Quelques résultats scolaires publiés dans le bulletin municipal officiel de Villeparisis en 1939
Ecoles de la rue de Ruzé, Anatole France et Séverine
Parc Honoré de Balzac
60 rue Jean Jaurès
77270 VILLEPARISIS
Ouverture tous les samedis matins
de 10h à 12h
et sur rendez-vous
Entrée gratruite
Quelques résultats scolaires publiés dans le bulletin municipal officiel de Villeparisis en 1939
Ecoles de la rue de Ruzé, Anatole France et Séverine
Photos de Classe de l'Ecole Séverine
1935
1941-1942
1942
1942
1953-1954
Classe de fin d'études
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Vous pouvez retrouver ces photos de classe,
ainsi que de nombreuses autres
Au Musée de la Société d'Histoire "Villeparisis et son Passé"
Parc Honoré de Balzac
60 rue Jean Jaures
77270 Villeparisis
Ouvert le samedi matin de 10h à 12h
Qui était Séverine ?
Séverine, née Caroline Rémy, épouse Guebhard, née le 27 avril 1855 à Paris et morte le 24 avril 1929 à Pierrefonds, est une écrivaine et journaliste libertaire et féministe française.
Fille d’un fonctionnaire à la Préfecture de police, Caroline Rémy était séparée de son premier mari (Montrobert) dont elle eut un fils. Quand le divorce fut autorisé en France, elle devint la compagne d’Adrien Guebhard (1849-1924), professeur de médecine, issu d’une famille suisse fortunée, qu’elle épousa en 1885. Elle eut avec lui un autre fils, Roland
Elle rencontra Jules Vallès à Bruxelles en 1879 et devint sa secrétaire. Grâce à l’aide financière du docteur Guebhard, elle lui permit de relancer Le Cri du peuple, dont elle reprit la direction après la mort de son fondateur, mais qu’elle quitta en 1888 à la suite d’un conflit avec le marxiste Jules Guesde.
Tombée amoureuse de Georges de Labruyère en 1885, journaliste à L'Écho de Paris, elle vécut avec lui jusqu’à sa mort en 1920, avant de reprendre la vie commune avec son second mari qui mourut en 1924.
En 1897, elle publia, sous le nom de plume d’Arthur Vingtras, des chroniques libertaires dans La Fronde, le quotidien féministe de la journaliste féministe Marguerite Durand avec qui elle était très liée. Elle continua à écrire pour d’autres journaux dans lesquels elle défendait l’émancipation des femmes et dénonçait toutes sortes d’injustices sociales, y compris l’affaire Dreyfus aux côtés de Mécislas Golberg. Elle soutint certaines causes anarchistes telles que la défense de Germaine Berton et elle a participé aux efforts afin de sauver Sacco et Vanzetti en 1927.
Pacifiste, elle condamna l’« Union sacrée » en 1914 et adhéra au Parti socialiste SFIO en 1918. Collaboratrice à l'Humanité, elle adhéra en 1921 au Parti communiste mais elle se vit obligée de le quitter lorsqu’on la somma de rompre avec la Ligue des droits de l’homme qu’elle avait contribué à créer. contre la loi sur l’organisation générale de la nation pour le temps de guerre abrogeant toute indépendance intellectuelle et toute liberté d’opinion, aux côtés d’Alain, Lucien Descaves, Louis Guilloux, Henry Poulaille, Jules Romains… En 1927, elle signa la pétition parue le 15 avril dans la revue Europe contre la loi sur l’organisation générale de la nation pour le temps de guerre abrogeant toute indépendance intellectuelle et toute liberté d’opinion aux côtés d’Alain, Lucien Descaves, Louis Guilloux, Henry Poulaille, Jules Romains.
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En 1931, lorsque l’école Séverine (école pour les filles) ouvrit ses portes, elle était dirigée par Melle Simon. L’école maternelle ne fut construite que quelques années plus tard.
Les demoiselles Simon se partageaient les classes des plus âgées. Toujours vêtues d’une longue robe de crêpe noir, imposantes, elles trônaient sur leur chaise en haut d’une estrade. L’aînée avait en charge les élèves du certificat d’études et du cours supérieur, tandis que sa cadette s’occupait de la classe précédente divisée, elle aussi en deux années.
Au cours de la période 1932-36, on pouvait voir dans la cour de récréation de l’école Séverine, en particulier : Colette Desnos ; Alice Guyot, Janine Malevergne, Janine et Paulette Arpin, Lucienne et Jacqueline Simon, Odette Delorme, Jacqueline Périnel, Appoline Berthou, Janine et Suzanne Savin, Pezin, Le Tohic, Rachel Delacre, Rouquette, Odette Montel, Odette et Louisette Coppens, Jacqueline Emmanuel, Odette Vaudequin, Simone Dauge, Maria et Adda Coperchini, Marguerite Traversino, Suzanne Mangeon, Rolande Treillard, Warembourg, les sœurs Montagne, Jacqueline Fettah, Simone Pierret, Mireille Baquet et sa sœur, et combien d’autres encore.
1931/32 année d'ouverture, classe de Melle Durin
Directrice: Melle Simon,
Lors de la distribution des prix en fin d’année scolaire, les élèves de chaque classe (garçons et filles réunis) exécutaient des chants, jouaient des extraits de comédies de Molière ou bien rythmaient des danses. En 1936, les filles du cours supérieur, habillées en Sévillanes, montrèrent leur talent de danseuses espagnoles. Ce fut sûrement le plus beau spectacle auquel assistèrent les membres du conseil municipal, l’inspecteur primaire, les enseignants et les parents.
Sources : Villeparisis et son histoire
Villeparisis Jadis et Naguère et Villeparisis Au fil du temps de Jacques Lime
Cartes Postales : F.Gagnepain
Qui était Anatole France?
Paris, 16 Avril 1844 - 12 Octobre 1924
Anatole France était un grand écrivain français, auteur de romans, contes, poèmes, pièces de théâtre, essais, chroniques et articles. De son vrai nom Anatole François Thibault, il publia son premier roman à l'âge de huit ans.
Il prit "Anatole France" comme pseudonyme car son père, qui tenait une librairie, la "Librairie de France", était appelé Monsieur France par ses clients.
Il connut son premier grand succès en 1881 avec " Le crime de Sylvestre Bonnart". Il fut élu à l'Académie Française en 1896, puis obtint le Prix Nobel de littérature en 1921. Il est considéré comme l’un des plus grands écrivains de la Troisième République et un des plus importants critiques littéraires
Il devint l’une des consciences les plus significatives de son temps, s’engageant en faveur de nombreuses causes sociales et politiques du début du 20ème siècle : co-fondateur du journal l'Humanité, parrain de la Ligue des Droits de l'Homme. Lors de l'affaire Dreyfus, il prit parti pour sa réhabilitation.
Son oeuvre
1852 Nouvelles pensées et Maximes chrétiennes.
1868 Alfred de Vigny.
1873 Poèmes dorés .
1881 Le crime de Sylvestre Bonnard .
1885 Le livre de mon ami .
1893 La Rôtisserie de la reine Pédauque .
1908 L'île des Pingouins .
1912 Les Dieux ont soif .
1914 La Révolte des anges.
1918 Le Petit Pierre.
1931 - Année d'ouverture de l'école Anatole France
1933-1934: Classe de Monsieur Pierret
L’école à Villeparisis dans les années 30
Anatole France et Séverine
En 1931, du fait du développement des lotissements et de l’arrivée à Villeparisis de nombreux jeunes ménages, évidemment pourvus d’enfants d’âge scolaire, l’école de la rue de Ruzé devint trop petite et fut doublée du groupe scolaire Anatole France et Séverine. M.Pierret, alors instituteur, fut nommé directeur de la nouvelle école Anatole France, Melle Simon, directrice de Séverine et l’ancienne école de la rue de Ruzé passa sous la direction de M et Mme Alexis Coste.
Le groupe scolaire Anatole France - Séverine ouvert en 1931. Il s’est d’abord appelé «Villeparisis lotissement».
Sources : Villeparisis et son histoire
Villeparisis Jadis et Naguère et Villeparisis Au fil du temps de Jacques Lime
Cartes Postales : F.Gagnepain
Vers 1927, le docteur Théophilidès, d’origine grecque, s’installa près de la gare au début de l’avenue Eugène Varlin. Les lotissements de l’Arneuse s’étaient peuplés, une pharmacie s’était construite sur la place du marché et les soins se sont rapidement modernisés.
Comme très peu de personnes avaient le téléphone, les gens du Vieux Pays ayant besoin du médecin se faisaient inscrire au bar de la Mairie ou au bureau de tabac de l’avenue Jean Jaurès.
Au coin de la rue Lefèvre, derrière les écoles, le dispensaire d’hygiène sociale, actuel foyer Lecomte, construit à la même période que les écoles.
Source : Villeparisis, mémoire en images
Villeparisis et son histoire
Jacques Lime : Villeparisis au fil des temps
CP : F.Gagnepain
Le bureau de poste créé le 1er novembre 1784 avait été supprimé par arrêté le 23 juin 1797. Le courrier partait des bureaux les plus proches : Livry et surtout Claye. Le bureau de Claye avait été ouvert vers 1710.
Vers 1855, Villeparisis eut son bureau ; en 1862, la directrice était Melle Berthiot. En 1880, le télégraphe fonctionna, mais le téléphone n’entra en fonction qu’après 1900.
Ce bureau était situé dans la mairie, rue de Ruzé
Avec la création des lotissements et l’arrivée de nombreux villeparisiens, la poste fut tranférée dans un autre bâtiment, situé rue de la Gare, à proximité de la vieille ferme.
Cette carte, datée de l’été1932, est signée par Josette Contad. De gauche à droite, nous avons :
Renée Sauterre, X, Madame Contad, Mesdames Dufresnoy et Suzanne Ravera, Monsieur et madame Baudry. Le petit garçon est Jean Decelle, de qui nous tenons ces renseignements.
Autre vue de la poste: à droite, l'entrée du personnel et à gauche, l'entrée de la clientèle. Avec quatre clients, la salle était bondée; il n'y avait que deux guichets, puis plus tard, une cabine téléphonique fut installée.
Le commissariat sera construit entre le second et le troisième poteau à droite, sur le même trottoir que la poste. En face, cette maison était déjà un café.
Sources : Villeparisis, Mémoire en images
Fête des 13 et 14 juillet 1924
La banderole porte l'inscription: "Union reneusienne - Grande Fête - Soyez les bienvenus"
La Reneuse ou Arneuse est une petite rivière située à proximité du canal.
Devant la fanfare une petite fille ouvre la marche. On apercevoit la gare au fond à droite, cette vue est prise sur le pont du canal. L'étendard porte "Amicale d'Aubervillers".
Départ de la course organisée par l'Union sportive villeparisienne, créée le 29 décembre 1923, pour développer la jeunesse par tous les sports. Le siège social se trouvait au café des sports.
Arrivée de la course des 6 kilomètres.
Cela tenait plus du cross country que de la course sur piste, l'état des chemins à travers les bois ou sur des routes pavées rendant la course encore plus difficile. Ces 6 kilomètres correspondent au tour de Villeparisis en passant par la rue de Vaujours, la rue Jean Jaurès et retour par la rue de la gare.
Devant l'hôtel restaurant du Gros-chêne - Boulevard maritime (actuellement boulevard Marcel Sembat)
Une précision : boulevard Maritime, non pas que cette rue menait à la mer, mais d'après des renseignements, un propriétaire aurait vendu ses terrains situés sur cette voie au profit d'une oeuvre aidant les familles de marins morts en mer.
le mât de cocagne
La course en sac
Jeu de la poêle à frire:
On met de la suie bien grasse au fond d'une poêle, on fixe en son centre une pièce de monnaie, on attache la poêle par la queue assez haut. Le but du jeu est de récupérer la pièce uniquement par la bouche.
Le jeu du baquet
Le lancement du poids
On remarque le marquage au sol, au centre de la photo, des cailloux régulièrement espacés indiquent la distance du jet.
Départ de la course à la nage:
Une simple barque en travers du canal sert de tremplin aux nageurs.
Arrivée d'une course de natation de 200 mètres devant la maison du garde-canal
Course des 600 mètres
Cartes postales : F.Gagnepain
André Marty né le 6 novembre 1886 à Perpignan, et mort le 23 novembre 1956 à Toulouse, était un homme politique français . Condamné aux travaux forcés comme mutin de la Mer Noire (1919), libéré en 1923 , élu au Comité Central (1925) puis au bureau politique du Parti communiste, député (1924-1955) ; conseiller municipal de Paris, secrétaire de l’Internationale communiste (01935-1943), chargé d’organiser les Brigades Internationales puis délégué spécial du ministère espagnol de la Guerre ( 1936-1939), un des trois secrétaires de la délégation du Comité Central à Alger ( 1943-1944), un des secrétaires du P.C.F. de 1945 à1952 ; exclu du Parti communiste en janvier 1953.
Officier mécanicien à bord du torpilleur d’escadre « Protêt », après l’armistice du 11 novembre 1918, son navire fait partie de l’escadre envoyée devant Odessa pour combattre la Révolution russe. Marty, qui aurait demandé, sans succès à quitter l’armée en novembre 1918 et en janvier 1919, fut au cœur des mutineries connues sous le nom de Révolte de la Mer Noire. L’arrestation de l’officier mécanicien André Marty, le 16 avril, précéda la révolte. Le Conseil de guerre le condamna, le 5 juillet, à 20 ans de travaux forcés, 20 ans d’interdiction de séjour et à la dégradation militaire. L’opinion se mobilisa pour l’amnistie des mutins de la Mer Noire et particulièrement celle d’André Marty. Divers comités se formèrent avec l’appui de la C.G.T. et celle du Parti communiste après sa création en 1920. L’action se développa si bien qu’une première amnistie, le 27 juillet 1922, libéra tous les mutins…à l’exception d’André Marty. Devant la campagne populaire en sa faveur, il est gracié le 20 juillet 1923 par le Conseil des ministres, il avait été libéré de la centrale de Clairvaux trois jours plus tôt. Il participe alors à des rassemblements organisés par des communistes, des socialistes et des syndicalistes, en particulier à Perpignan le 22 juillet avec 5000 personnes.
C’est à ce moment que se place la carte postale ci-dessus. Le 12 août 1923, il y avait un peu plus de trois semaines qu’il était sorti de prison, pourquoi y avait-il eu un rassemblement à Villeparisis plutôt qu’ailleurs ? qui en avait pris l’initiative ?
Article publié dans le Bulletin de liaison des adhérents de la Société d’histoire locale N°46
Source : Article André Marty de Jean Maitron et Claude Pennetier in Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier
Carte postale :François Gagnepain
Le café de Bois Fleuri
pré fleury
Source : Villeparisis en cartes postales anciennes
C.P :F.Gagnepain