13 et 14 juillet 1924
CP: FG
Parc Honoré de Balzac
60 rue Jean Jaurès
77270 VILLEPARISIS
Ouverture tous les samedis matins
de 10h à 12h
et sur rendez-vous
Entrée gratruite
13 et 14 juillet 1924
CP: FG
Madame Laure Surville
Laure Balzac est née le 29 septembre 1800 à Tours.
Elle épousa à Bayeux, le 20 mai 1820, Eugène Midy de La Greneraye dit Surville, ingérnieur qu’elle rencontra à Villeparisis, alors qu’il participait à la construction du canal de l’Ourcq.
Ils eurent 3 enfants :
Sophie Eugènie Midy de La Greneraye 1823-1877
Valentine Laure Midy de La Greneraye 1826-1829
Jeanne Midy de La Greneraye 1830-1897
Madame Surville fut la sœur préférée de l'écrivain,et elle publia une biographie après sa mort : « Balzac, sa vie et ses œuvres » d’après sa correspondance.
Critique et admiratrice de l’œuvre de son frère dont elle fut la confidente intime, elle a édité plusieurs ouvrages dans lesquels elle a dissipé les idées fausses qui se répandaient sur l’« originalité » de son frère, qui lui a dédié Un début dans la vie (1842).
Balzac rend un hommage appuyé à sa sœur pour le Voyage en coucou. Et Laure Surville publiera plus tard sa nouvelle initiale sous la signature de Laure en 1854. L'écrivain dédicace ainsi Un début dans la vie à sa sœur :
« A Laure. Que le brillant et modeste esprit qui m'a donné le sujet de cette scène en ait l'honneur. Son frère. »
Elle a aussi écrit des textes qui ont servi de base à certains romans de Balzac" écrits à quatre main. "C'est le cas du « Voyage en coucou », que Balzac transforma en : Un début dans la vie, paru en feuilleton dans la revue la Législature sous le titre le Danger des mystifications en 1842, puis en 1845 dans la deuxième édition Charles Furne de la Comédie humaine, classé dans les Scènes de la vie privée.
Elle décéda en 1871 à l’âge de 71ans.
Sources: Balzac ( archives de la Société d'histoire au Musée)
Eugène Midy de La Greneraye dit Surville
Eugène Midy de La Greneraye dit Surville a habité Villeparisis quelque temps et est connu pour deux raisons: il a participé, en tant qu’ingénieur, à la construction du canal de l’Ourcq et comme époux de Laure, sœur d’Honoré de Balzac, rencontrée à Villeparisis.
Il est né le 5 juin 1790 à Rouen, fils de Catherine Allain dit Surville, actrice et fils naturel d’Auguste Louis Eugène Midy de la Greneraye, mort le 9 octobre1789 (reconnu des œuvres de son frère décédé par Louis Emmanuel Midy d'Andé, écuyer, qui constitua une rente en faveur de la mère et du fils naturel)
Un jugement du 14 ventôse an II lui reconnut le droit de succéder à son père.
Le 20 novembre1808 il entre à l’école polytechnique sous le nom d’Allain dit Surville.
En 1814, il est lieutenant de génie.
En 1817, il est affecté au Canal de l’Ourcq et réside à Villeparisis.
En 1820, il fait valoir ses droits héréditaires au nom de Midy de la Greneraye et à l’héritage paternel.
Le 20 mai 1820, il épouse à Bayeux Laure de Balzac, sœur d’Honoré de Balzac, qu’il avait rencontrée lors de son séjour à Villeparisis.
Portrait de Laure Balzac enfant (Maison de Balzac, Paris)
Laure Balzac est née le 29 septembre 1800 à Tours et est décédée en 1871 à l’âge de 71ans. Ils eurent 3 enfants :
Sophie Eugènie Midy de La Greneraye 1823-1877
Valentine Laure Midy de La Greneraye 1826-1829
Jeanne Midy de La Greneraye 1830-1897
Sophie Surville, née en 1823, deviendra la femme de Jacques Mallet. La seconde fille, Jeanne, épouse l'avocat Louis Duhamel (1830-1897).
Le Canal de l’Ourcq
En 1821, Surville est nommé à Bayeux en qualité d’ingénieur 2ème classe.
En 1829, il quitte l’administration des Ponts et Chaussées pour entrer à la Société d’études du canal latéral à la Loire d’Orléans à Nantes, mais ce projet ne fut jamais réalisé.
A sa mort, en 1867, sa veuve et ses filles renoncèrent à sa succession probablement parce que le passif devait dépasser l’actif.
Maison de la Famille Balzac à Villeparisis
Honoré de Balzac et Surville se rencontraient pendant les soirées chez les parents de Balzac où quelquefois Honoré lisait ses premières œuvres et demandait l’opinion des auditeurs. Dans la biographie de Balzac par , Surville est non seulement mentionné comme auditeur, mais on voit qu’il prend part aux discussions.
Les parents Balzac
« My father voiced the consensus of opinion when he proposed that they should have Cromwell read by some competent and impartial authority. M. Surville, engineer of the Ourcq Canal, who was later to become Honore's brother-in-law, suggested a former professor of his at the Polytechnic School. (Mlle. Laure de Balzac was married in May, 1820, one month after the reading of Cromwell, to M. Midy de Greneraye Surville.)
Traduction:
Mon père exprima l’opinion générale quand il suggéra de faire lire Cromwell à une autorité compétente et impartiale. M Surville, ingénieur au Canal de l’Ourcq, et qui devait ensuite devenir le beau-frère de Balzac, suggéra de demander à un de ses anciens professeurs à l’Ecole Polytechnique. (Melle de Balzac fut mariée en mai 1820, un mois après la lecture de Cromwell, à M.Midy de Greneraye Surville).
Plus tard, Balzac dédia le roman La vielle fille à son beau-frère qu’il appréciait comme le souligne la dédicace sur la page de garde : « Comme un témoignage de l’affection de son beau-frère».
Détail de la page de garde
Sources : Archives du Musée
Charles Emile JACQUE
1813-1894
Charles Émile Jacque est né à Paris le 23 mai 1813 et mort à Paris le 7 mai 1894
Il fut un des premiers peintres à quitter la ville pour la forêt de Fontainebleau où il contribua à créer L’Ecole de Barbizon. Ce fut aussi un membre fondateur et influent du mouvement « Men of 1830 », appelé aussi l’Ecole française du paysage, groupe d’artistes qui, poussé par la Révolution de 1830, cherchait de nouvelles formes dans la peinture de paysage
Charles Jacque fut aussi un graveur reconnu, sur bois, en taille douce et à l’eau-forte, génial touche à tout, auteur d’un ouvrage illustré qui fait encore autorité « Le Poulailler, monographie des poules indigènes et exotiques (1869) », et a été un des deux « géants », l’autre étant Jean-François Millet, qui avec Théodore Rousseau décidèrent du choix de Barbizon comme haut lieu de la création artistique, véritable Béthléem de la peinture moderne, comme l’écrivait au siècle dernier le Peintre Jules Breton
Caricaturiste de talent, graveur réputé ayant illustré de nombreux ouvrages (Paul et Virginie, Les Contes de Perrault, Œuvres de Shakespeare, de Dickens, de Balzac, d’Eugène Sue, de Victor Hugo, des ouvrages de La Pléiade…, ses eaux-fortes exposées au salon de 1849 lui valurent (parmi bien d’autres) cette élogieuse critique de Baudelaire, rapportée par Pierre Miquel : « M. Jacque est une réputation nouvelle qui ira toujours grandissant, espérons-le. Son eau-forte est très hardie et son sujet très bien conçu. Tout ce que fait M. Jecque sur le cuivre est plein d’une liberté et d’une franchise qui rappelle les vieux maîtres. On sait, d’ailleurs, qu’il s’est chargé d’une reproduction remarquable des eaux-fortes de Rembrandt »
Médaillé d’or comme Peintre et Grand Prix de Gravure à l’Exposition universelle de 1889, si Jacque a séjourné en Angleterre, en Normandie, en Bretagne, en Bourgogne, en Provence, à Montmartre, et bien entendu à Barbizon, il a aussi réalisé à Annet sur Marne et dans ses environs, nombre de ses oeuvres : scènes champêtres et animalières, tableaux et gravures, en s’intéressant notamment à l’industrie du plâtre, à l’occasion d’une visite, longuement décrite dans le « Magasin pittoresque » en 1867, rapportée par Pierre Olivier Fanica et Joëlle et Patrick Pallu in « Souterrains et Carrières d’Annet sur Marne, DMI Edition, 1995 », : Dessins gravés sur bois : Four à plâtre, Carrière du Clos Le Roy, Plâtrière du Clos Le Roy.
Ses œuvres se trouvent non seulement en France (musée d’Orsay) mais aussi aux Etats-Unis (Metropolitan Museum ) New York, à Chicago, Dallas, ainsi qu’au musée de L’Ermitage de Saint-Petersbourg.
C’est par l’entremise de Camille Flers qui séjournait fréquemment à Annet que Charles Jacque a acheté en 1865 un pré au bord de la Marne au lieudit La Fontaine aux Epuisards, Chemin de l’Ile Demoiselle.
Il y construisit en 1867 une grande maison avec dépendances qu’il habita. Cette propriété au pied de la rivière, après avoir été donnée à son fils Emile, passée ensuite de mains en mains, outragée par le temps, a été restaurée il y a peu par un passionné.
Deux fils de Charles Jacque, Emile (1848-1912) et Frédéric (1859-1931), furent d'excellents peintres paysagistes et animaliers
Sources : Artcyclopedia (traduction de Danielle Thénault)
Site historique de la seine et marne.com/ histoire/.barbizon
Site de la commune d’Annet sur Marne
CAMILLE FLERS
1802- 1868
Né le 18 janvier 1802 à Paris, fils de Jean Charles Flers caissier puis directeur de la manufacture de porcelaine Nast et de Marie Thérèse Bloufflerd originaires d’ Annet sur Marne, Camille Flers fut l’élève de Joseph François Pâris (1784–1871).
Il s'affranchit vite du classicisme de son maître par ses paysages d'un réalisme sincère. En 1831 il présenta au salon le "Village de Pissevache". Il partit au Brésil en 1821, engagé comme cuisinier sur le bateau. A Rio de Janeiro, il fut également engagé comme cuisinier puis comme peintre et enfin comme danseur au théâtre impérial. Il revint en France en 1823, en passant par Cadix, se maria à Paris le 11 novembre 1826 avec Louise Adèle Clauss, fille de Jean Marx Clauss, fabricant de porcelaine rue Pierre Levée à Paris et de Odille Seeger fille et petite fille de peintres et chimiste en porcelaine et faïence de la manufacture de Niderviller.
Il figura au Salon de 1831 à 1863. Flers alla travailler en pleine nature et conçut ses plus belles toiles. Fait Chevalier de la Légion d’Honneur en 1849, il eut pour élève Louis Cabat, peintre célèbre de Barbizon.
A partir de 1848 il fut considéré comme un maître du mouvement réaliste, comme un des précurseurs de l'Ecole de Barbizon. Il est répertorié par le Benezit. Pierre Miquel, dans son ouvrage "Le Paysage français au XIX siècle 1824-1874 L'Ecole de la Nature" le cite abondamment.
Il mourut le 27 juin 1868 à Annet sur Marne.La tombe de Camille Flers, se trouve au cimetière du Père Lachaise.
Camille Flers, à ses débuts décorateur de porcelaine, en même temps qu’artiste peintre, a peint en Normandie, sur les bords de la Seine ou de l’Oise, mais beaucoup aussi à Annet où il était propriétaire, et dans les environs :
Moulin de Chelles (1840), La Marne (Pastel, 1849), Bain de dames à Annet (pastel), Arbres à Annet (1850), Printemps sur la Marne (1857), Moisson (1857), Saules sur la Beuvronne (1859), Moisson à Fresnes (1859), Ile Henriette (1861), Meules (1861), Jardin de Flers, Bras de l’Ile Henriette, Environs d’Annet, Moulin à eau sur la Beuvronne, Cour d’entrée du château d’Anet, Plaine d’Annet
Rue de Normandie
paysage près d'Annet
fin de journée
Le bac
Paysage fluvial
Source : site de la mairie d’Annet sur Marne
Site : amis et passionnés du Père Lachaise
Témoignage sur Joseph ROSSI
Ce peintre était un sentimental et un poète. Il avait compris le sens tragique du destin qui courbe et attache sur la glèbe ancestrale aussi bien l’homme que l’animal. C’était aussi un mélancolique et un tendre.
Il était né en Suisse en 1892, il s’était fait naturaliser français parce qu’il aimait par-dessus tout les champs d’Ile de France, de Brie, de Sologne, de Beauce. Il avait borné son rêve à vivre parmi les paysans et à chanter à sa manière, à illustrer plutôt, leur rude effort.
C’était plutôt un artiste qui s’exprimait à l’aide du pinceau, mais en des tonalités monocordes qui faisait tantôt assimiler son art à celui de Rafaelli, à cause du pittoresque de ses grisailles blondes, et à celui de Carrière
Les motifs que choisissait Joseph Rossi étaient des plus humbles : retour à la ferme de chevaux fourbus, ou bien un champ immense, borné par une ferme minuscule, un arbre solitaire…
Paysages attristants suant la mélancolie dont l’humilité est aggravée encore par un coloris monochrome, un frottis de pinceau mordoré qui enveloppe de son suaire un dessin sobre et presque schématique résumant les grandes lignes expressives de la nature
Chevaux rentrant au village
dessin
La terre
Joseph Rossi avait compris toute cette tristesse, cet accablement des êtres et des bêtes voués à la même besogne journalière, sans possibilité jamais d’attirantes aventures qui excitent l’esprit et font battre le cœur plus fort.
Poésie, moyen extra pictural, truchement littéraire peut-être, mais qui vous empoigne quand même sans l’attrait chantant des couleurs.
Joseph Rossi restera le peintre de la grand’pitié, du labeur rural et des campagnes résignées au dépeuplement.
U n artiste qui a disparu trop tôt avant d’avoir pu réaliser l’œuvre qu’il rêvait
La maison abandonnée
Le dimanche en banlieue
Lisière de banlieue
Le facteur
Vie provinciale
Ce texte est un résumé de l’article de Georges Turpin publié en septembre 1930 dans la revue Les Primaires n°52
Joseph ROSSI
1892-1930
Joseph Rossi naquit dans le Jura bernois le 29 janvier 1892. De bonne heure il montra des dispositions marquées pour le dessin. A neuf ans déjà il exécutait des croquis au crayon. Après trois années passées chez un décorateur à Genève, tout en suivant les cours de l’Ecole des Beaux-Arts, il manifesta le désir de venir étudier à Paris.
Il étudia d’abord chez Gabriel Ferrier( 1847-1914) qui ne le comprit pas et ne put admettre l’influence que les gravures japonaises, en particulier les œuvres d’Hokusai exerçait sur lui.
Après la Première Guerre mondiale, Rossi se réfugia à la campagne, à Villeparisis. Rossi avait enfin trouvé la région idéale, la source réelle de son inspiration.
A cette époque, il commença à communiquer avec les humbles, à vivre avec eux, à se pencher sur leurs douleurs simples, leurs joies brèves.
Joseph Rossi n’accepta jamais les formes confuses et incohérentes de la nature ; il voulait que ses tableaux s’ordonnent comme une architecture aux masses bien équilibrées, aux lignes croisées
Neige à l'entrée de Villeparisis
Villeparisis
Dans une longue collection de toiles figuratives et mélancoliques d’une précision très dépouillée mais très expressive, Rossi figure les paysages et les gens de Villeparisis : une campagne grise, des ouvriers sans mouvement, des femmes en noir, des chevaux fourbus, tout un monde où l’on perçoit une immense résignation, presqu’un profond désespoir.
Retour à la ferme
Paysage de banlieue, Villeparisis
Joseph Rossi était sociétaire de la Société des Artistes Indépendants depuis 1920 et y exposait régulièrement ainsi qu’au salon d’Automne depuis cette époque et à l’étranger. Les musées de Philadelphie et de New York possèdent de ses œuvres.
Alors qu’en mai 1930, Joseph Rossi achevait de peindre La veuve qui porte un bouquet au cimetière, il trouva la mort en essayant de sauver son épouse de la noyade. Il avait trente huit ans. Il fut enterré dans le vieux cimetière de Villeparisis.
La grand-mère
dernier tableau de Rossi
La veuve portant un bouquet au cimetière
Sources : Joseph Rossi par Jean-Paul Dubray ( musée de la Société d’histoire à Villeparisis)
Villeparisis et son histoire
Pierre-Denis Bergeret
1844-1910
La commune de Villeparisis est heureuse d'avoir accueilli un peintre aujourd'hui peu connu du public, mais qui de son vivant jouissait d'une certaine notoriété.
Il s'agit de Pierre Denis Bergeret né en 1844 dans la commune. Bergeret, fils d'un vigneron de Villeparisis, s'installa dès son adolescence à Paris pour suivre ses études de peintre.
détail
A compter de 1874, Bergeret connut un honnête succès et jusqu'à sa mort exposa chaque année une ou plusieurs toiles au Salon officiel. Il reçut de nombreuses distinctions de 1875 à 1900 et même la légion d'Honneur.
Bergeret est mort à Paris en 1910, il repose au cimetière de Villedieu dans l’Indre ( dont son épouse était originaire), sous une stèle que couronne son buste et que décore une palette de bronze.
Son œuvre :
Il fréquenta plusieurs grands peintres de l’époque, notamment Eugène Isabey ( 1804-1866), fils du portraitiste de l’Empire qui s’était distingué par ses marines et ses toiles de genre. Parmi d’autres influences, on peut citer celle de Jules Lefebvre (1836-1912) qui participa à la décoration du nouvel Hôtel de Ville de Paris.
De ces tableaux, aujourd’hui dispersés dans de nombreux musées de France et à l’étranger, on retiendra : Quand vous aurez fini ! ( musée de Remiremont) qui restitue dans un clair-obscur la fiévreuse industrie d’une cuisine de grand restaurant.
"Quand vous aurez fini" ( copie visible au musée de la société d'histoire de Villeparisis)
crevettes
artichauts cuits
nature morte
nature morte au melon
plat d'asperges
raisins
sea food
Sources:Villeparisis et son histoire
Archives de Seine et Marne
Château de Grosbois
plan d'intendance de 1782
détail montrant l'emplacement de Grosbois
La date de la fondation du prieuré de Grosbois à l’est de Villeparisis n’est pas connue avec précision, quelques éléments le feraient remonter à l’époque médiévale.
C’est en 1648, dans un pouillé imprimé à Paris que le prieuré de Grosbois fait sa première apparition.
Selon toute vraisemblance, ce sont des moines venus de Gournay qui occupèrent en premier lieu ce prieuré dès le XIIème siècle, d’après Les Essais publiés chez Michelin en 1829 : Louis VI aurait confirmé en 1134 la concession faite à Gournay.
Ce prieuré à moitié en ruines servit d'ermitage à Jean de la Vergne à partir de 1698. Un second ermite le rejoignit et cette petite communauté vivait sur le territoire de Villeparisis.
La chapelle Notre-Dame, reste du prieuré, fut longtemps un lieu de pèlerinage, mais elle est depuis tombée à l’abandon et est maintenant en ruines.
Vous trouverez des récits et des descriptions de ces pèlerinages sur le blog : www.claye-souilly-decouverte.com
La chapelle vers 1910: on distingue la Vierge polychrome qui ornait le sanctuaire
La chapelle en 1963
Le mur de la chapelle en 2005
Tout près du prieuré de Grosbois, mais hors du territoire de Villeparisis proprement dit, se trouvait le château et la ferme de Grosbois dont les possesseurs étaient paroissiens de Villeparisis.
Vers 1750, il appartenait à un magistrat, M. de Jassau et à la veille de la Révolution au seigneur de Claye, le duc de Polignac. Celui-ci a émigré pendant la révolution, et le domaine a été vendu comme bien national, le château fut séparé de la ferme et il n’est plus possible de reconstituer la suite des propriétaires. Au début du 20ème siècle le château était encore très beau, mais il tomba en ruines entre les deux guerres
La ferme, elle, fonctionna jusqu'en 1950.
Le château
La ferme
L'ancienne ferme en 2005
Sources : Villeparisis et son Histoire
Archives de Seine et Marne
C.P : F.G Photos: H.T.
Le château de Morfondé
Le domaine de Morfondé se trouve à l’est de Villeparisis à l’extérieur du village. L’étymologie fait l’objet de discussions ; l’insalubrité primitive du lieu pourrait justifier le rapprochement que l’on a fait avec la « morfondée », une maladie du cheval comparable à la morve. On n’identifie les propriétaires qu’au début du XVIIIème siècle, alors que le domaine devait être exploité depuis plusieurs siècles. En effet le 18 mai 1701, un premier acte de vente décrit le château comme une très grande maison au milieu de 28 hectares
Plan d'intendance du 17 septembre 1782
détail du plan d'intendance
Le château vers 1910
Il fut la possession de la famille de Chalabre jusqu'à la Révolution. Après avoir connu divers propriétaires durant les XIXe et XXe siècles, dont un éditeur parisien Charles-Louis Panckoucke, illustre libraire parisien célèbre pour avoir publié une importante collection bilingue des classiques de l’Antiquité.
En 1829, Morfondé appartenait à Monsieur Guillon et était occupé par la Baronne de Rignon. Au début du XXème siècle, un châtelain nommé Hamon se faisait porter des brioches par les écoliers de Villeparisis. Depuis le château a appartenu à Louis Debrise, négociant en rhum et liqueurs à Saint-Denis, puis il fut acquis en 1937 par l'Armée du Salut qui en fit d’abord une maison de retraite, puis un centre d'apprentissage agricole, horticole pour jeunes garçons en difficulté. Encore aujourd’hui, le château de Morfondé accueille une centaine de garçons et filles.
La ferme
au XXIème siècle
Sources : Villeparisis et son histoire
Cartes postales : F.G
Archives de Seine et Marne