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4 mars 2021 4 04 /03 /mars /2021 15:55

 

8 mars

Journée internationale des droits des femmes

 

Origine

 

Au début du XXe siècle, des femmes de tous pays s’unissent pour défendre leurs droits et réclamer le droit de vote.
La création d’une Journée internationale des femmes a été proposée pour la première fois en 1910, lors de la conférence internationale des femmes socialistes, par Clara Zetkin, et s’inscrivait alors dans une perspective révolutionnaire.
La date n’est tout d’abord pas fixée, et ce n’est qu’à partir de 1917, avec la grève des ouvrières de Saint Pétersbourg, que la tradition du 8 mars se met en place. Après 1945, la Journée internationale des femmes devient une tradition dans le monde entier.

La date est réinvestie avec le regain féministe des années 70 et la Journée internationale des femmes est reconnue officiellement par les Nations Unies en 1977, et en France en 1982.

 

 

Quatre femmes  pionnières sont honorées à Villeparisis : en effet trois écoles et un collège portent leur nom : les écoles  Joliot-Curie, Séverine et Pauline Kergomard et le 3ème collège Marthe Simard 

 

MARTHE SIMARD

1901-1993

Première parlementaire

 

Marthe Simard, née Marthe Caillaud, le 6 avril 1901 en Algérie est décédée à Québec le 28 mars 1993 où elle vivait avec son mari, le Docteur Simard, franco-québécois.

Fondatrice en décembre 1940 du Comité France Libre de Québec, elle est la première femme française à avoir siégé dans une assemblée parlementaire.

L’ordonnance du 17 septembre 1943 crée, à Alger, l’Assemblée consultative provisoire. Ses membres ne sont pas élus, mais choisis. Parmi eux, pour la première fois, siège une femme Marthe Simard, nommée le 20 octobre 1943, après avoir été désignée par les représentants des mouvements de la Résistance extérieure pour y représenter le Canada..En novembre 1944, l’Assemblée quitte Alger pour Paris, Marthe Simard est alors l’une des 10 femmes parlementaires aux côtés, notamment de Lucie Aubrac, Gilberte Brossolette, Andrée Viénot.

Sur proposition d’André Malraux, elle est promue Chevalier dans l’ordre de la Légion d’Honneur dès la première promotion «  Victoire » du 3 mai 1946

Source : Ces femmes qui ont réveillé la France  de J-L Debré

 

 

SEVERINE

née Caroline Rémy, le 27 avril 1855 à Paris, décédée le 24 avril 1929 à Pierrefonds est une  écrivaine, journaliste libertaire et  féministe française.

Elle dirige Le cri du peuple avec Jules Vallès, puis seule à la mort de ce dernier en 1885. Elle fut la première femme « patron » d’un grand quotidien. Dans ses articles, elle s’engage dans la  lutte pour le droit des femmes. Elle s’engage aussi dans l’affaire Dreyfus. Elle contribue à la création de La ligue des droits de l’homme.

 

PAULINE KERGOMARD

Elle est née le 24 avril 1838 à Bordeaux et est décédée  le 13 février 1925 à Saint-Maurice. Elle épouse Jules Kergomard,  tient une école privée et devient la directrice de l’Ami de l’Enfance, revue pour les salles d’asile.

Elle est à l’origine de la transformation des salles d’asile en écoles maternelles. Elle introduit le jeu qu’elle considère comme pédagogique, les activités artistiques et sportives. Elle prône une initiation à la lecture, à l’écriture et au calcul avant 5 ans.  Bien avant Maria Montessori, elle fait acter que le jeu est le premier travail du jeune enfant et réclame un mobilier adapté. Elle est nommée inspectrice générale, poste qu’elle occupe jusqu’en 1917 ; elle crée en 1887 L’Union française pour le sauvetage de l’enfance. Cette association existe encore aujourd’hui

 

IRENE JOLIOT-CURIE

1897-1956

 

Née à Paris, Irène Joliot-Curie est la fille de Pierre et Marie Curie. Pendant la Première Guerre mondiale elle accompagne sa mère sur le front pour pratiquer des radiographies des blessés afin d'aider les chirurgiens. A partir de 1918, elle devient l'assistante de sa mère Marie Curie à l'Institut du Radium de Paris. Elle y fait la connaissance de Frédéric Joliot, lui aussi assistant, qu'elle épouse en 1926 et avec qui elle aura deux enfants.

Avec son mari, elle travaille sur la radioactivité naturelle et découvre la radioactivité artificielle. Leurs recherches, qui portent notamment sur l'action des neutrons sur les éléments lourds, constituent une avancée importante vers la découverte de la fission nucléaire. Conjointement avec Frédéric Joliot, elle obtient le Prix Nobel de chimie en 1935.

Militante des droits des femmes, Irène Joliot-Curie entre en 1936 au gouvernement du Front populaire comme sous-secrétaire d'Etat à la Recherche scientifique. Mais des problèmes de santé l'obligent à démissionner de son poste au bout de trois mois. L'année suivante elle devient maître de conférences puis professeur sans chaire à la Faculté des sciences de Paris.

En 1939, Irène Joliot-Curie travaille avec son mari, alors directeur du laboratoire de synthèse atomique, sur la réaction en chaîne dans l'uranium avec la perspective de libérer l'énergie contenue. Ces travaux déboucheront sur le dépôt de brevets de "faisabilité" de la bombe atomique, par l'équipe de Frédéric Joliot. Après la Seconde Guerre mondiale, elle dirige l'Institut du Radium et obtient la chaire de physique générale. Elle participe à la création du Commissariat à l'énergie atomique.

 

Irène Joliot-Curie reçoit en 1950 le Prix international de la paix du Conseil mondial de la paix. Elle meurt en 1956 d'une leucémie consécutive à son exposition aux rayonnements radioactifs durant sa vie professionnelle.

 

Marthe Simard

Marthe Simard

Severine et des suffragettes

Severine et des suffragettes

Pauline Kergomard

Pauline Kergomard

Irène Joliot -Curie et son mari, Frédéric Joliot

Irène Joliot -Curie et son mari, Frédéric Joliot

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