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  • : Villeparisis - Histoire
  • : blog de la Société d'Histoire de Villeparisis - Association Villeparisis et son passé (77270)
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Musée d'Histoire-Villeparisis


Parc Honoré de Balzac

60 rue Jean Jaurès 

77270 VILLEPARISIS

 Ouverture tous les samedis matins

de 10h à 12h

et sur rendez-vous

  Entrée gratruite

 
 
 
 
7 novembre 2012 3 07 /11 /novembre /2012 04:13

 

11 novembre

Souvenirs d’un Villeparisien

 

Suite du texte de Jacques Lime extrait de Villeparisis au fil des temps

 

"Tous ces soldats, la plupart sans grade, étaient considérés comme des héros, dignes continuateurs du Grand Ferré, du chevalier d’Assas, du jeune Joseph Bara ou du général Marceau, dont on nous citait les vertus à l’école. Ceux qui en étaient revenus après avoir vécu pendant des mois dans des tranchées et avaient été contraints de tuer pour survivre, pour maintenir la République et pour que leurs enfants ne voient plus cela, le savaient bien.

 

Dans les kiosques à journaux de la gare du Nord à Paris, vers 1920-1930, on vendait quarante centimes pièce, de petits livrets de vingt-quatre pages, racontant d’une manière simple et sous forme de reportages vécus, les exploits réalisés par ceux de la « Der des Der ». L’ensemble des cent cinquante quatre fascicules brochés et illustrés constituait la collection « Patrie », éditée par la Maison Rouff.

 

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Lorsque  la plaque de la mairie existait encore, j’avais relevé les noms des Villeparisiens ayant sacrifié leur vie en 1914-18. Mais dans l’église Saint-Martin, une plaque de marbre blanc rappelait aussi, et rappelle encore le nom de ces victimes. Pourtant elle en mentionne deux (+) qui n’étaient pas sur la liste de la mairie. Par contre, dans cette dernière, il y en avait treize (°) ne figurant pas dans la première. En outre quelques prénoms diffèrent ( sans doute que dans un cas on a utilisé le prénom usuel et dans l’autre, le premier inscrit à l’état-civil). En me basant sur ces deux relevés, j’ai dressé la liste qui va suivre (lorsqu’il y a deux prénoms, le premier est celui de la plaque de la mairie).

 

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eglise droite

 

 

 

Tout le monde croyait alors à la paix pour toujours. L’avenir allait bientôt se  charger de démontrer le contraire. Au cours des combats de 1939-1940, il y eut encore, selon le recensement de l’époque, sept Villeparisiens morts pour empêcher l’invasion des  hordes nazies. Ce sont :

 

Albert DHYNE

Ereno GIUSCO

Edgard GUILLEUX

Edmond GUYS

Victor MULLER

Jean SIMON

Edmond SIMONOT

 

Mais au cours de l’avancée allemande sur Paris, il y eut aussi des victimes civiles, en particulier, Marcel CHAUVET, tué le 14 juin 1940 à Vert-Galant à l’âge de 22 ans. Il habitait Villeparisis. »

 

Texte de J.LIME  Villeparisis au fil des temps

 

 

 

 

 

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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 04:42

II NOVEMBRE

 

SOUVENIRS de la GRANDE GUERRE

 

Un Villeparisien écrit…

 

Jacques Lime  est né à Villeparisis en 1920. Il épousa Jeannine Arpin, (originaire de Villeparisis également) en 1942. Ils eurent 4 filles (les 3 premières nées à Villeparisis), 11 petits-enfants , 17 arrière-petits-enfants.

Il débuta sa carrière dans la police au commissariat de Mitry-Mory (Officier de Police : Inspecteur divisionnaire honoraire de police à Grasse au moment de sa retraite).

 

S’il quitta la Seine-et-Marne en 1950 pour s’installer à Grasse (06), il garda un attachement fort à la ville, venant régulièrement en visite à Villeparisis où l’une de ses 4 filles résida jusqu’à sa mort en 2009.

Jacques Lime est décédé en février 2011 et enterré à Villeparisis.

 

Artiste durant ses temps libres, il créa une centaine de sculptures en bois d’olivier et rédigea une trentaine de livres (dont le dernier en 2011) (poèmes, récits autobiographiques, Histoire…) dont 6 consacrés à Villeparisis et à son histoire :

- Villeparisis Jadis et Naguère (1988)

- Villeparisis au fil du temps (1990)

- Villeparisis et l’abbaye saint Victor de Paris (1991)

- Un Villeparisien dans la tourmente (1991)

- Signification des patronymes villeparisiens (2002)

- Les vieilles maisons de Villeparisis ( 2003)

 

 

Ses ouvrages sont disponibles à la bibliothèque municipale et au musée de l’Histoire locale

Parc Balzac, 60 rue Jean Jaurès

77270 Villeparisis

 

 

 

 

 

Texte tiré de Villeparisis au fil des temps.

 

Ceux qui sont morts pour la patrie

 

 

 

« Entre les guerres 1914-1918 et 1939-1945, les associations d’anciens combattants commémoraient l’armistice du 11 novembre 1918 en se réunissant avec les familles devant la plaque où étaient inscrits les noms des morts de la Grande Guerre ( au début même, les enfants des écoles y participaient). Elle était en marbre noir, scellée sur le mur à droite de la porte d’entrée de la mairie. On pouvait y lire en haut : « Aux enfants de Villeparisis morts pour la France » et en bas : «  Victimes de la guerre 1914-1918 ». Au centre, les noms étaient gravés. Cette stèle a été supprimée vers 1950, lorsque fut élevé un monument aux morts sur la place Mattéoti ( actuellement Henri Barbusse).

 

 

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plaque maitir morts 14-18 NEW

 

 

  plaque de la mairie

 

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  monument

 

 

  monument place Matteoti

 

 

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4 octobre 2012 4 04 /10 /octobre /2012 06:23

 

Espace Arts  Plastiques

Centre Culturel

1968-1985

 

 

 

Alice Blanquaert : Responsable de la Galerie Municipale de Villeparisis de 1968 à 1978 :

 

Jacques Guillot : chargé de la création du service pédagogique en 1973, puis responsable de l’Espace Arts Plastiques de 1978 à 1983.

 

Dominique Abensour : collaboratrice au service pédagogique, puis responsable de l’Espace Arts Plastiques de 1983 à 1985.

 

Gérard Blanquaert : Directeur du Centre culturel de 1968 à 1981

Claude Risac : Directeur de 1981 à 1985.

 

centre culturel barbusse 3 NEW

 

 

   

 programme CC 

 

A l’occasion de la fermeture de l’Espace Arts Plastiques en 1985, un cahier a été conçu et réalisé par Dominique Abensour  dont voici quelques extraits :

 

Villeparisis

 

« Villeparisis était devenu un nom qui se suffisait à lui-même, comme Beaubourg….Donc, Villeparisis existait…J’y ai découvert les « petits mondes d’Olivier Ajid, la géniale Irmgard Sigg et ses architecture de l’absurde. Je n’oublie pas Roland Roure et ses sculptures de fil de fer… »

Jacques Perry, romancier et adhérent du Centre Culturel.

 

Ecoute voir

 

« Rien ne prédestinait Villeparisis à devenir un tremplin pour l’art contemporain. Ni  sa situation géographique, ni son environnement socio-culturel immédiat. Sa seule gloire ne fut-elle pas d’avoir abrité les amours célèbres de Balzac et de la Comtesse de Berny, et plus récemment celles d’Edith Piaf et de Marcel Cerdan ? …Tout démarre en 1968, lorsque la municipalité implante à Villeparisis une compagnie de théâtre amateur et son directeur Gérard Blanquaert. Première originalité : la création simultanée d’une galerie, animée par Alice Blanquaert, comme un chemin de traverse, un espace de liberté, une excroissance à la structure municipale naissante. Dans l’effervescence de l’après 68 et dans le courant des artistes «  engagés », le lieu accueille Vasarely, Cueco, les débuts de la figuration narrative et les latino-américains en exil. C’est à cette époque qu’est créée, sous la houlette de Dany Bloch, une foire de l’estampe et du multiple qui sera reprise chaque année et évoluera en une large manifestation collective « Travaux sur papier ». »

Françoise Séloron, journaliste

 

 

 

  Public

 

« Tous les jeunes de Villeparisis auront vu , entre six et quatorze ans, 4 à 5 expositions d’art contemporain par an »… « A chacune des expositions, ils sont près de 2000 à venir au Centre Culturel. Les enseignants accompagnent chacune des classes pour une visite d’une heure ou une heure trente. »… « L’outil essentiel de ces animations est la parole, parole qui s’exerce sur la peinture et qui exprime à la fois le sensé et le sensible. Les objets d’art posent questions ?: les enfants cherchent des réponses. »

Dominique Abensour, Responsable de l’Espace Arts Plastiques.

 

 

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Notes 78 à 82

 

«  Pour le responsable culturel, la stratégie est double : aide à la création et organisation de sa diffusion. Effectivement, l’institution ne peut se contenter de recevoir pour sa propre édification les œuvres d’un artiste sans reconnaître qu’elle demeure redevable envers lui… »

Jacques Guillot, chargé de la création du service pédagogique en 1973, puis responsable de l’Espace Arts Plastiques de 1978 à 1983.

 

 

Papier, passion, plaisirs

 

Il y aura eu 13 expositions organisées et présentées par Dany Bloch à Villeparisis . Treize fois, il aura été permis aux habitants de Villeparisis de découvrir (souvent les premiers, bien avant les habitants de la capitale), des œuvres d’artistes encore inconnus, placées à côté d’œuvres déjà appréciées ailleurs. » …. «  Car les rapports de Dany Bloch avec l’art auront été ici à la fois du côté de la liberté et de la passion. »

Gilbert Lascault, écrivain et critique d’art.

 

Source :  C’était Villeparisis ( document prêté par M.Daugé)

 

 

 

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29 septembre 2012 6 29 /09 /septembre /2012 06:59

24 novembre 1984-27 janvier 1985

 

JOEL KERMARREC

 

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Joel Kermarrec est un peintre français né en 1939 à Ostende en Flandre belge ; il vit et travaille à Paris

 

 

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Il s’est installé à Paris en 1960. Il participa en 1968 à l'exposition Impact au Musée d'art moderne de Céret, puis en 1968,  à la mise en place du département Art de l'Université de Vincennes-Paris VIII et y enseigna de 1969 à 1975. En 1969, il participa à l'exposition "Distances" ARC au musée d'art moderne de la ville de Paris avec Jacques Poli et Hervé Télémaque. En 1972, il exposa à Douze ans d'art contemporain au Grand Palais à Paris. De 1975 à 1987, il enseigna à l'école des beaux-arts de Marseille/Lumigny. En 1977, il participa à Mythologies quotidiennes à l'ARC2 à Paris.  De 1987 à 2007, il enseigna à l'École Nationale Supérieure des Beaux-arts de Paris.

  

 

 

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Extrait du catalogue de l’exposition :

« Il occupe une position originale à l’intérieur d’un courant, encore mal formulé et profondément actuel, que l’on pressent dans les préoccupations aussi bien de peintres que de sculpteurs et d’objecteurs, à la recherche d’une jonction - ou d’une synthèse - entre le surréalisme, le pop’art et l’op’art ( par exemple cette violente réaction que fut le Funk art de la côte Ouest des USA contre le Minimal art, toujours si mal connu en Europe). P.G."

 

 

 

 

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Source : catalogue de l’exposition ( prêt de M.Daugé)

 

 

 

 

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20 septembre 2012 4 20 /09 /septembre /2012 06:49

Le Centre d'action culturelle Jacques-Prévert présente
du 15 février au 25 mars 1983

IRMGARD SIGG

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J'entends à travers vous quel dialogue elle tente
Avec les chiens, avec l'informe nautonnier…Yves Bonnefoy

 

 

 

Irmgard  Sigg est née en 1934 à Bielefeld, Allemagne, et vit en France. Elle a fait des études de violon au Conservatoire national de Musique de Paris  et des études à l'École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris – Atelier Collamarini (1962-1968).

 Expositions:

1973 : Galerie Charley Chevalier, Paris

1981 : Galerie Darthea Speyer, Paris

1983 : Centre Culturel de Villeparisis

 

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Extrait du catalogue de l’exposition  

" Irmgard Sigg enfant, en Allemagne, pendant la guerre, a eu dans son jardin, des semaines durant, une bombe inéclatée. Les artificiers de la ville, très occupés, se faisaient attendre.

Dans son studio; aujourd'hui, elle a épinglé au mur, très discrètement, l'image journalistique d'une grande cité bombardée. Bizarrement, il ne s'agit ni de Berlin ni de Dresde ou de Dusseldorf, mais de Londres.

Puis leur pas dans le musée étrusque désert (à Volterra). Les salles sont consacrées chacune à une façon différente de gagner le pays de la mort, selon les motifs sculptés au flanc des sépultures sans nombre, sur plusieurs niveaux alignées. Il verrait bien là une exposition des œuvres d'Irmgard Sigg. A moins que ne soient préférables, encore, les entrepôts abandonnés du pier 42, à New York, à demi écroulés, rongés par l'eau croupissante de l'Hudson. D'ailleurs, preuve absolue de leur adéquation parfaite à ce projet, ils viennent d'être, comme le laissait prévoir cette histoire, complètement démolis. Il n'en reste rien.

C'est donc ici, et tant mieux, que les sculptures d'Irmgard Sigg dressent leur défi, sur la splendeur wagnérienne de son nom."

Renaud Camus

 

 

sigg 1 NEW arches IIIsigg 2 NEW jetée  

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sigg 4 NEW tranchée dallée

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3 décembre-22 janvier

 

L’espace Arts plastiques présente une sélection de Dany Bloch

Travaux sur papier

 

« Aujourd’hui, l’intérêt des travaux sur papier n’est plus à démontrer. Des musée comme ceux d’Annecy ou de Lausanne, viennent de faire d’importantes expositions d’artistes travaillant sur papier ; et lors d’un symposium auquel participaient des industriels fabricant de papier, le CRACAP du Creusot a ouvert la porte à une infinité de possibilités, créant ainsi des liens entre le monde de l’art et celui des usines. »

Dany Bloch, catalogue de l’exposition.

 

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Source: catalogue de l'exposition prêté par M.Daugé

 

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25 août 2012 6 25 /08 /août /2012 06:47

 

8mai-4juillet 1982

 

L’art de la lithographie

 

 

 

«  Ces œuvres proviennent du fonds d’archives de l’imprimerie lithographique Bramsen. Elle n’est pas exhaustive, l’accrochage, que nous voulions cohérent, a exigé un choix qui tienne compte par ailleurs des différents aspects de l’art contemporain présentés depuis quinze ans à Villeparisis. »

Jacques Guillot

 

 

 

 

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28 septembre-28 novembre

Olivier Agid

 

 

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Olivier Agid est né en 1951 et vit à Paris.

 Plasticien, architecte (1976), DEA d’arts plastiques, thèse en esthétique, professeur à l’Ecole d’architecture de Clermont-Ferrand, à l’école des Beaux-arts du Havre, créateur de l’atelier Cités-Images.

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Anne Tronche, à propos de l’œuvre d’Agid:

 « Dans ces formes brutes, à peine dégagée d’une gangue primitive- où nous reconnaissons quelques familiarités avec la bande dessinée- se découvre une spontanéité irrationnelle qui équivaut à une contre-expertise de notre culture et de sa fonction normalisante. Comme dans toutes les visions convulsives, celles qui mettent à vif les peurs et les rêves d’un imaginaire lointain, il n’y a pas d’habillage, de raffinement, il y a une force qui va, sans explication ni justification. »  Catalogue de l’exposition

 

 

 

Source : catalogues des expositions ( prêt de M.Daugé)

 

 

 

 

 

 

 

 

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18 août 2012 6 18 /08 /août /2012 05:07

  

 

 

1982

 

 

 

ERRO

 

Du 20 février au 25 avril 1982

 

 

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Cette exposition comprend des œuvres anciennes et récentes présentées par séries.

Le catalogue est constitué par 8 lithographies originales qui, convenablement assemblées, forment une scène unique. Au verso de ces 8 lithographies, 7 informations ont été rédigées par Gilbert Lascault. L’exposition et le catalogue ont été conçus et organisés par Jacques Guillot.

 

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L'artiste peintre islandais Erró, de son vrai nom Gudmundur Gudmunson, est né à Ólafsvík le 19 juillet 1932.

 

Il étudie l'art de 1949 à 1954 à Reykjavik, puis à Oslo en Norvège et à Florence en Italie. En 1955, il entre à l'École de mosaïque de Ravenne. Il s'installe à Paris en 1958 où il rencontre des artistes, des écrivains et des critiques liés au mouvement surréaliste : Breton, mais aussi Matta, Brauner, Masson, Max Ernst, Man Ray, Miro et Duchamp

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Citations d’Erro

 

"J'avais douze ans, quand j'ai commencé à peindre et j'étais tout seul à la campagne."

"Le collage, c'est la partie la plus excitante de mon travail, la plus libre; c'est presque une écriture automatique. C'est là que je trouve des solutions formelles pour saturer l'espace, mon côté "all-over", comme on dit pour les artistes abstraits américains. Le collage c'est à la fois l'original et le modèle."

"J'utilise la technique rapide de la fresque que j'ai apprise en Italie. Il faut terminer l'image avant que la peinture ne sèche."

"Il n'est pas question de copier tout simplement le collage préparatoire, le projet se transforme au fur et à mesure que je le transpose sur la toile. C'est la main qui contrôle tout."

"Mon premier nom d'artiste était Ferro. Je l'avais trouvé à la suite d'un voyage en Espagne, en 1952. J'avais alors vécu une semaine dans un village, Castel del Ferro. J'avais trouvé ce nom très beau, d'autant plus qu'en islandais, "fer ro" signifie "la tranquillité qui part". Je ne savais cependant pas qu'à Montmartre il y avait un artiste brésilien, Gabriel Ferro. Or il y a une loi en France, de la période de Vichy, qui stipule que les étrangers ne peuvent pas prendre le nom d'un artiste déjà existant. J'ai donc eu un procès, que j'ai perdu deux fois. Avec Jean-Jacques Lebel, on a alors pensé écrire ce nom avec trois "r", mais cela n'a pas été accepté. Finalement, au tribunal, on a décidé d'enlever le "F". Cela m'a plu. Et en islandais "er ro" veut dire "maintenant c'est calme".

 

 

Source : catalogues des expositions ( prêt de M.Daugé)

 

 

 

 

 

Erro : vu par M.Nanne-Brahammar

 

« Erro est le pseudonyme du plus grand artiste contemporain de l’Islande. Depuis longtemps il a laissé l’ile d’Edda tissée de légendes et partage son temps entre Paris et Bangkok.

Sous le nom de Gudmundsen, Erro voit le jour en 1932 à Olafsvik en Islande. Très tôt résolu à s’exprimer par la peinture, il étudie les arts plastiques à l’Ecole des Beaux-arts de Reykjavik et ensuite celle d’Oslo. En 1953 déjà, le Nord devient pour lui trop étriqué et il commence son expédition conquérante dans plusieurs pays comme Cuba, en France, en Israel, en Italie, en Thailande, en Allemagne et aux Etats-Unis.

Là, il se heurte à des impressions neuves, des expériences nouvelles qui, dissoutes dans l’héritage de son pays natal, le rendent tout à la fois unique et contemporain.

Il a donc pu exposer dans le monde entier. Les Islandais ont, depuis longtemps, un vif intérêt pour les récits historiques, «  Heimskringla » de Snorri Sturlafson qui sont de célèbres chef-d’œuvres littéraires. Ce n’est peut-être pas chercher trop loin de prétendre qu’Erro, dans ses œuvres pop, continue aussi la tradition en décrivant, chapitre par chapitre, l’histoire contemporaine, mais les thèmes de ses séries sont culturels, politiques, techniques, traitant de questions brûlantes en mettant l’accent sur les problèmes des pays industrialisés en face des tragédies des pays en voie de développement, etc…Il est, en l’occurrence, très versé dans la teneur de ses objectifs et incontestablement tien ne lui échappe. Il prend rarement parti mais enregistre et traduit. Par cette langue fougueusement imaginative, l’art est ainsi revitalisé.

Les peintures d’Erro, aux racines pop américaines, possèdent aussi l’empreinte de ses ancêtres les Vikings, leur force primitive dans l’expression et leur vitalité farouche. Avec ses séries de tableaux, il se tourne vers un public sursaturé, stimulé par les mass media et la publicité. Son écriture associe la clarté de la série d’art populaire et des couleurs illustratives, aux irrationnelles incursions du collage. L’individu contemporain est dépaysé devant des compositions univoques et le rythme épique. Il est souvent bombardé par des impressions diverses éprouvant souvent la réalité comme subsidiaire. Le monde d’aujourd’hui peut sembler très éloigné du royaume des légendes de Heimskringla, mais dans son histoire, il est aussi question des mêmes cruautés, des mêmes intrigues et des mêmes injustices. »

Article paru dans Avenir de Villeparisis, février 1982, cité in extenso.( archives de l'association Villeparisis et son passé)

 

 

 

 

 

 

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10 août 2012 5 10 /08 /août /2012 04:28

Cartes de souvenirs de Villeparisis des années 1920

 

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CP: F.Gagnepain

 

 

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2 août 2012 4 02 /08 /août /2012 04:23

Les loisirs  autrefois

 

La pêche, la baignade, les promenades, le patronage 

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C.P: F.Gagnepain

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27 juillet 2012 5 27 /07 /juillet /2012 04:28

1981

 

 

GAMARRA,PENALBA

 

 

9 mai-28 juin 1981

JOSE GAMARRA

 

 

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José Gamarra est né en 1934 à Tacuarembo en Uruguay. Dès son plus jeune âge, il se passionne pour le dessin et la peinture. Il réalise sa première exposition alors qu’il n’a que treize ans.

 

 

 

 

 

 

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En 1959, il obtient une bourse du gouvernement brésilien pour s’initier à la gravure à Rio de Janeiro. Installé à Sao Paulo, il fait ses études au musée d’art moderne et

il fait ses études au musée d’art moderne et participe à la IIIe biennale des jeunes peintres de Paris où il obtient une bourse. Puis il s’installe en France avec sa femme, Dilma en 1963.

 

 

 

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« Chez Gamarra, le paysage dévoile un éventail de périodes historiques : il essaie de raconter l’évolution dans un paysage latino américain José Gamarra ne fait pas d’anachronismes, il confronte plutôt diverses périodes historiques au sein d’un même tableau.

La peinture de José Gamarra est un hymne à la liberté, elle dénonce toute forme d’oppression, des conquistadores espagnols aux entreprises modernes multinationales. La civilisation transparaît dans la nature avec des éléments et des sujets presque miniaturistes qui s’affrontent dans le combat du XXIe siècle pour la préservation de notre patrimoine mondial. »
 Source : Garance Cappatti

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ALICIA PENALBA

10 octobre-22 novembre 1981

 

 

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Alicia Penalba :

 

«  Je ne prends un matériau que s’il me laisse une liberté d’expression totale. Le marbre, la pierre sont des matériaux trop beaux qui m’inspirent un respect mystique, le fer se présent sous des formes préfabriquées (plaque, tige) qui entravent ma liberté d’expression. Tandis que l’argile est quelque chose de tout à fait anonyme, informe, qui prend dans la main la forme que vous voulez lui donner. Avant d’entreprendre une sculpture, je prends toujours un morceau de terre ou de plâtre, et je la construis en petit, je me laisse surprendre par le hasard, je découvre ainsi des propositions qui me correspondent et que je ramène à moi. Avec cette maquette les dimensions de la sculpture deviennent évidents, la sculpture se transforme en architecture….Je choisis alors le matériau en fonction de ce que je veux faire. »

 

Pour  Charles Spencer, « Alicia Penalba est  incontestablement la meilleure femme sculpteur des temps modernes. »

 

 

 

 

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Oeuvre de Penalba à la médiathèque de Villeparisis

 

 

 

Pour de plus amples informations sur la biographie et l’œuvre d’Alicia Penalba, voir les articles précédents consacrés aux artistes de Pietrasanta.

 

 

 

 

   

 

Travaux sur papier

5 décembre-31 janvier

10ème année

 

 

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« Depuis 10ans donc, j’essaie de faire partager au fidèle public du Centre le plaisir que j’éprouve à découvrir dans l’année des jeunes talents nouveaux, certains déjà très maîtrisée, d’autres encore hésitants, malhabiles donnant parfois  une impression de déjà vu, mais toujours pleins de promesses. »…. «  Chaque année la liste des exposants se renouvelle en fonction des nouveaux courants et des fluctuations du langage plastique qui, selon un mystérieux consensus, se répandent à travers toute la France comme à l’étranger. Une  certaine pérennité se retrouve cependant dans les deux grands courants de travaux axés, l’un sur un certain mode de figuration, l’autre, sur le signe et la couleur. »

Dany BLOCH

 

 

 

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Sources : catalogues des expositions ( prêt de M.Daugé.)

 

 

 

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