sur un terrain tout proche. Cet atelier a remporté de nombreux concours régionaux et nationaux.

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CLUB MUSIQUE

 

Animateurs : François Blandin et Dominique Pecchia, le samedi après-midi.

 

BRIDGE

 

Animateur : Claude Raviart : vendredi soir pour débutants et  joueurs confirmés

 

 

 

 

THEATRE :

 

Animateur : Bernard Havette le mercredi soir : exercices d’improvisation, de déplacements et réalisation d’un spectacle dans son ensemble.

 

 

 

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AUDIO VISUEL

 

Animateurs : Jean Lamarque et Christian Carretié : samedi après-midi et dimanche matin. On emploie les techniques de développement photographique, du tirage et le montage. L’équipement video est entièrement financé par la municipalité.

 

 

 

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Source : document prêté par M.Daugé

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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 07:20

 

La troupe du théâtre municipal

1968-1978

 

Ces expériences et le perfectionnement du matériel (jeu d’orgues, circuits, projecteurs, sonorisation, scène démontable et transformable, etc…) donnèrent à la troupe le désir de faire une tournée. Le Var fut choisi  pour des raisons climatiques évidentes, la troupe ayant l’intention de jouer sur les places de villages.

 

Plusieurs représentations attirèrent un public nombreux et la participation au Festival de Vichy vint clore  cette saison bien remplie.

 

En  1977 et 1978 : représentations de « Maitre Puntila et son valet Matti » de Brecht. En première partie, l’atelier théâtre des enfants a présenté le « Bal des voleurs ».

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Source : document prêté par M.Daugé

 

 

 

 

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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 07:11

Le Centre culturel

 

La troupe du théâtre municipal

1968-1978

 

 

 

En 1967, sous l’impulsion de Gérard Blanquaert, un atelier d’art dramatique était créé. Il réunit de nombreux participants. Après une année de travail et de réflexion sur les textes de Brecht, les participants s’accordèrent pour monter un spectacle qui mettait en pratique l’acquis théorique : « Les fusils de la mère Carrar ». Ce spectacle fut représenté en avril 69 et joué 6 fois.

 

Saison 1970-71 : Antigone de Brecht joué 8 fois.

Saison 1971-72 : Grand peur et misère du IIIème Reich de Brecht joué 12 fois.

Saison 1972-73 : Schweyk dans la Deuxième Guerre Mondiale joué 20 fois

 

Saison 1973-74 : La révolution ou le prix du pain de Boulanger et P.Martin, joué pour le festival de Montataire.

 

L’aventure continuait et prenait un essor considérable : organisation du Premier Festival des Abbesses où la troupe  joua 4 fois en 9 jours, animation dans la rue à Montataire, à Paris, soirée cabaret avec France Inter.

 

 

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22 janvier 2013 2 22 /01 /janvier /2013 06:40

 

A la fin du 19ème siècle :

 

Après la seconde moitié du 19ème siècle, les eaux furent rassemblées dans un réservoir et conduites par canalisations souterraines à des bornes  en plusieurs endroits du village. La fontaine la plus gracieuse se trouvait encastrée  dans la façade de la mairie. Le monument portait l’inscription : A Monsieur de Ruzé, la commune de Villeparisis reconnaissante, 1885.

 

 

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Vers 1880, François Alexandre Champs, étant maire et, à l’instigation de Théodore Charpentier, conseiller municipal, la municipalité commença à étudier des projets d’alimentation du village en eau potable, en s’inspirant des travaux de canalisation effectués par ce dernier dans l’usine qu’il venait d’installer dans la commune.

 

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Sous la municipalité suivante, celle de Louis Parquin, des devis furent demandés à l’entreprise Monier et aux manufactures Delein-Godin.

 

  EAU CAHIER DES CHARGES

  cahier des charges

 

 

 

 

EAU devis

 

devis Monier 

 

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De plus, des pourparlers  étaient entrepris pour l’achat de l’étang et du terrain nécessaire à l’implantation du grand réservoir.

Toutes ces tractations prirent plusieurs années, et enfin le 4 mars 1890, F.A.Champs faisait placarder un « Avis d’adjudication ». Elle était prévue pour le 6 avril 1890.

Les travaux commencèrent quelques mois plus tard,  Charles  Delamare étant devenu maire.

 

Le début du XXème siècle

 

Entre 1922 et 1930, à la suite de constructions nouvelles dans les lotissements, il fallut envisager un débit plus important d’eau potable. Un réseau d’eau potable y fut installé et  la municipalité Marcel Leconte fit raccorder à ce réseau les tuyaux installés dans « le Vieux Pays » où on put alors avoir l’eau à l’intérieur des maisons.

 

 

 

Sources :

Texte tiré du livre de Jacques Lime Villeparisis Jadis et Naguère

Documents authentiques de Jacques Lime donnés à la Société d’histoire par J.P.Damie

Evocation des temps anciens  d’E.Soitel

 

 

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15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 03:00

LE PROBLEME DE L’EAU

 

 

 

Les eaux naturelles :

 

A l’origine, les habitants de Villeparisis s’alimentaient en eau grâce à l’étang de Maulny et à plusieurs petites mares où ils pouvaient conduire leur bétail:

 

La mare aux loups, près de Morfondé

La mare du colombier à proximité de Vaujours

La mare aux poix près de la nationale 3

La mare au Baugié (le nom était sûrement dû à la présence d’un sanglier qui venait s’y désaltérer), près de l’Arneuse

La mare au chêne aux dames

Il y avait aussi une petite mare dans la cour de la ferme Cottin, près de l’avenue Joseph Lhoste, ainsi que  derrière la vielle ferme du château (actuellement médiathèque) , mais elles ne pouvaient servir qu’aux animaux.

Par contre on pouvait boire à la source qui jaillissait à la Couronne, près du lieu-dit des Faux-Quonins.

Tous ces points d’eaux se trouvaient sur des terres seigneuriales, il fallait demander l’autorisation.

Une amélioration se produisit lorsque de nombreux puits furent forés auprès des maisons de l’agglomération.

 

 

 

 

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 plan de l'étang 1847

 

 

 

 

 

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 Morfondé

 

 

 

 

 

Premières canalisations :

Un net progrès eut lieu lorsque,  pour ses besoins personnels, le seigneur fit conduire l’eau de l’étang jusqu’à l’ancienne ferme du château. Les habitants en avaient l’usage, mais le châtelain en conservait la propriété.

De 1817 à 1832, par suite d’un différend entre le comte Jean-Louis Tourteau Tourtel d’Orvilliers et la municipalité présidée par François Champs, l’utilisation fut interdite aux habitants. C’est pendant cette période qu’Honoré de Balzac séjourna à Villeparisis et il évoque cette dispute dans sa correspondance

 

 

 

  ancien passage preux

 

 

  ancien passage des preux

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5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 05:40

THEATRE A VILLEPARISIS

 

Samedi 20 septembre 1975

 

 

Il y a plus de quarante ans, eut lieu au Parc Ambroise Croizat (actuellement Parc Balzac) une représentation exceptionnelle :

 

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LES AMANTS DE VILLEPARISIS

 

Balzac et Madame de Berny

 

Ce spectacle en 2 actes était écrit par Léon Gédéon, Président de la Société des Amis d’Honoré de Balzac et interprété par Louise Conte, sociétaire de la Comédie Française, Jean-Marie Bernicat dans les rôles de Mme de Berny et de Balzac, avec Jean Davy et Sylvie Mercier, dans une mise en scène de J-M Bernicat.

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Louise Conte

 

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                                                                         Jean Davy

 

 

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                                                                  Jean-Marie Bernicat

 

 

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                                                                  Sylvie Mercier

 

 

Léon Gédéon écrit dans l’introduction au programme :

 

« Formation de l’écrivain, éclosion du cœur, modelage de la pensée, pour ces raisons majeures et pour quelques autres, Villeparisis peut être considéré comme le creuset sans lequel fut forgé l’immortel créateur de La Comédie Humaine. »

 

 

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Source : archives du musée  ( don de J-P Damie)

 

 

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