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Musée d'Histoire-Villeparisis


Parc Honoré de Balzac

60 rue Jean Jaurès 

77270 VILLEPARISIS

 Ouverture tous les samedis matins

de 10h à 12h

et sur rendez-vous

  Entrée gratruite

 
 
 
 
4 mars 2024 1 04 /03 /mars /2024 11:05

 

 

 

8 mars:

Journée internationale des droits des femmes

 

 

 

Origine

 

Au début du XXe siècle, des femmes de tous pays s’unissent pour défendre leurs droits et réclamer le droit de vote.

La création d’une Journée internationale des femmes a été proposée pour la première fois en 1910, lors de la conférence internationale des femmes socialistes, par Clara Zetkin, et s’inscrivait alors dans une perspective révolutionnaire.

La date n’est tout d’abord pas fixée, et ce n’est qu’à partir de 1917, avec la grève des ouvrières de Saint Pétersbourg, que la tradition du 8 mars se met en place. Après 1945, la Journée internationale des femmes devient une tradition dans le monde entier. La date est réinvestie avec le regain féministe des années 70 et la Journée internationale des femmes est reconnue officiellement par les Nations Unies en 1977, et en France en 1982.

 

 

Quelques dates importantes en France

1850 : création d’écoles primaires pour filles

1861 : JulieVictoire Daubié : première bachelière

1863 : création de cours secondaires pour filles

1900 : Jeanne Chauvin première femme avocate.

1903 : Marie Curie reçoit le prix Nobel de Physique

1908 : Madeleine Brès, première femme à exercer la médecine

1936 : le gouvernement Léon Blum compte 3 femmes sous-secrétaires d'État

1941 : officialisation de la fête des mères

1944 : droit de vote

1945 : 34 femmes sont élues députées

1980 Marguerite Yourcenar, première femme à l'Académie française

 

Quelques femmes remarquables

Olympe de Gouges

Olympe de Gouges

Flora Tristan

Flora Tristan

Victoire Daubié

Victoire Daubié

Marie Curie

Marie Curie

suffragettes

suffragettes

Pauline Kergomard

Pauline Kergomard

Marthe Simard

Marthe Simard

Louise Weiss

Louise Weiss

Clara Zetkin et Rosa Luxembourg

Clara Zetkin et Rosa Luxembourg

8 mars: journée internationale des droits des femmes
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4 septembre 2023 1 04 /09 /septembre /2023 14:07

 

 

Tarn Météo

 

 

   Les médias, ont oublié, semble- t-il, d'évoquer un anniversaire bien particulier.

Tarn Météo revient  sur cette canicule dantesque d'août 1923, qui est d'ailleurs catégorisée comme "exceptionnelle".

 Et il se trouve que le hasard fait que son centenaire tombe durant une canicule en août 2023 (ces années en "3" sont vraiment particulières : août 2003, juillet 1983...).

Il y a 100 ans, la France était frappée par une canicule (après un mois de juillet déjà bien chaud) d'une durée de 11 jours entre le 5 et le 15 août 1923 ! D'une durée quasi équivalente à celle d'août 2003 (12 jours) mais avec des valeurs supérieures.

Au maximum d'intensité le 8 août 1923, la ville de Toulouse enregistrait le record national de... 44°c !

En 2003, la ville rose a atteint au maximum 40.7°c.

Angoulême en Charente : 41.4°c, plus qu'en 2003 également.

Nîmes : 41.6°c, alors qu'en 2003, la température maximale fut de 40.5°c.

La ville de Perpignan affiche une liste assez impressionnante quand à elle:

Les 3 valeurs les plus élevées de cette ville datent d'août 1923 avec 39.2°c, 39°c et 39°c.

Août 2003 arrive à la 10ème place avec 38.2°c.

La ville de Marseille affiche 3 valeurs d'août 1923 dans son top 10, avec 38.9°c (×2) et 38.6°c.

Le 5 août 2003 arrive derrière avec 37.7°c.

A Paris (photo), le thermomètre monte à 38°c et les parisiens se rafraîchissent dans la Seine !

Et le Tarn dans tout ça ? La station officielle d'Albi a ouvert en 1976. Du coup, pas moyen d'avoir une valeur fiable d'août 1923.

La plus haute température est du 12 août 2003 avec 41.4°c. Le 12 août 2003, il faisait 40.3°c à Toulouse.

Voilà pour cet anniversaire un peu particulier et un peu oublié actuellement.

Histoire: canicules
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29 avril 2023 6 29 /04 /avril /2023 17:40

La société d'histoire "Villeparisis et son passé"

vous souhaite beaucoup de bonheur

1erMAI

1er MAI

Le temps de mugueter

 

Le 1er mai, fête du travail, les syndicats défilent et tout le monde offre du muguet.

Mais d’où vient cette coutume ?

 

« En mai, fais ce qu’il te plait…,mais n’oublie pas le joli brin de muguet… » Parfumées, ce fleurs à clochettes viennent du Japon, même si la légende raconte qu’Apollon les aurait créées pour ses muses. Dès le Moyen Age, le muguet devint le symbole du printemps et du renouveau. Le 1er mai 1561, le roi Charles IX décida d’en offrir à toutes les dames de la cour. A l’époque, mai était le mois des accordailles, le temps des fiançailles pendant lequel les jeunes gens se promettaient le mariage. Devenu porte-bonheur et symbole de galanterie en France, mais aussi en Suisse, en Belgique et en Andorre, le muguet engendre alors ce joli verbe de mugueter qui sous la plume de Corneille, donnera : « Vous muguetez sa fille, elle a de quoi vous plaire. »

 

Le 1er mai prend une coloration sociale à la fin du XIXème siècle. Le 1er mai à Chicago, aux Etats-Unis, les syndicats réclament la journée de 8 heures. En 1889, l’Internationale socialiste décide que le 1er mai sera une journée mondiale des revendications. En Allemagne, les manifestants arborent, dès lors, un oeillet à la boutonnière tandis qu’en France, ils portent un triangle rouge symbolisant leurs exigences : 8 heures de travail, 8 heures de sommeil, 8 heures de loisirs. Très vite, ils le remplacent par une églantine puis, en 1907 par le symbole du printemps : un brin de muguet attaché par un ruban rouge. En 1909, l’Humanité écrit : «  Le 1er mai n’est pas seulement une journée de revendications ouvrières. C’est aussi la fête du muguet et des petites jeunes femmes qui s’en font offrir par leurs soupirants. »

 

A partir de 1936, les autorités tolèrent la vente du muguet dans la rue. Dès lors, le muguet est associé à la fête du travail. Aujourd’hui, les trois quarts du muguet vendu en France sont produits dans la région nantaise. Chaque année, on en achète plus de 50 millions de brins pour un chiffre d’affaires d’environ 25 millions d’euros.

1erMAI
1erMAI
1erMAI

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7 mars 2023 2 07 /03 /mars /2023 13:38

 

 

8 mars:

Journée internationale des droits des femmes

 

 

Origine

 

Au début du XXe siècle, des femmes de tous pays s’unissent pour défendre leurs droits et réclamer le droit de vote.

La création d’une Journée internationale des femmes a été proposée pour la première fois en 1910, lors de la conférence internationale des femmes socialistes, par Clara Zetkin, et s’inscrivait alors dans une perspective révolutionnaire.

La date n’est tout d’abord pas fixée, et ce n’est qu’à partir de 1917, avec la grève des ouvrières de Saint Pétersbourg, que la tradition du 8 mars se met en place. Après 1945, la Journée internationale des femmes devient une tradition dans le monde entier. La date est réinvestie avec le regain féministe des années 70 et la Journée internationale des femmes est reconnue officiellement par les Nations Unies en 1977, et en France en 1982.

 

 

Quelques grandes figures

 

Olympe de Gouges 1748-1793

 

8 MARS

 

Marie Gouze, dite Marie-Olympe de Gouges, née à Montauban le 7 mai 1748 et morte guillotinée à Paris le 3 novembre 1793, est une femme de lettres française, devenue femme politique et polémiste

 En 1791, Olympe de Gouges publie un ouvrage "féministe" : "la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne". Elle y prône l’émancipation féminine, notamment au travers de l’égalité entre les sexes. Selon son ouvrage, la femme devrait être considérée comme citoyenne à part entière. Le préambule du texte s’adresse à Marie-Antoinette, à qui elle implore de défendre jusqu’au bout le "sexe malheureux". Ses actions ne se limitent toutefois pas à la condition de la femme. Olympe de Gouges s’était déjà engagée corps et âme dans la Révolution. Elle soutiendra également les Girondins au travers de ses écrits et ira jusqu’à défendre le roi Louis XVI. Ses agissements lui vaudront d’être guillotinée en 1793. Elle sera considérée plus tard comme l’une des toutes premières "féministes"

 

«««««««

 

Mary Wollstonecraft  1759-1797

 

 

    

  La femme de lettres britannique Mary Wollstonecraft publie « Vindication of the Rights of Woman » (« Défense des droits de la femme »). Selon elle, les femmes devraient bénéficier d’une éducation semblable à celle de l’homme et devraient pouvoir jouir de la même liberté.

Pendant la Révolution française, Mary Wollstonecraft quitte l'Angleterre pour s'installer, en 1792, à Paris, où elle vit avec un Américain. Lorsqu’il l’abandonne avec leur fille, elle épouse William Goldwin et mettra au monde une certaine Mary, connue plus tard sous le nom de Shelley. Mary Wollstonecraft sera considérée comme l’un des précurseurs du mouvement féministe

«««««««

 

Flora Tristan   1803-1844

8 MARS

 

Franco-péruvienne descendante de Montézuma, Flora Tristan était femme de lettres, militante socialiste et féministe, elle fut l'une des figures majeures du débat social dans les années 1840, et participa aux premiers pas de l'internationalisme.

En 1838, victime de la cruauté de son mari qui tira sur elle,  Flora Tristan lutta alors activement pour la liberté de la femme et, surtout, pour la restitution du divorce. Initiatrice du mouvement féministe à venir, elle étendit aussi ses actions socialistes aux droits des travailleurs.

 Elle écrivit plusieurs ouvrages : Nécessité de faire un bon accueil aux femmes étrangères (1835) ( écrit de sensibilité), Pérégrinations d'une paria (1838), Promenades dans Londres (1840), et Unité ouvrière (1843).

 Sa fille, Aline était la mère de Paul Gauguin.

 

«««««««

Julie Victoire Daubié 1824-1874

 

8 MARS

 Julie-Victoire Daubié (1824-1874) fut la première femme française ayant obtenu le droit de se présenter au baccalauréat, qu'elle obtint à Lyon en 1861, elle y avait été refusée à Paris et à Aix au seul motif qu’elle était femme. En 1871, elle devint la première licenciée es lettres. En 1866, elle publia « La femme pauvre au XIXème siècle », dans lequel elle désignait l’état comme responsable de l’inégalité hommes-femmes dans l’emploi et en matière de salaires. Elle fut une militante féministe : droit de vote des femmes, défense des mères célibataires, dénonciation de la prostitution. Son combat pour l'éducation des femmes et leur accès à l'enseignement supérieur a inspiré la féministe anglaise Joséphine Butler qui a traduit en langue anglaise une partie de ses œuvres.

 

«««««««

 

Clara Zetkin  1857-1933

avec Rosa Luxembourg

avec Rosa Luxembourg

 

C’est à Copenhague en 1910, lors de la 2ème conférence internationale des femmes socialistes, que l’allemande Clara Zetkin propose, pour la première fois, d’organiser une Journée internationale des femmes en vue de servir à la propagande pour le vote des femmes.  Le 8 mars 1914, les femmes réclament le droit de vote en Allemagne. Elles l’obtiennent le 12 novembre 1918

 

«««««««

 

1908 : les suffragettes

8 MARS

 

Le 21 juin quelque 250 000 femmes manifestent à Hyde Park, à Londres, pour demander le droit de vote des femmes. Le mouvement des "suffragettes" a été fondé cinq ans plus tôt par Emeline Pankhurst et sa fille Christabel. Celles-ci n'hésitent pas à recourir à des actes spectaculaires. Ainsi en 1905, Christabel a craché au visage d'un policier. En 1918, elles obtiendront une première victoire avec l'octroi du droit de vote des femmes de plus de 30 ans, elles ne l’obtiendront vraiment qu’en 1928.

Quelques dates concernant le droit de vote :

1893 : la Nouvelle Zélande est le premier pays à accorder le droit de vote aux femmes

En 1869, l’état du Wyoming avait attribué le droit de vote aux femmes (blanches), mais il fallut attendre 1920 que la constitution américaine soit modifiée et que le droit soit étendu à tous les états.

 

 

Quelques dates importantes en France

1850 : création d’écoles primaires pour fille

1861 : JulieVictoire Daubié : première bachelière

1863 : création de cours secondaires pour filles

1900 : Jeanne Chauvin première femme avocate.

1903 : Marie Curie reçoit le prix Nobel de Physique

1908 : Madeleine Brès, première femme à exercer la médecine

1936 : le gouvernement Léon Blum compte 3 femmes sous-secrétaires d'État

1941 : officialisation de la fête des mères

1944 : droit de vote

1945 : 34 femmes sont élues députées

1980 Marguerite Yourcenar, première femme à l'Académie française

  

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30 avril 2022 6 30 /04 /avril /2022 14:03
 le 1ermai

 

La société d'histoire

"Villeparisis et son passé"

vous souhaite beaucoup de bonheur

 

 

 

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6 juillet 2021 2 06 /07 /juillet /2021 15:31

 

Les grandes vacances scolaires

 

Origine

 

Si l’école n’est pas obligatoire au Moyen Age, il n’est pas rare, à la fin de la période, que le curé du village accueille les enfants, filles et garçons, pour leur enseigner quelques rudiments de lecture et de calcul en échange de dons en nature. Mais cet enseignement n’a lieu qu’en hiver, car, aussitôt que les activités des champs reprennent, les enfants abandonnent les bancs de l’école. Si la notion d’année scolaire et celle de vacances n’existent pas encore, en 1231, le pape Grégoire IX se préoccupe de limiter ces absences. Il accorde des vacances pour les travaux agricoles. Ces vacances, qui ne devaient pas excéder un mois, portaient le nom bien significatif de « vendanges ».  En réalité, chaque établissement, chaque école appliquait divers systèmes de vacances. L’ensemble des jours de congés scolaires indiscutablement ancré dans la vie religieuse suivait le calendrier des fêtes religieuses chrétiennes. Ces vacances avoisinaient 80 jours annuels. La Révolution et l’Empire édictèrent une réglementation unifiant les congés scolaires sur l’ensemble du territoire français.   ​​​​​​​

 

 En 1800, les seules vacances  accordées commençaient le 5 août, pour se terminer le 20 septembre. Ces vacances correspondaient à l’aide que les enfants devaient apporter lors des vendanges et de la moisson.  Il  faudra attendre 1860 pour que Napoléon III accorde  5 jours de vacances supplémentaires pour les fêtes de Pâques.

La IIIe République uniformise les congés scolaires des premier et second degrés (écoles, collèges et lycées) par un arrêté en date du 11 février 1939 : Toussaint : 2 jours, Noël : du 23 décembre au 2 janvier, Pâques : 2 semaines, grandes vacances : du 15 juillet au 30 septembre. Ces 10 semaines de congés accordées en été exauçaient les voeux des populations paysannes. En 1950, 49% de la population française  exerçait encore une profession rurale. La moisson et les vendanges s’étalaient d’août à la fin septembre et exigeaient la présence de nombreux bras, dont ceux des adolescents scolarisés.

Cependant, l’instauration des congés payés en 1936 bouleverse complètement l’ordonnance du calendrier scolaire. En effet, à partir 1955, avec l’aisance économique accompagnant « les trente glorieuses », de très nombreuses familles salariées partent régulièrement en vacances dès le 1er juillet, désorganisant l’agencement de la fin de l’année scolaire située entre le 1er et le 15 juillet.

SOURCE : Petite histoire des grandes vacances ( communication, informatique et pédagogie de D.Moati)

CP: F.Gagnepain

 

TRAVAUX DES CHAMPS

Fermes de Villeparisis 

 

 

Histoire des vacances
Histoire des vacances
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17 juin 2021 4 17 /06 /juin /2021 15:14

 

 

FETE DES PERES

 

Origine

.

C’est aux Américains, semble-t-il, que l’on doit l’idée de rendre hommage aux papas.

En effet, l’idée est née à Spokane (état de Washington) : Sonora Smart Dodd fut la première personne à proposer la fête des pères. En écoutant un sermon le jour de la fête des mères en 1909, elle s’interrogea sur cette célébration : elle avait été élevée par son père, Henry Jackson Smart, après la mort de sa mère et elle voulait lui faire savoir à quel point elle lui était reconnaissante.

Comme son père était né en juin, elle choisit ce mois pour organiser la première fête des pères à Spokane le 19 juin 1910.

En 1924 le Président Calvin Coolidge soutint l’idée d’une journée nationale de fête des pères. Mais il fallut attendre 1966 et le Président Lyndon Johnson pour que fut signée la proclamation officielle d’un « Father’s Day » le troisième dimanche de juin.

C’est en 1952 que la France institua la première fête des pères.

En Belgique, elle a lieu le deuxième dimanche de juin ;

En Italie, c’est le 19 mars, jour de la Saint-Joseph.

Certains pays ont un ou deux jours de congé pour fêter les pères.

 

Poème de Stéphane Mallarmé (1842-1898)

 

Mon cher  papa (écrit à l’âge de douze ans)

 

J’avais appris un compliment,

Et j’accourais pour célébrer ta fête,

On y parlait de sentiment

De tendre amour, d’ardeur parfaite ;

Mais j’ai tout oublié,

Lorsque je suis venu

Je t’aime est le seul mot que j’ai bien retenu.

 

 

 

Histoire de la Fête des pères
Histoire de la Fête des pères
Histoire de la Fête des pères
publicité pour la fête des pères

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30 mai 2021 7 30 /05 /mai /2021 09:50

LA FETE DES MERES

 

Tout le monde connaît la fête des mamans, mais quelle est l’origine de ce mot « maman » ?

 

Ce mot vient d’une racine d’ancien latin « mama » qui signifiait mamelle, nourrice. Cette racine latine remonterait à l’indo-européen et signifiait « téter ». C’est un mot qu’on apprenait aux bébés et aux très jeunes enfants seulement ; il était abandonné dès que les enfants grandissaient et n’était jamais employé par des adultes. Autrefois, on appelait sa mère « Madame ou ma mère » selon qu’on était noble ou paysan ( voir les pièces de théâtre de Molière) . Ce n’est qu’au 18ème siècle que le mot « maman » fut employé par tous, quel que soit l’âge.

 

UN PEU D’HISTOIRE

Dans la Grèce antique, les historiens ont décelé dans les rites printaniers de Rhéa, la Mère des Divinités, la trace d’une célébration particulière en l’honneur des mamans.

La première mère qui a été fêtée, c’est celle des dieux, Cybèle. On a commencé à la fêter en Phénicie puis dans l’empire romain. La fête durait chaque année du 15 au 27 mars. Ce culte a été abandonné au IVème siècle après Jésus-Christ.

 

LA FETE DES MERES ACTUELLEMENT

L’origine de cette célébration nous vient des Etats-Unis : C’est l’auteur Julia Ward Howe qui fut la première à suggérer que la fête des mères soit célébrée un jour chaque année dès 1872 : la « Mother’s day proclamation »

Ecrite en 1870, la « Mother’s day Proclamation de Howe fut d’abord une réaction pacifiste au carnage de la Guerre de Sécession aux Etats-Unis et à celui de la guerre de 1870 entre la France et la Prusse. Cette proclamation était liée à la croyance féministe de Howe, c'est-à-dire que les femmes ont une responsabilité dans la direction des affaires politiques.

.Julia Ward Howe organisait une réunion de la journée des mères à Boston chaque année. Mais la plupart des personnes ne prirent pas son idée au sérieux. Et ce n’est qu’ en 1907 que les choses bougèrent avec Anna Jarvis. Ayant perdu sa mère le second dimanche du mois de mai 1907, une Américaine, Anna M.Jarvis, institutrice, entreprit une démarche auprès des autorités de son état : la Virginie, pour célébrer un service religieux en l’honneur de toutes les mamans lors du second dimanche du mois de mai. L’année suivante, la première Fête des Mères sous la forme que nous connaissons aujourd’hui fut célébrée à Grafton, lieu de naissance d’Anna Jarvis.

Sa campagne sembla émouvoir la population, car l’usage s’implanta bien dans le reste de la Virginie. En 1914, le président Woodrow Wilson institua le second dimanche de mai comme journée de fête officielle en l’honneur de toutes les mamans. Plus tard, c’est en 1917 que les soldats américains, entrés dans le premier conflit mondial, propagèrent cette célébration en Europe. Les Américains qui avaient opté pour un vrai « Mother’s Day » le développèrent ardemment durant la première guerre mondiale et les Français chargés du courrier constatèrent des envois massifs à cette date qui leur était mystérieuse. Et comme la France avait encore plus besoin de se repeupler après la guerre 14-18, cette coutume allait faire des émules.

Dès juin 1918, prenant modèle sur les soldats américains, les Français célébrèrent la première fête des mères. En 1920, le Ministre de l’Intérieur créa le 19 décembre « la première journée des mères de famille nombreuse ».

Cette fête était à l’origine un instrument de la politique nataliste de l’époque. La fécondité était alors érigée en vertu civique. Cette aspiration, puissamment relayée par un courant patriote, fut officialisée en 1926. Mais, la Fête des Mères, sous sa forme actuelle, c’est-à-dire célébrant toute les femmes ayant connu la maternité sans discrimination par rapport au nombre d’enfants date du Gouvernement de Vichy.

Le 25 mai 1941, le Maréchal Pétain institua définitivement « la journée nationale des mères ». A l’époque, l’image que l’on véhiculait de la mère était totalement différente de celle qui existe actuellement : il s’agissait d’une mère au foyer, bonne cuisinière, peu éduquée, relativement soumise aux exigences masculines. Cette fête laïque très populaire en France a été instaurée officiellement en mai 1950, sous la présidence de Vincent Auriol (loi n°50.577 du 24 mai 1950). C’est sous le Général de Gaulle que la fête est fixée au dernier dimanche de mai. Chaque année des médailles sont remises aux mères de famille nombreuse :

Médaille d’or, lorsque le nombre d’enfants est de 8 ou plus

Médaille d’argent : pour 6 ou 7 enfants

Médaille de bronze : pour 4 ou 5 enfants. La fête des mères a lieu dans la plupart des pays d’Europe, mais à des dates différentes.

Julia Ward Howes

Julia Ward Howes

Anna Jarvis

Anna Jarvis

a mother'sday cake en Angleterre

a mother'sday cake en Angleterre

Histoire de la Fête des mères
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30 avril 2021 5 30 /04 /avril /2021 14:03

 

1er MAI

 

Le 1er mai, fête du travail, les syndicats défilent et tout le monde offre du muguet.

Mais d’où vient cette coutume ?

Dans l'Antiquité, la date du 1er mai correspondait au jour où les marins reprenaient la mer. Depuis la fin du XIXè siècle, le 1er mai commémore ce jour de 1886 où plus de 400 000 ouvriers sont descendus dans la rue pour revendiquer et obtenir la journée de travail de 8h. En 1889, le Congrès international socialiste de Paris adopte le 1er mai comme jour de revendication des travailleurs.

 

Pourquoi le muguet ?

 

« En mai, fais ce qu’il te plait…,mais n’oublie pas  le joli brin de muguet… » Parfumées, ce fleurs à clochettes viennent du Japon, même si la légende raconte qu’Apollon les aurait créées pour ses muses. Dès le Moyen Age, le muguet devint le symbole du printemps et du renouveau. Le 1er mai 1561, le roi Charles IX décida d’en offrir à toutes les  dames de la cour.

Le muguet fleurit au début du printemps, il est donc idéal pour fêter les beaux jours!

Devenu porte-bonheur et symbole de galanterie en France, mais aussi en Suisse, en Belgique et en Andorre, le muguet engendre alors ce joli verbe de mugueter qui sous la plume de Corneille, donnera : « Vous muguetez sa fille, elle a de quoi vous plaire. A l’époque, mai  était le mois des accordailles, le temps des  fiançailles pendant lequel les  jeunes gens se promettaient le mariage. »

Le 1er mai prend une coloration sociale à la fin du XIXème siècle. Le 1er mai à Chicago, aux Etats-Unis, les syndicats réclament la journée de 8 heures. En 1889, l’Internationale socialiste décide que le 1er mai sera une journée mondiale des revendications. En Allemagne, les manifestants arborent, dès lors, un oeillet à la boutonnière tandis qu’en France, ils portent un triangle rouge symbolisant leurs exigences : 8 heures de travail, 8 heures de sommeil, 8 heures de loisirs. Très vite, ils le remplacent par une églantine puis, en 1907 par le symbole du printemps : un brin de muguet attaché par un ruban rouge. En 1909, l’Humanité écrit : «  Le 1er mai n’est pas seulement une journée de revendications ouvrières. C’est aussi la fête du muguet et des petites jeunes femmes qui s’en font offrir par leurs soupirants. »

A partir de 1936, les autorités tolèrent la vente du muguet dans la rue. Dès lors, le muguet est associé à la fête du travail. Aujourd’hui, les trois quarts du muguet vendu en France sont produits dans la région nantaise. Chaque année, on en achète plus de 50 millions de brins pour un chiffre d’affaires d’environ 25 millions d’euros.

Source : archives de la Société d’histoire

 

 

La Société d’Histoire vous souhaite beaucoup de bonheur.

 

Histoire du 1er mai
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4 mars 2021 4 04 /03 /mars /2021 15:55

 

8 mars

Journée internationale des droits des femmes

 

Origine

 

Au début du XXe siècle, des femmes de tous pays s’unissent pour défendre leurs droits et réclamer le droit de vote.
La création d’une Journée internationale des femmes a été proposée pour la première fois en 1910, lors de la conférence internationale des femmes socialistes, par Clara Zetkin, et s’inscrivait alors dans une perspective révolutionnaire.
La date n’est tout d’abord pas fixée, et ce n’est qu’à partir de 1917, avec la grève des ouvrières de Saint Pétersbourg, que la tradition du 8 mars se met en place. Après 1945, la Journée internationale des femmes devient une tradition dans le monde entier.

La date est réinvestie avec le regain féministe des années 70 et la Journée internationale des femmes est reconnue officiellement par les Nations Unies en 1977, et en France en 1982.

 

 

Quatre femmes  pionnières sont honorées à Villeparisis : en effet trois écoles et un collège portent leur nom : les écoles  Joliot-Curie, Séverine et Pauline Kergomard et le 3ème collège Marthe Simard 

 

MARTHE SIMARD

1901-1993

Première parlementaire

 

Marthe Simard, née Marthe Caillaud, le 6 avril 1901 en Algérie est décédée à Québec le 28 mars 1993 où elle vivait avec son mari, le Docteur Simard, franco-québécois.

Fondatrice en décembre 1940 du Comité France Libre de Québec, elle est la première femme française à avoir siégé dans une assemblée parlementaire.

L’ordonnance du 17 septembre 1943 crée, à Alger, l’Assemblée consultative provisoire. Ses membres ne sont pas élus, mais choisis. Parmi eux, pour la première fois, siège une femme Marthe Simard, nommée le 20 octobre 1943, après avoir été désignée par les représentants des mouvements de la Résistance extérieure pour y représenter le Canada..En novembre 1944, l’Assemblée quitte Alger pour Paris, Marthe Simard est alors l’une des 10 femmes parlementaires aux côtés, notamment de Lucie Aubrac, Gilberte Brossolette, Andrée Viénot.

Sur proposition d’André Malraux, elle est promue Chevalier dans l’ordre de la Légion d’Honneur dès la première promotion «  Victoire » du 3 mai 1946

Source : Ces femmes qui ont réveillé la France  de J-L Debré

 

 

SEVERINE

née Caroline Rémy, le 27 avril 1855 à Paris, décédée le 24 avril 1929 à Pierrefonds est une  écrivaine, journaliste libertaire et  féministe française.

Elle dirige Le cri du peuple avec Jules Vallès, puis seule à la mort de ce dernier en 1885. Elle fut la première femme « patron » d’un grand quotidien. Dans ses articles, elle s’engage dans la  lutte pour le droit des femmes. Elle s’engage aussi dans l’affaire Dreyfus. Elle contribue à la création de La ligue des droits de l’homme.

 

PAULINE KERGOMARD

Elle est née le 24 avril 1838 à Bordeaux et est décédée  le 13 février 1925 à Saint-Maurice. Elle épouse Jules Kergomard,  tient une école privée et devient la directrice de l’Ami de l’Enfance, revue pour les salles d’asile.

Elle est à l’origine de la transformation des salles d’asile en écoles maternelles. Elle introduit le jeu qu’elle considère comme pédagogique, les activités artistiques et sportives. Elle prône une initiation à la lecture, à l’écriture et au calcul avant 5 ans.  Bien avant Maria Montessori, elle fait acter que le jeu est le premier travail du jeune enfant et réclame un mobilier adapté. Elle est nommée inspectrice générale, poste qu’elle occupe jusqu’en 1917 ; elle crée en 1887 L’Union française pour le sauvetage de l’enfance. Cette association existe encore aujourd’hui

 

IRENE JOLIOT-CURIE

1897-1956

 

Née à Paris, Irène Joliot-Curie est la fille de Pierre et Marie Curie. Pendant la Première Guerre mondiale elle accompagne sa mère sur le front pour pratiquer des radiographies des blessés afin d'aider les chirurgiens. A partir de 1918, elle devient l'assistante de sa mère Marie Curie à l'Institut du Radium de Paris. Elle y fait la connaissance de Frédéric Joliot, lui aussi assistant, qu'elle épouse en 1926 et avec qui elle aura deux enfants.

Avec son mari, elle travaille sur la radioactivité naturelle et découvre la radioactivité artificielle. Leurs recherches, qui portent notamment sur l'action des neutrons sur les éléments lourds, constituent une avancée importante vers la découverte de la fission nucléaire. Conjointement avec Frédéric Joliot, elle obtient le Prix Nobel de chimie en 1935.

Militante des droits des femmes, Irène Joliot-Curie entre en 1936 au gouvernement du Front populaire comme sous-secrétaire d'Etat à la Recherche scientifique. Mais des problèmes de santé l'obligent à démissionner de son poste au bout de trois mois. L'année suivante elle devient maître de conférences puis professeur sans chaire à la Faculté des sciences de Paris.

En 1939, Irène Joliot-Curie travaille avec son mari, alors directeur du laboratoire de synthèse atomique, sur la réaction en chaîne dans l'uranium avec la perspective de libérer l'énergie contenue. Ces travaux déboucheront sur le dépôt de brevets de "faisabilité" de la bombe atomique, par l'équipe de Frédéric Joliot. Après la Seconde Guerre mondiale, elle dirige l'Institut du Radium et obtient la chaire de physique générale. Elle participe à la création du Commissariat à l'énergie atomique.

 

Irène Joliot-Curie reçoit en 1950 le Prix international de la paix du Conseil mondial de la paix. Elle meurt en 1956 d'une leucémie consécutive à son exposition aux rayonnements radioactifs durant sa vie professionnelle.

 

Marthe Simard

Marthe Simard

Severine et des suffragettes

Severine et des suffragettes

Pauline Kergomard

Pauline Kergomard

Irène Joliot -Curie et son mari, Frédéric Joliot

Irène Joliot -Curie et son mari, Frédéric Joliot

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