C.P :F.Gagnepain
Parc Honoré de Balzac
60 rue Jean Jaurès
77270 VILLEPARISIS
Ouverture tous les samedis matins
de 10h à 12h
et sur rendez-vous
Entrée gratruite
C.P :F.Gagnepain
L’usine et les carrières ont employé une main d’œuvre importante. Une voie ferrée reliait les usines Lambert à la gare et au port, elle sert de frontière entre les deux communes et les deux départements : l’usine est à Vaujours.
Source : Villeparisis, mémoire en images. Cartes postales de F.Gagnepain
L’usine LCH, peinture et vernis, entre le canal et la voie ferrée, a quitté ce site suite au développement à proximité des communes de Villeparisis et Mitry-Mory. Elle fut remplacée par les usines Labat, produits pharmaceutiques, puis divisée en plusieurs lots.
Au début du 20ème siècle, Villeparisis se développe rapidement et quelques usines s'installent. La plus célèbre est l'usine Charpentier fondée par Théodore Charpentier, un bijoutier parisien. La construction de l'usine dura 10 ans car il fit construire une forge et des ateliers sur un terrain correspondant à plusieurs propriétés donnant sur la rue de Ruzé. En 1901 le fils de Théodore Charpentier, Albert, assura la direction de cette usine qui employa jusqu'à 30 ouvriers. L'usine Charpentier fabriquait des pommeaux de cannes et de fouets, des becs de parapluies et d'ombrelles.
Ce commerce fut très florissant jusque dans les années 1920. Ces objets étaient vendus à Paris dans une boutique, rue Chapon, tenue par un des frères d’Albert. Le déclin s’amorça vers 1920 en raison des changements du mode de vie des Français. L’usine fut désaffectée et les ouvriers retrouvèrent du travail auprès d’entreprises voisines.
Source : Villeparisis, mémoire en images. Cartes postales de F.Gagnepain
Villeparisis était très boisé, aussi l’exploitation forestière était-elle très développée. Des cabanes abritaient les ouvriers et leurs familles.
La cabane des bûcherons, confort réduit, pas d’eau courante, pas d’électricité, pas de chauffage à l’intérieur, murs en bois et torchis. Les enfants traversaient la forêt pour aller à l’école à la mairie.
La fabrication du charbon de bois
Le bois, entassé et chauffé pendant de longs jours, donne du charbon de bois. De nos jours, entre Villeparisis et Claye-Souilly, le long du canal, régulièrement de la fumée indique l’emplacement où du charbon de bois est encore fabriqué.
Une scierie
A l’arrière-plan, les arbres alignés indiquent la position du canal. Fabrication de planches et de charbon de bois dont nous apercevons quelques sacs devant la maison de gauche.
Source : Villeparisis, mémoire en images.
Cartes postales de F.Gagnepain
Depuis quelques décennies, Villeparisis était sillonnée par les attelages des « pailleux » de la Brie. Depuis 1859, date de l’ouverture du marché aux bestiaux de La Villette, ils apportaient la paille des campagnes meldoises. Peu à peu, ils fournirent les abattoirs de Vaugirard, les grands magasins, les emballeurs ou encore les écuries du champ de courses et des régiments de cavalerie de Vincennes.
Après avoir chargé le jour dans les fermes, ils partaient le soir et empruntaient de nuit la nationale 3 pour gagner Paris à l’aube. Les pailleux ne travaillaient qu’un jour sur deux, ce qui nécessitait un roulement pour maintenir la continuité du service. Ce repos régulier servait, bien sûr aux hommes, mais aussi aux chevaux pour lesquels cette longue marche nocturne, attelés d’un énorme chargement, et le retour dans la matinée représentaient une fatigue évidente. Pour économiser les bêtes, on ne forçait pas leur allure, et le voyage était plus long : cinq à six heures pour gagner la barrière de Pantin !
Ce commerce décrut de façon notable après la Seconde Guerre mondiale et s’arrêta complètement dans les années 1960 avant que le transport hippomobile ne fût définitivement interdit en zone urbaine.
La maison du syndic des pailleux, rue de Ruzé, démolie en février 2009
Source :Villeparisis et son histoire
Cartes postales : F.Gagnepain
L’agriculture était l’occupation essentielle de la population avec la culture du blé et de la betterave, ainsi que l’élevage bovin. Villeparisis fournissait la paille livrée par les « pailleux » à Paris.
La ferme de Grosbois
Ferme du « vieux château »
Plus de vaches à cet emplacement. Sur ce terrain, à droite une clinique, à gauche, un centre médical ; à ce jour, la clinique est remplacée par un immeuble en construction.
CP/ F.Gagnepain
Le mouvement coopératif dans notre région
L’action Ouvrière de Villeparisis est fondée en 1910 en fonction de la loi du 24 juillet 1867 sur la gestion des sociétés coopératives de consommations. Son siège social est alors installé dans son premier magasin, rue de la Gare.
Par la suite, de nouveaux statuts sont établis pour tenir compte des dispositions de la loi du 10 novembre 1940. En 1952 elle fusionne avec l’Union des Coopérateurs de Paris ( siège social : Les Coopérateurs, 29 boulevard Bourdon, Paris).
Au moment de sa fusion, elle disposait d’un entrepôt, rue Lavoisier à Villeparisis, qui possédait un embranchement SNCF particulier sur la ligne qui allait de Villeparisis à l’usine à plâtre Lambert, route nationale 3.
La société évolua rapidement, elle posséda 11 succursales situées dans la région ( ces magasins sont désignés par un numéro que leur attribuent les Coopérateurs de Paris :
N°387 Mitry le Neuf
N°389 Villeparisis Gare
N°390 Villeparisis, avenue de la Gare
N°391 Villeparisis, avenue Charles Gide
N°392 Vert Galant
N°394 Claye-Souilly (gérants : 1910- 1930 M&Mme Fostier, 1930-1950 M&Mme Charitat Victor, 1951-1953 M&Mme Cheverry).
Le magasin des coopérateurs, dit « La Coop », se nomme à sa création, « l’Avenir de Claye ». Le créateur, vers 1910, est M. Fostier. Fondateur et directeur de la Société, il faisait ses achats de marchandises en commun avec les Coopérateurs de l’Action Ouvrière de Villeparisis dont le directeur, M. Marcel Leconte, était son neveu. Les deux sociétés étaient associées pour leurs achats mais elles avaient conservé leur indépendance de gestion.
Aline Buffet
D’après un article de M Cheverry, paru dans « CLIO » N°50-1/2005 de la Société d’Histoire de Claye et ses environs.
Au début du 20ème siècle, et surtout après la Première Guerre mondiale, les Parisiens vont loger dans la banlieue. Mais il leur faut un moyen de transport pour aller à Paris. Villeparisis et sa gare est donc un lieu intéressant. Dès 1920, des défrichements commencent avec le lotissement du « bois de la Reneuse » (pour l’Arneuse), là ou se trouve maintenant le quartier du centre Leclerc.
Grâce à une loi aidant la construction des lotissements, la loi Loucheur de 1928, les constructions se multiplient. Ainsi naissent les nouveaux lotissements du « Vert Bocage », des « Bleuets », du « Val du Muguet ».
La manière dont furent constitués ces lotissements est bien visible sur le plan de la commune : au nord du vieux pays, dans un triangle délimité par la route de Paris, l’avenue de la Gare (avenue du Général de Gaulle) et la route de Vaujours (avenue Eugène Varlin), de nouvelles rues parallèles apparaissent dessinant un quadrilatère régulier. Certaines portent des noms bucoliques : Rossignols, Fauvettes, Grillons. Plus tard, certaines prirent le nom d’hommes célèbres : Anatole France, Mistral, Lamartine, Pasteur, Lavoisier….
Les maisons et surtout les rues n'étaient pas très confortables. La ville fut même surnommée "Villepatauge". Les habitants allaient en sabots à la gare et mettaient des chaussures pour aller travailler.
En 1914, il y avait 910 habitants, 996 en 1921 et 3011 en 1926. On comptera 5100 habitants en 1939.
Sabots de Villeparisiens (musée)
Source : Villeparisis et son passé
CP :F.G.
MENUS
REPAS DE MARS 1915 A VILLEPARISIS
Cantonnement du 122ème régiment territorial d'Infanterie (Montpellier):
dîner offert par les sous-officiers de la 7ème compagnie à l'un de leurs camarades promu adjudant
le 5 mars 1915
Cantonnement du 122ème régiment territorial d'Infanterie
Diner offert aux sous-officiers de la 7ème compagnie par un adjudant nouvellement promu
le 9 mars 1915
Source : Claude Cajat, La Brie Gourmande. Amattéis