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  • : blog de la Société d'Histoire de Villeparisis - Association Villeparisis et son passé (77270)
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Musée d'Histoire-Villeparisis


Parc Honoré de Balzac

60 rue Jean Jaurès 

77270 VILLEPARISIS

 Ouverture tous les samedis matins

de 10h à 12h

et sur rendez-vous

  Entrée gratruite

 
 
 
 
8 mars 2014 6 08 /03 /mars /2014 03:56
 
8 mars
 
Journée internationale des droits des femmes
 
Origine
Au début du XXe siècle, des femmes de tous pays s’unissent pour défendre leurs droits et réclamer le droit de vote.
La création d’une Journée internationale des femmes a été proposée pour la première fois en 1910, lors de la conférence internationale des femmes socialistes, par Clara Zetkin, et s’inscrivait alors dans une perspective révolutionnaire.
La date n’est tout d’abord pas fixée, et ce n’est qu’à partir de 1917, avec la grève des ouvrières de Saint Pétersbourg, que la tradition du 8 mars se met en place. Après 1945, la Journée internationale des femmes devient une tradition dans le monde entier.
La date est réinvestie avec le regain féministe des années 70 et la Journée internationale des femmes est reconnue officiellement par les Nations Unies en 1977, et en France en 1982.
 
 
 
 
 
 
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"Les suffragettes"
 
 
 
 
 
Quelques dates importantes en France
 
 
1850 : création d’écoles primaires pour filles
1861 : JulieVictoire Daubié : première bachelière
1863 : création de cours secondaires pour filles
1900 : Jeanne Chauvin première femme avocate.
1903 : Marie Curie reçoit le prix Nobel de Physique
1908 : Madeleine Brès, première femme à exercer la médecine
1936 : le gouvernement Léon Blum compte 3 femmes sous-secrétaires d'état
1941 : officialisation de la fête des mères
1944 : droit de vote
1945 : 34 femmes sont élues députées
1980 Marguerite Yourcenar, première femme à l'Académie française
 
 
 
 
 
««««««
 
 
Quelques exemples de femmes pionnières dans leurs  domaines respectifs :
 
 
 
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LOUISE WEISS

 

1893-1983

 

Grand-mère de l’Europe

 

 

 

  Louise Weiss[1]

 

 

 
  Louise Weiss parmi les féministes en 1935 
 
 
 
    

 

Louise Weiss, née le 25 avril 1893 à Arras, agrégée de lettres à 21 ans, féministe, européenne convaincue, pacifiste, fut aussi une militante du droit de vote pour les femmes.

 

Femme de convictions et marquée par l’horreur du premier conflit mondial, elle chercha à rapprocher la France et l’Allemagne ; elle fonda et dirigea notamment la revue L’Europe nouvelle entre 1920 et 1934. Elle fit partie de l’entourage d’Aristide Briand qu’elle avait rencontré à Genève lorsque celui-ci obtint l’adhésion de l’Allemagne à la Société des Nations.

 

 

 

 

 

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En 1936, elle s’engagea dans le combat féministe et devint militante pour le vote des Françaises ; elle mena des actions spectaculaires destinées à attirer l’attention de la presse. Elle fonda l’association «  La Femme nouvelle » qui a compté plusieurs milliers d’adhérentes. En 1936, elle  refusa un poste ministériel proposé par Léon Blum en répondant «  J’ai lutté pour être élue, pas pour être nommée »

En 1945, avec Gaston Bouthoul, fondateur de la polémologie (science de la compréhension des conflits) elle fonda l’Institut de polémologie et  parcourut le monde réalisant films et documentaires au service de la paix.

En 1979, à 86 ans, elle prononça un discours d’ouverture historique lors de la première session du nouveau parlement à Strasbourg.

 

Elle fut élevée à la dignité de Grand Officier de la Légion d’Honneur en 1976, troisième femme seulement à recevoir ce grade dans cet ordre.

 

 

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««««««

 

 

 

 

MARTHE SIMARD

 

 

 

1901-1993

Première parlementaire

 

 

 

 

simard

 

 

 

 

 

Marthe Simard, née Marthe Caillaud, le 6 avril 1901 en Algérie est décédée à Québec le 28 mars 1993 où elle vivait avec son mari, le Docteur Simard, franco-québécois.

 

 

 

Fondatrice en décembre 1940 du Comité France Libre de Québec, elle fut la première femme française à avoir siégé dans une assemblée parlementaire.

 

L’ordonnance du 17 septembre 1943 crée, à Alger, l’Assemblée consultative provisoire. Ses membres ne sont pas élus, mais choisis. Parmi eux, pour la première fois, siège une femme Marthe Simard, nommée le 20 octobre 1943, après avoir été désignée par les représentants des mouvements de la Résistance extérieure pour y représenter le Canada..

 

 

 

En novembre 1944, l’Assemblée quitte Alger pour Paris, Marthe Simard est alors l’une des 10 femmes parlementaires aux côtés, notamment de Lucie Aubrac, Gilberte Brossolette, Andrée Viénot.

 

Sur proposition d’André Malraux, elle est promue Chevalier dans l’ordre de la Légion d’Honneur dès la première promotion «  Victoire » du 3 mai 1946

 

 

 

Source : Ces femmes qui ont réveillé la France  de J-L Debré

 

 

 

 

««««««

   

 

MARIE-ANGELIQUE DUCHEMIN-BRULON

 

1772-1859

 
 
DUCHEMIN

 

 

Marie-Angélique Duchemin, née le 20 janvier 1772 à Dinan et morte le 13 juillet 1859 à Paris, est la première femme à avoir été décorée de la Légion d’Honneur.

 

A 17 ans elle épousa le caporal André Brulon et, comme de nombreuses femmes à cette époque, elle suivit l’armée en campagne.  A la mort de son mari et de son père en 1792, elle décida de s’engager.

Elle fut rapidement promue caporal fourrier puis sergent –major grâce à son autorité et à sa bravoure au combat, comme au siège de Calvi en août 1794.

Lors de ce siège, elle fut grièvement blessée et, ses blessures mal soignées la poussèrent, en 1797, à déposer une demande d’entrée à l’Hôtel des Invalides où elle ne fut acceptée que 7 ans plus tard. Elle fut la première femme à  être admise à l’Hôtel des Invalides avec le grade de sous-lieutenant.

Elle y resta toute sa vie, prenant diverses responsabilités comme gérante du magasin d’habillement, jusqu’à sa mort en 1859. Elle reçut la visite de nombreuses personnalités politiques et militaires mais refusa systématiquement de voir Napoléon qu’elle accusait d’être responsable de la mort de son mari.

 

Sous la Restauration, elle reçut l’épaulette d’officier, et le 15 août 1851, ( Marie-Angélique Brulon  était alors âgée de 79 ans) Louis-Napoléon Bonaparte, président de la République lui remit la croix de la Légion d’Honneur avec le titre de Chevalier.

 

 

Source : Les Vétérans de Napoléon 1er

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30 décembre 2013 1 30 /12 /décembre /2013 04:43

 

 

 

 

La Société d’Histoire locale

 

« Villeparisis et son passé »

Vous présente tous ses meilleurs vœux

Pour cette nouvelle année

 

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SOCIETE D'HISTOIRE LOCALE

 

"VILLEPARISIS ET SON PASSE"

 

Musée

 

Parc Honoré de Balzac

60 rue Jean Jaurès

77270 VILLEPARISIS

 

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24 décembre 2013 2 24 /12 /décembre /2013 04:05

 

 

La Société d’Histoire «  Villeparisis et son passé » vous souhaite un

 

JOYEUX NOEL

 

 

 

 

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La première messe de minuit

 

 

 

A la fin du VIème siècle, vers 590, le pape Grégoire 1er le Grand innove en célébrant une messe à minuit dans la nuit du 24 au 25 décembre. Grégoire instaure trois offices pour célébrer la naissance du Christ : une vigile le soir, la messe de minuit et un office le matin du 25. La croyance d’alors veut que Jésus soit né précisément à minuit. Pour la célébration de ces offices de la Nativité, le pape quitte la basilique Saint-Pierre de Rome pour se rendre dans celle de Sainte-Marie-Majeure. Après le concile d’Ephèse qui, en 431, proclama Marie « Mère de Dieu », le pape Sixte III fit édifier cette splendide basilique à la Vierge et fit venir de la grotte de la Nativité de Bethléem des fragments de mosaïques pour orner l’oratoire. Désormais, c’est dans la basilique Sainte-Marie-Majeure que les papes viennent célébrer les offices de Noël.

 

 

 

 

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Source : Historia n°769

 

 

 

 

 

 

 

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13 septembre 2013 5 13 /09 /septembre /2013 06:55

LE VENDREDI TREIZE

 

Pourquoi le vendredi 13 est une journée si particulière

  

 

 

 

Source : Sciences par J-L N

 

 

 

QUELQUES PARTICULARITES DEVOILEES GRACE AUX MATHEMATIQUES

 

 

 

C’est un vendredi particulier car les mathématiques appliquées au calendrier indiquent que le 13 du mois tombe un peu plus souvent le vendredi que n’importe quel jour de la semaine.

 

Sur 4000 ans, il y a 6880 vendredis 13 contre 6840 jeudis 13 (ou 6850 lundis ou mardis 13). Il a donc été possible de démontrer qu’il y avait forcément au moins un vendredi 13 par an et qu’il ne pouvait pas y en avoir plus de 3.

 

En 2013, il y en a 2 ; de 2009 à 2019, il y aura 21 vendredis 13.

 

 

 

 

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Toujours grâce aux mathématiques, il a été calculé que les intervalles de jours entre 2 vendredis 13 étaient codifiés. Ils sont de 27, 90, 181, 244, 272, 335, ou 426 jours. Donc 2 vendredis 13 peuvent être séparés par une durée supérieure à une année. Par exemple : du 13 août 1999 au 13 octobre 2000.

 

Le Vendredi saint, jour de la crucifixion de Jésus-Christ, est souvent cité comme étant à l’origine de la mauvaise réputation du vendredi, d’autant qu’au dernier repas, ils étaient 13 à table. ( le treizième est donc Judas)

 

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En Amérique latine, l’équivalent est le mardi 13 ; en Italie, c’est le nombre 17 qui est associé à la malchance, tandis qu’en Chine, c’est le nombre 4 dont la prononciation est très proche du mot signifiant «  mort ».

 

 

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Pourtant aucune donnée sérieuse ne peut faire pencher statistiquement la balance chance-malchance du vendredi 13 dans un sens ou dans l’autre. Alors pourquoi jouer plus à des jeux de hasard ce jour-là ?

 

 

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8 juillet 2013 1 08 /07 /juillet /2013 00:18
 
 
 
Les grandes vacances scolaires
 
Origine
Les  travaux agricoles d’été mobilisent l’ensemble de la famille, des plus âgés aux plus jeunes. Ces derniers aident leurs parents au moment des moissons et gardent également les troupeaux.
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En effet, dès 1231, le pape Grégoire II accordait des vacances pour les travaux agricoles. Ces vacances, qui ne devaient pas excéder un mois, portaient le nom bien significatif  de « vendanges ».  En réalité, chaque établissement, chaque école appliquait divers systèmes de vacances. L’ensemble des jours de congés scolaires indiscutablement ancré dans la vie religieuse suivait le calendrier des fêtes religieuses chrétiennes. Ces vacances avoisinaient 80 jours annuels. La Révolution et l’Empire édictèrent une réglementation unifiant les congés scolaires sur l’ensemble du territoire français.
 En 1800, les seules vacances  accordées commençaient le 5 août, pour se terminer le 20 septembre. Ces vacances correspondaient à l’aide que les enfants devaient apporter lors des vendanges et de la moisson.  Il  faudra attendre 1860 pour que Napoléon III accorde  5 jours de vacances supplémentaires pour les fêtes de Pâques.
 
 
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La IIIe République uniformise les congés scolaires des premier et second degrés (écoles, collèges et lycées) par un arrêté en date du 11 février 1939 :
 Toussaint : 2 jours, Noël : du 23 décembre au 2 janvier, Pâques : 2 semaines, grandes vacances : du 15 juillet au 30 septembre.
L’instauration des congés payés en 1936 bouleverse le calendrier. A partir de 1955, avec l’aisance économique des « Trente glorieuses », de très nombreuses familles partent dès  le 1er juillet, bouleversant le calendrier de la fin de l’année scolaire.
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SOURCE : Petite histoire des grandes vacances ( communication, informatique et pédagogie de D.Moati)
 
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20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 07:36

 

 

 

Le baccalauréat

 

Des milliers d’élèves passent leur baccalauréat en ce moment, mais en connaissent-ils l’origine et l’histoire ?

 

Le mot «  baccalauréat » vient du latin bacca laurea , baie de lauriers. C’est un diplôme indispensable à l’entrée de l’enseignement supérieur, il a été créé  dans sa version moderne sous Napoléon 1er par le décret organique du 17 mars 1808  et est considéré comme le premier grade universitaire. Il a une double fonction : couronner les études secondaires et ouvrir la porte de l’enseignement supérieur, ce qui constitue une originalité du système français.

 

 

Les premiers baccalauréats datent du Moyen Age  avec l’apparition de l’Université de Paris : il est alors conféré dans les 4 facultés : arts, médecine, droit et théologie.  Le bachelier (il ne s’agit que de garçons) peut ensuite préparer la licence de sa faculté afin d’obtenir le droit d’enseigner (licencia docendi) dans celle-ci.

 

Après la Révolution qui supprime les universités, le baccalauréat a été réorganisé pour les 5 disciplines d’alors  (sciences, lettres, droit, médecine, théologie) par Napoléon 1er en 1808. Le baccalauréat devient alors un grade d’état. Les baccalauréats de chaque discipline ne sont pas de même niveau, ainsi le baccalauréat es lettres est un préalable à la présentation aux autres baccalauréats.

 

 

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Pour le passer, il suffit d’avoir 16 ans et de répondre aux questions «  sur tout ce qu’on a appris » depuis l’école ; c’est un examen  uniquement oral.

 

 

 

Quelques dates dans l’évolution du baccalauréat :

En 1808, il y eut 21 bacheliers.

En 1830 est introduite la première épreuve écrite : composition française ou traduction d’un auteur classique, cette dernière épreuve fut remplacée par une version latine obligatoire en 1840.

En 1840, introduction des mentions très bien, bien et assez bien.

En 1853, introduction d’une épreuve de langue vivante au baccalauréat es sciences.

 

 

 

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 formulaire de bac de la Faculté de droit ( archives CG54)


 

Il était destiné initialement aux garçons de la bourgeoisie. La première femme à passer le baccalauréat est Julie-Victoire Daubie en 1861. C’est à partir de 1924 lorsque les programmes secondaires pour garçons et pour filles deviennent identiques que le baccalauréat s’ouvre largement.

 

Dès 1830, on relève des fraudes avec des candidats qui en paient des plus doués pour passer les trois-quarts d’heure d’oral à leur place !!

 

 

Quelques chiffres :

 

De 1930 à 1948 : le nombre de candidats reçus passe de 15000 à 30000.

En 1973, il atteint 150 000, en 1985 250000 et en 1998 470 000.

En 2011 : 567 000 : 283 121 bacheliers généraux

                                128 832 bacheliers technologiques

                                155 502 bacheliers professionnels

 

 

 

Julie Victoire Daubié

 1824-1874

 

Première lauréate 

 

 

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 Julie-Victoire Daubié (1824-1874) fut la première femme française ayant obtenu le droit de se présenter au baccalauréat, qu'elle obtint à Lyon en 1861, elle y avait été refusée à Paris et à Aix au seul motif qu’elle était femme. En 1871, elle devint la première licenciée es lettres. En 1866, elle publia « La femme pauvre au XIXème siècle », dans lequel elle désignait l’état comme responsable de l’inégalité hommes-femmes dans l’emploi et en matière de salaires. Elle fut une militante féministe : droit de vote des femmes, défense des mères célibataires, dénonciation de la prostitution. Son combat pour l'éducation des femmes et leur accès à l'enseignement supérieur a inspiré la féministe anglaise Joséphine Butler qui a traduit en langue anglaise une partie de ses œuvres

 

 

Sources : extraits d’articles de C.Proust, F.Labalette. (Historia, Le monde )

 

 

 

     

 

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16 juin 2013 7 16 /06 /juin /2013 05:42

  

 

FETE DES PERES

 

Origine

   

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En Italie, au Portugal ou en Espagne, les pères étaient fêtés depuis le Moyen Age le 19 mars, jour de la Saint-Joseph. L’habitude de les célébrer en juin vient des Etats-Unis.

.

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En effet, l’idée est née à Spokane (état de Washington) : Sonora Smart Dodd fut la première personne à proposer la fête des pères. En écoutant un sermon le jour de la fête des mères en 1909, elle s’interrogea sur cette célébration : elle avait été élevée par son père, Henry Jackson Smart, après la mort de sa mère et elle voulait lui faire savoir à quel point elle lui était reconnaissante.

  

 

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Comme son père était né en juin, elle choisit ce mois pour organiser la première fête des pères à Spokane le 19 juin 1910.

En 1924 le Président Calvin Coolidge soutint l’idée d’une journée nationale de fête des pères. Mais il fallut attendre 1966 et le Président Lyndon Johnson pour que fut signée la proclamation officielle d’un « Father’s Day » le troisième dimanche de juin.

 

 

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C’est en 1952 que la France institua la première fête des pères

 

 

En France, les publicitaires  ont lancé cette fête dans les années 1950 avec cette publicité imaginée par l’inventeur du premier briquet à gaz : « Fête des Pères ! Offrez-lui un Flaminaire. Le briquet qui tient ses promesses ! »

 

 

 

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Source : J-P Raymond

 

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26 mai 2013 7 26 /05 /mai /2013 03:41

LA FETE DES MERES

 

Tout le monde connaît la fête des mamans, mais quelle est l’origine de ce mot « maman » ?

 

Ce mot vient d’une racine d’ancien latin « mama »  qui signifiait mamelle, nourrice. Cette racine latine remonterait à l’indo-européen et signifiait «  téter ».

C’est un mot qu’on apprenait aux bébés et aux très jeunes enfants seulement ; il était abandonné dès que les enfants grandissaient et n’était jamais employé par des adultes. Autrefois, on appelait sa mère «  Madame ou ma mère » selon qu’on était noble ou paysan ( voir les pièces de théâtre de Molière) . Ce n’est qu’au 18ème siècle que le mot « maman » fut employé par tous, quel que soit l’âge.

 

UN PEU D’HISTOIRE

Dans  la Grèce antique, les historiens ont décelé dans les rites printaniers de Rhéa, la Mère des Divinités, la trace d’une célébration particulière en l’honneur des mamans.

La première mère qui a été fêtée, c’est celle des dieux, Cybèle. On a commencé à la fêter en Phénicie puis dans l’empire romain. La fête durait chaque année du 15 au 27 mars. Ce culte a été abandonné au IVème siècle après Jésus-Christ.

  

LA FETE DES MERES ACTUELLEMENT

 

L’origine de cette célébration nous vient des Etats-Unis :

C’est l’auteur Julia Ward Howe qui fut la première à suggérer que la fête des mères soit célébrée un jour chaque année dès 1872 : la « Mother’s day proclamation »

 

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Ecrite en 1870, la «  Mother’s day Proclamation de Howe fut d’abord une réaction pacifiste au carnage de la Guerre de Sécession aux Etats-Unis et à celui de la guerre de 1870  entre la France et la Prusse. Cette proclamation était liée à la croyance féministe de Howe, c'est-à-dire que les femmes ont une  responsabilité dans la direction des affaires politiques.

.Julia Ward Howe organisait une  réunion  de la journée des mères à Boston chaque année.  Mais la plupart des personnes ne prirent pas son idée au sérieux. Et ce n’est qu’ en 1907 que les choses bougèrent avec Anna Jarvis.

 

images[3]

 



Ayant perdu sa mère le second dimanche du mois de mai 1907, une Américaine, Anna M.Jarvis, institutrice, entreprIT une démarche auprès des autorités de son état : la Virginie, pour célébrer un service religieux en l’honneur de toutes les mamans lors du second dimanche du mois de mai. L’année suivante, la première Fête des Mères sous la forme que nous connaissons aujourd’hui fut célébrée à Grafton, lieu de naissance d’Anna Jarvis. Sa campagne sembae émouvoir la population, car l’usage s’implanta bien dans le reste de la Virginie. En 1914, le président Woodrow Wilson institua le second dimanche de mai comme journée de fête officielle en l’honneur de toutes les mamans.

Plus tard, c’est en 1917 que les soldats américains, entrés dans le premier conflit mondial, propagèrent cette célébration en Europe.

Les Américains qui avaient opté pour un vrai «  Mother’s Day » le développèrent ardemment durant la première guerre mondiale et les Français chargés du courrier constatèrent des envois massifs à cette date qui leur était mystérieuse. Et comme la France aavait encore plus besoin de se repeupler après la guerre 14-18, cette coutume allait faire des émules.

  

 

Dès juin 1918, prenant modèle sur les soldats américains, les Français  célébrèrent la première fête des mères. En 1920, le Ministre de l’Intérieur créa le 19 décembre «  la première journée des mères de famille nombreuse ».

Cette fête était à l’origine un instrument de la politique nataliste de l’époque. La fécondité était alors érigée en vertu civique. Cette aspiration, puissamment relayée par un courant patriote, fut officialisée en 1926. Mais, la Fête des Mères, sous sa forme actuelle, c’est-à-dire célébrant toute les femmes ayant connu la maternité sans discrimination par rapport au nombre d’enfants date du Gouvernement de Vichy.

 

 

 

Le 25 mai 1941, le Maréchal Pétain institua définitivement « la journée nationale des mères ». A l’époque, l’image que l’on véhiculait de la mère étaitt totalement différente de celle qui existe actuellement : il s’agissait d’une mère au foyer, bonne cuisinière, peu éduquée, relativement soumise aux exigences masculines.

Cette fête laïque très populaire en France a été instaurée officiellement en mai 1950, sous la présidence de Vincent Auriol (loi n°50.577 du 24 mai 1950).

C’est sous le Général de Gaulle que la fête est fixée au dernier dimanche de mai.

Chaque année des médailles sont remises aux mères de famille nombreuse :

   

Médaille d’or, lorsque le nombre d’enfants est de 8 ou plus

Médaille d’argent : pour 6 ou 7 enfants

Médaille de bronze : pour 4 ou 5 enfants.

La fête des mères a lieu dans la plupart des pays d’Europe, mais à des dates différentes.

 

 

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Article publié dans le bulletin de liaison de la Société d'Histoire " Villeparisis et son passé' n°49

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1 mai 2013 3 01 /05 /mai /2013 01:01

1er MAI

Le temps de mugueter

 

Le 1er mai, fête du travail, les syndicats défilent et tout le monde offre du muguet.

Mais d’où vient cette coutume ?

 

 

 

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Dans l'Antiquité, la date du 1er mai correspondait au jour où les marins reprenaient la mer. Depuis la fin du XIXè siècle, le 1er mai commémore ce jour de 1886 où plus de 400 000 ouvriers sont descendus dans la rue pour revendiquer et obtenir la journée de travail de 8h. En 1889, le Congrès international socialiste de Paris adopte le 1er mai comme jour de revendication des travailleurs.

 

 

« En mai, fais ce qu’il te plait…,mais n’oublie pas  le joli brin de muguet… » Parfumées, ce fleurs à clochettes viennent du Japon, même si la légende raconte qu’Apollon les aurait créées pour ses muses. Dès le Moyen Age, le muguet devint le symbole du printemps et du renouveau. Le 1er mai 1561, le roi Charles IX décida d’en offrir à toutes les  dames de la cour.

Le muguet fleurit au début du printemps, il est donc idéal pour fêter les beaux jours!

 

A l’époque, mai   était le mois des accordailles, le temps des  fiançailles pendant lequel les jeunes gens se promettaient le mariage. Devenu porte-bonheur et symbole de galanterie en France, mais aussi en Suisse, en Belgique et en Andorre, le muguet engendre alors ce joli verbe de mugueter qui sous la plume de Corneille, donnera : « Vous muguetez sa fille, elle a de quoi vous plaire. »

 

Le 1er mai prend une coloration sociale à la fin du XIXème siècle. Le 1er mai à Chicago, aux Etats-Unis, les syndicats réclament la journée de 8 heures. En 1889, l’Internationale socialiste décide que le 1er mai sera une journée mondiale des revendications. En Allemagne, les manifestants arborent, dès lors, un oeillet à la boutonnière tandis qu’en France, ils portent un triangle rouge symbolisant leurs exigences : 8 heures de travail, 8 heures de sommeil, 8 heures de loisirs. Très vite, ils le remplacent par une églantine puis, en 1907 par le symbole du printemps : un brin de muguet attaché par un ruban rouge. En 1909, l’Humanité écrit : «  Le 1er mai n’est pas seulement une journée de revendications ouvrières. C’est aussi la fête du muguet et des petites jeunes femmes qui s’en font offrir par leurs soupirants. »

 

A partir de 1936, les autorités tolèrent la vente du muguet dans la rue. Dès lors, le muguet est associé à la fête du travail. Aujourd’hui, les trois quarts du muguet vendu en France sont produits dans la région nantaise. Chaque année, on en achète plus de 50 millions de brins pour un chiffre d’affaires d’environ 25 millions d’euros.

 

 

 

 

muguet[1]

 

 

 

La Société d’Histoire vous souhaite beaucoup de bonheur.

 

 

 

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7 mars 2013 4 07 /03 /mars /2013 04:30

 

Origine

 

Au début du XXe siècle, des femmes de tous pays s’unissent pour défendre leurs droits et réclamer le droit de vote.
La création d’une Journée internationale des femmes a été proposée pour la première fois en 1910, lors de la conférence internationale des femmes socialistes, par Clara Zetkin, et s’inscrivait alors dans une perspective révolutionnaire.

 

 

 

 

200px-Zetkin luxemburg1910[1]

 

 Clara Zetkin et Rosa Luxembourg

 

 


La date n’est tout d’abord pas fixée, et ce n’est qu’à partir de 1917, avec la grève des ouvrières de Saint Pétersbourg, que la tradition du 8 mars se met en place. Après 1945, la Journée internationale des femmes devient une tradition dans le monde entier.

La date est réinvestie avec le regain féministe des années 70 et la Journée internationale des femmes est reconnue officiellement par les Nations Unies en 1977, et en France en 1982.

 

 

Voici quelques exemples de femmes qui, dans différents domaines ont lutté pour obtenir  l’égalité politique avec les hommes et conquérir le droit d’exister pour vivre indépendantes et libres. Par leur courage et opiniâtreté, elles ont fait disparaître les conservatismes et  évoluer les mentalités.

 

Olympe de Gouges 1748-1793

 

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En 1791, Olympe de Gouges publie un ouvrage "féministe" : "la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne". Elle y prône l’émancipation féminine, notamment au travers de l’égalité entre les sexes. Selon son ouvrage, la femme devrait être considérée comme citoyenne à part entière. Le préambule du texte s’adresse à Marie-Antoinette, à qui elle implore de défendre jusqu’au bout le "sexe malheureux". Ses actions ne se limitent toutefois pas à la condition de la femme. Olympe de Gouges s’était déjà engagée corps et âme dans la Révolution. Elle soutiendra également les Girondins au travers de ses écrits et ira jusqu’à défendre le roi Louis XVI. Ses agissements lui vaudront d’être guillotinée en 1793. Elle sera considérée plus tard comme l’une des toutes premières "féministes"

 

 

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George SAND

 

1804-1876

 

 

Luttant pour sa propre liberté comme pour le progrès de la société, George Sand s’engagea dès 1835 dans l’action politique.

Elle a toujours dénoncé la condition de mineures civiles dans laquelle étaient maintenues les femmes mariées

 

 

 

G Sand 1804-1876

 

 

 

 

 

 

 

“La femme étant sous la tutelle et dans la dépendance de l’homme par le mariage, il est absolument impossible qu’elle présente des garanties d’indépendance politique, à moins de briser individuellement et au mépris des lois et des mœurs, cette tutelle que les mœurs et les lois consacrent. […] je dirai toute ma pensée sur ce fameux affranchissement de la femme dont on a tant parlé dans ce temps-ci. Je le crois facile et immédiatement réalisable, dans la mesure que l’état de nos mœurs comporte. Il consiste simplement à rendre à la femme les droits civils que le mariage seul lui enlève, que le célibat seul lui conserve ; erreur détestable de notre législation qui place en effet la femme dans la dépendance cupide de l’homme, et qui fait du mariage une condition d’éternelle minorité. ”

George Sand, Lettre aux membres du Comité

 

 

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Elisa Lemonnier

 

1805-1868

 

 

  

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Elisa Lemonnier est une éducatrice française, considérée comme la fondatrice de l’enseignement professionnel pour les femmes

En 1856, est créée la Société de protection maternelle qui devient en 1862 la Société pour l’enseignement professionnel des femmes. Elle loue un atelier à Paris et ouvre la première école. Elle connaît un rapide succès et compte 80 élèves la 2ème année. Les locaux sont trop petits et on doit en trouver d’autres. Puis 2 autres écoles ouvrent, ce qui fait un total de 500 jeunes filles.

 

 

 

 

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Julie Victoire Daubié

 

1824-1874

 

 

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 Julie-Victoire Daubié (1824-1874) fut la première femme française ayant obtenu le droit de se présenter au baccalauréat, qu'elle obtint à Lyon en 1861, elle y avait été refusée à Paris et à Aix au seul motif qu’elle était femme. En 1871, elle devint la première licenciée es lettres. En 1866, elle publia « La femme pauvre au XIXème siècle », dans lequel elle désignait l’état comme responsable de l’inégalité hommes-femmes dans l’emploi et en matière de salaires. Elle fut une militante féministe : droit de vote des femmes, défense des mères célibataires, dénonciation de la prostitution. Son combat pour l'éducation des femmes et leur accès à l'enseignement supérieur a inspiré la féministe anglaise Joséphine Butler qui a traduit en langue anglaise une partie de ses œuvres.

 

 

 

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Quelques dates importantes en France

 

  

 

 

1850 : création d’écoles primaires pour filles

1856 : Elisa Lemonnier fonde l’enseignement professionnel pour jeunes filles

1861 : JulieVictoire Daubié : première bachelière

1863 : création de cours secondaires pour filles

1875 : Madeleine Brès, première docteur en mèdecine

1882 : Maria  Deraisme, première femme initiée à la franc-maçonnerie

1900 : Jeanne Chauvin première femme avocate.

1903 : Marie Curie reçoit le prix Nobel de Physique

1936 : le gouvernement Léon Blum compte 3 femmes sous-secrétaires d'État

1941 : officialisation de la fête des mères

1944 : droit de vote

1945 : 34 femmes sont élues députées

1975 : première  loi sur l’interruption volontaire de grossesse (Simone Veil)

1980 : Marguerite Yourcenar, première femme à l'Académie française

 

 

 

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   Maria Deraismes



 

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Marie Curie

 

 

 

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Madeleine Brès

 

 

  

Thèse de Madeleine Brès par Jean Béraud[1]

 

 

 

Madeleine Brès soutenant sa thèse

 

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Attestation d'Adrien Brès autorisant son épouse Madeleine à s'inscrire à la faculté de mèdecine de Paris le 24-10-1868

 

(archives nationales)

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