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  • : Villeparisis - Histoire
  • : blog de la Société d'Histoire de Villeparisis - Association Villeparisis et son passé (77270)
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Musée d'Histoire-Villeparisis


Parc Honoré de Balzac

60 rue Jean Jaurès 

77270 VILLEPARISIS

 Ouverture tous les samedis matins

de 10h à 12h

et sur rendez-vous

  Entrée gratruite

 
 
 
 
29 février 2024 4 29 /02 /février /2024 16:40

 

 

CHRISTINE MAGNIER

 

En cette période de Jeux Olympiques, Villeparisis peut s’enorgueillir d’avoir eu une championne olympique en natation : Christine Magnier

 

Christine Magnier est une nageuse  née le 31 octobre 1968 à Villeparisis. Elle a fréquenté l’école Renan de 1971 à 1977, et le collège Jacques Monod  de Villeparisis, ensuite le CREPS de Lagny de 1988 à 1990.

Elle s’est entrainée au club USMV de Natation de Villeparisis de 1978 à 1990.

Elle a été championne de France de natation sur 200 mètres dos aux hivers 1986, 1987 et 1988 et aux étés 1986 et 1988, sur 400 mètres quatre nages aux hivers 1985, 1986, 1987 et 1988 et aux étés 1985, 1986, 1987, 1988 et 1989.

Elle a été membre de l'équipe de France aux Jeux olympiques d'été de Séoul en  1988.

Actuellement, elle vit à Douarnenez où elle exerce.

 

Photos : archives du musée de l’association « Villeparisis et son passé »

 

Histoire de Villeparisis: une championne olympique
Histoire de Villeparisis: une championne olympique
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18 janvier 2024 4 18 /01 /janvier /2024 10:26

 

 

SOUVENIRS DE GRAND FROID 1945

Témoignage de Simone

dans la Gazette des Séniors 2005

 

 

« L’hiver où la neige ne nous prévenait pas, le froid à -15° durait longtemps. A 7 heures, il fallait partir au travail, avec la neige jusqu’aux mollets, de l’avenue Balzac à la gare, il y avait du chemin.  Le pont du canal était un passage difficile, on était tous cramponnés à la rampe du souterrain, les quais et les marches enneigés, non salés, le train en retard.

On retrouvait un peu de chaleur dans le wagon non chauffé, en retrouvant les copains et les amis.  Les liens se tissaient facilement entre voyageurs.

A la fin de la journée, rien n’avait changé dans l’avenue de la gare (actuellement Général de Gaulle), la neige était tassée, glissante et sale. Je mettais de vieux chiffons sur mes chaussures pour ne pas glisser. Dans ma rue, peu de voitures, le charbonnier et son cheval ; la factrice poussait 2 fois par jour son vélo à la main.

Au fil des jours, des semaines, la neige, le verglas, la boue étaient toujours là, rien ne changeait au fil des hivers ni notre route. »

Pour mémoire, le 1er Mai 1945, il tombait de la neige sur Villeparisis.

Photos 2010 : D.Bernal

 

Histoire de Villeparisis: le froid et la neige
Histoire de Villeparisis: le froid et la neige
Histoire de Villeparisis: le froid et la neige
Histoire de Villeparisis: le froid et la neige
Histoire de Villeparisis: le froid et la neige
Histoire de Villeparisis: le froid et la neige
Histoire de Villeparisis: le froid et la neige
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4 décembre 2023 1 04 /12 /décembre /2023 13:47

 

Lettre du président ( suite)

 

 

Notre moment d’Histoire locale

Apiculture : ROGER BOSC

La Société d’apiculture de Seine et Marne, qui avait un statut d’association, était présidée par Roger Bosc de Villeparisis. Dans le monde apicole, Roger Bosc était le père de la gelée royale.

Voici l’histoire :

En 1950, Roger Bosc voulait savoir si en pharmacie, on s’était intéressé à la gelée royale des abeilles. Rémy Chauvin, à cette époque directeur de la station de recherches apicoles de Bures sur Yvette, était d’accord pour engager des recherches sur la composition de la gelée royale et ses bienfaits éventuels sur l’organisme humain, mais se demandait qui allait pouvoir lui en fournir.

C’est ainsi que chaque semaine, durant deux saisons, un employé de la station de Bures venait à Villeparisis et repartait avec une série de cellules royales produites par Roger Bosc et son fils Claude. Rémy Chauvin, assisté par son équipe, fit son travail et termina son programme de recherches par une communication scientifique.

Dans la foulée, une entreprise spécialisée en cosmétologie s’intéressa à la gelée royale et en commanda 17 kilos. L’année suivante, des contrats furent passés avec les principaux apiculteurs français.

Chaque année, plus de 1000 tonnes de gelée royale sont produites et consommées sur notre planète. En 1955, le prix était de 1500F (anciens francs), à titre de comparaison le SMIC horaire devait être à 2,40F.

Source : Souvenir, Abeilles et fleurs (1997), article de Jean Fedon, apiculteur professionnel pendant 35 ans,  ancien  président de la Société d’Apiculture de Seine et Marne.

 

Roger Bosc

Roger Bosc

commande de miel

commande de miel

poème pour Roger écrit par son frère

poème pour Roger écrit par son frère

peinture  de "Pouillette" ,  soeur de Roger , au musée de la société d'histoire

peinture de "Pouillette" , soeur de Roger , au musée de la société d'histoire

Société d'histoire de Villeparisis
article de Jean Fedon

article de Jean Fedon

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11 novembre 2023 6 11 /11 /novembre /2023 10:10

 

Pendant la Grande Guerre

 

Jacques Lime raconte

dans Villeparisis au fil des temps :

 

« Voici d’abord un évènement qui s’est déroulé à Villeparisis pendant ladite guerre et qui faillit tourner mal sur le moment. Le principal acteur en fut mon grand-père maternel, Albert Charpentier……

Les armées allemandes menaçaient Paris.. Tout homme en âge d’être mobilisé et n’étant pas sous les armes était considéré par les combattants comme un « embusqué ». C’était le cas de tous les ouvriers spécialisés travaillant dans les usines de guerre, ainsi que de tous les malades ou infirmes. Mon oncle Georges, âgé de 21 ans, était de santé délicate et avait été réformé lors du conseil de révision.

A Villeparisis, de nombreuses troupes passaient pour aller sur le front, utilisant la route conduisant de Paris vers l’Allemagne. Des soldats y étaient en stationnement, creusant des tranchées. Ils cantonnaient chez l’habitant, et je sais que ma grand-tante Léonie hébergea des officiers français, anglais et même un Japonais.

Un jour, le capitaine d’une compagnie hébergée à Villeparisis, apercevant mon oncle le traita de planqué. Mon grand-père survint et essaya de lui donner des explications, mais l’autre ne voulut rien entendre. Mon grand-père se mit en colère, dit des paroles désobligeantes à l’officier. Exaspéré, le capitaine fit arrêter mon grand-père et menaça de le faire passer devant un conseil de guerre. Le maire, M.Parquin essaya de modérer les deux parties pour éviter le pire. Enfin, une solution fut trouvée : mon oncle pour sauver son père signa un engagement volontaire pour la durée des hostilités. Mon oncle fut incorporé dans un régiment où il fit toute la campagne d’Orient. La guerre terminée, on se rendit compte qu’il était atteint de tuberculose. Il en mourut après avoir lutté vainement contre le mal pendant plusieurs années, sa constitution ne lui ayant pas permis de se relever de toutes les épreuves endurées pendant son séjour à l’armée.

Quant au capitaine, on n’a jamais su s’il était passé au travers des balles et des éclats d’obus. »

 

Le livre de Jacques Lime est disponible au musée de l'histoire , rue Jean Jaurès à Villeparisis

CP/ F.Gagnepain


 

plaque commémorative

plaque commémorative

liste des morts de Villeparisis ( Jacques Lime)

liste des morts de Villeparisis ( Jacques Lime)

Histoire de Villeparisis: La Grande Guerre
Histoire de Villeparisis: La Grande Guerre
Histoire de Villeparisis: La Grande Guerre
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15 octobre 2023 7 15 /10 /octobre /2023 13:16

 

Les dernières vendanges à Villeparisis

1988

Témoignages de Villeparisiens

 

 

La  culture de la vigne réapparait en Seine et Marne en 2023, mais ce n’est pas une nouveauté comme en témoignent les Villeparisiens : Monsieur Leclerc et Madame Bernal, membres fondateurs de la société d’histoire « Villeparisis et son passé » en 1986 .

" J’ai cueilli et égrainé les grappes de raisin noir.  Naturellement ce n’est pas le Clos X ou le Château Y , mais bon an mal an, on y récolte environ 70 bouteilles d’un petit vin de pays.

Après la surprise de la première gorgée, il laisse dans la bouche un petit goût de revenez-y. D’une couleur agréable d’un beau brun rouge, il est légèrement pétillant, il faut dire qu’au mois d’octobre, le vin (le vrai) travaille et c’était son cas. Son odeur vous chatouille agréablement les narines.

Après la cueillette et l’égrappage, on broie les grains et met en jarre de grès le jus de raisin. Après 4 jours, cette bouillie est pressée et remise en jarre pour reposer 8 jours encore ; l’opération est reproduite 3 fois, soit 21 jours de fermentation.

Puis c’est la mise en bouteille. Ces dernières restent 2 mois environ dans son cellier en position verticale et bouchées. Après ce temps, elles sont couchées et l’on peut commencer à consommer.

Cette méthode artisanale de fabrication du vin a permis à quelques membres de « Villeparisis et son passé » de renouer avec le passé de notre commune, période où les guinguettes du Canal et les Auberges de la route nationale devaient servir à leurs clients les crus de la région."

  Monsieur LECLERC

Article paru dans le bulletin de liaison « Villepage » décembre 1988

Histoire de Villeparisis: Les vendanges
Histoire de Villeparisis: Les vendanges

 

Madame BERNAL ajoute dans le numéro 7 de « Villepage »  à propos de ces vendanges :

 

"Ainsi se perpétue au centre de notre cité la culture de la vigne qui s’étendait autrefois sur les coteaux alentours de Villeparisis, Courtry et les environs. De ces récoltes on arrivait à produire une sorte de piquette, vin léger très faible en alcool appelé le « Guinguet » qui servait de boisson dans les estaminets et bals-musettes des bords de Marne. Il donna son nom de guinguette à ces établissements."

 

 

CP : F.G  Photos : musée de l’histoire

les vignes à Villeparisis

les vignes à Villeparisis

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5 octobre 2023 4 05 /10 /octobre /2023 13:40

 

Extrait du livre de l'abbé F.Bridoux

« Paroisses et curés de Seine-et-Marne pendant la Révolution » 

 

VILLEPARISIS

Le 13 mars 1794, le comité révolutionnaire de Villeparisis rendait compte au district de l’état religieux de la commune : « Le curé ne dit plus la messe et a renoncé à ses fonctions ».

C’était déjà de vieille date. Le curé, Jean-Baptiste-Joseph Marchand, avait abdiqué et remis ses lettres de prêtrise le 10 décembre 1793.

Les habitants de Villeparisis auraient désiré que leur curé reprît les exercices du culte et J.-B. Marchand répondit à leur désir, peut-être pour la fête de Pâques. Quelques jours après il était dénoncé pour propos suspects et pour cette seule messe.

Le Comité de Sûreté générale le fit arrêter le 24 avril 1794. La date de sa libération n’est pas connue, mais l’ordre qui lui est donné le 8 janvier 1795 de prendre résidence surveillée à Meaux suit de très près son retour de Paris.

Puis, la présence de J.-B. Marchand, qui est certaine pendant les années 1796-1797, en raison des états de paiement qui portent son nom, ne tire pas la même justification d’un autre document qui constate d’un ministre du culte en 1799. Il est possible que J.-B ; Marchand soit mort en 1798. Il était né le 24 juin 1736 et il ne fut pas question de lui au Concordat.

Le premier curé concordataire fut, en 1803, Ambroise Josselin, ancien curé de Jouarre, qui mourut à Villeparisis le 17 février 1823.

Réf. :  Marchand : L 48, 281, 301, 308, 340, 470, 761, 821.

Ce document est tiré des archives détenues par la société d'histoire "Villeparisis et son passé" et consultable au musée, 60 rue Jean Jaurès à Villeparisis

église St-Martin  au début du 20éme siècle ( cp F.Gagnepain)

église St-Martin au début du 20éme siècle ( cp F.Gagnepain)

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6 août 2023 7 06 /08 /août /2023 13:51

La libération

28 août 1944

Aujourd'hui, jour "J" de la fin de l'occupation allemande

 

Témoignages de Villeparisiens

 

Le dimanche 20 août 1944, la IIIème  armée américaine du Général Patton atteignit la Seine à Melun. Ensuite les Américains avancèrent au nord-est vers la Marne, et le mercredi 23 au soir, les avant-gardes américaines, venant de Courtry, arrivèrent en vue de Villeparisis.

 

Le 28, après quelques jours de combat autour de Vaujours, les Américains prirent possession de Villeparisis.

Selon le témoignage de Robert et Aline Buffet, « En fin d’après-midi, nous recevons la visite d’un patriote qui nous annonce que les hostilités sont terminées et nous demande si nous ne connaissons rien de suspect dans les proches environs, la réponse le rassure. Cet instant de dialogue avec le libérateur fait de nous une envolée de moineaux. Nous sortons, éblouis de notre  réduit  obscur, suivis d’une voisine âgée qui mourrait de peur, vers le plein jour.

La joie est grande dans le quartier. Nous sommes invités à voir le défilé des combattants et de leur véhicules de combat, rue Eugène Varlin. L’avenue, voie triomphale, est bordée d’une foule énorme qui acclame, pousse des cris de joie et remercie les vainqueurs souriants, des jeunes filles les embrassent, ils distribuent généreusement des tablettes de chocolat, cigarettes américaines et chewing gum aux gamins qui se bous culent pour ramasser les friandises. C’est la liesse. »

«  Ce fut la période des bals, fêtes, vins d’honneur qui souvent se déroulaient à l’école Anatole France.

Mais quelques personnes avaient payé ces combats de la libération de leur vie. Madame Guisco, rue des Martyrs fut grièvement blessée et Madame Bastien décéda des suites de ses blessures.

 

 

Photos: François Gagnepain

Histoire de Villeparisis: août 1944
Histoire de Villeparisis: août 1944
Histoire de Villeparisis: août 1944
Histoire de Villeparisis: août 1944
Histoire de Villeparisis: août 1944
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22 juillet 2023 6 22 /07 /juillet /2023 14:23

 

BALZAC

ET " LA TENEBREUSE  AFFAIRE "  BALSSA

 

 

Balzac prétendait descendre des Chevaliers de Balzac d’Entraigues, ce qui est faux ; le nom véritable de Balzac est Balssa. Son grand-père, Bernard Balssa, pauvre cultivateur à Montirat, en Rouergue, avait épousé en 1745 Jeanne Granier.  De cette union, onze enfants devaient naître. L'aîné, Bernard-François Balssa (1746-1829), sera le père du romancier. A l'exception de Bernard-François, toute la famille issue du mariage de Bernard Balssa et de Jeanne Granier, morte en 1797, était demeurée dans le Tarn.

 Le benjamin des frères de Bernard-François, Louis Balssa, de vingt ans plus jeune que son aîné, vivait toujours en 1818 à la Nougayrié (La Noiseraie).

Il était veuf et habitait avec un fils de seize ans et sa sœur, Marie Baissa, « qui tenait son ménage »  C'était  un cultivateur assez misérable de terres pauvres, brassier-journalier et tisseur de chanvre.

Le lundi 6 juillet 1818 vers neuf heures du matin on découvrit, près de la fontaine de Frexaires, non loin de la Nougayrié, le cadavre d'une femme, Cécile Sudre,  trente ans, fille de ferme. Elle était enceinte de six mois. Louis Balssa fut accusé bien que tous les Balssa, absolument solidaires, le croient innocent, victime de calomnies et de faux témoignages. Bernard-François ne pourra rien faire pour son frère. Louis Balssa se défendit fort mal, dénonça un compagnon,  Jean Albar. Les jurés ne le crurent pas et Louis Balssa fut exécuté le 16 août 1819 sur la place du Manège à Albi.

 Il est presque certain qu'il était innocent, le vrai coupable étant Jean Albar, petit-fils du notaire dont Bernard-François avait été le clerc.

le père de Balzac

le père de Balzac

la fontaine

la fontaine

la maison des Balssa

la maison des Balssa

article du journal local

article du journal local

le village

le village

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7 mai 2023 7 07 /05 /mai /2023 10:38

 

RESISTANCE

 

Suite à la découverte du corps d'un officier Allemand dans les bois près du canal, 20 jeunes Français pris au hasard furent fusillés au même endroit. Dans les bois de Morfondé, plusieurs patriotes français des environs furent également fusillés pour actes de résistance.
Une croix existe à l'emplacement, et une cérémonie a lieu tous les ans lors de l'anniversaire de la libération de Villeparisis. C'étaient 2 jeunes résistants d' Aulnay-sous-Bois.
Source: archives de la Société d'histoire "Villeparisis et son passé" au Musée


 

HISTOIRE de VILLEPARISIS: Guerre 39-45
HISTOIRE de VILLEPARISIS: Guerre 39-45
HISTOIRE de VILLEPARISIS: Guerre 39-45
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17 avril 2023 1 17 /04 /avril /2023 13:13

 

 

SOUVENIR 17 AVRIL 1942

 

 

Plaque commémorative devant le Musée d’Histoire Locale

Plaque commémorative devant le Musée d’Histoire Locale

 

 Cette plaque a été inaugurée le 27 avril 2003 par Monsieur Hennequin, maire de Villeparisis en hommage à deux Villeparisiens morts en camp de déportation et à un Villeparisien fusillé le 17 avril 1942 au Mont Valérien. Cette plaque remplace une plaque installée initialement place Henri Barbusse apposée sur un arbre ramené du camp de Mauthausen par le fils de Monsieur Julien  Delespinay ; cet arbre fut gravement endommagé par la tempête du 26  décembre 1999 et n’existe plus aujourd’hui.

 

Histoire de Villeparisis

Monsieur Julien Delespinay

Il a été arrêté le 8 octobre 1941 pour faits de résistance à l’ennemi. Chargé de la distribution de tracts appelant à la résistance, il fut le seul de son groupe à être arrêté. Du 8 octobre 1941 au 22 mars 1944, il fut emprisonné successivement à la prison de Meaux, à la prison de la Santé à Paris, à celle de Fresnes puis à Caen, Fontevrault, Blois et Compiègne.

En mars 1944, il fut déporté au camp de Mauthausen où il resta jusqu’en décembre 1944, date à laquelle il fut déporté à Auschwitz. Il mourut le 18 ou 19 janvier 1945.

 

Monsieur Gabriel Rey

Il fut également résistant de la première heure. Arrêté, il fut emprisonné et déporté dans le camp d’Auschwitz où il mourut en 1941.

Monsieur Guisco Spartaco

René Spartaco Guisco dit Spartaco, né en Italie en 1911. Ses parents se sont réfugiés en France en 1921, et ont été naturalisés français en 1932. La famille Guisco s’est installée  à Villeparisis, avec ses quatre enfants. Guisco Spartaco faisait partie des francs-tireurs qui effectuaient des reconnaissances avec le groupe de Fabien aux environs de Nantes. Suite à l’exécution d’un groupe de jeunes Français par les Allemands, Guisco Spartaco avec son groupe de résistants, en guise de représailles captura un gradé allemand Karl Hotz dans un hôtel de Nantes avant de le fusiller sur une des places de la ville. Cet attentat déclencha la fusillade d’otages à Chateaubriand le 21 octobre 1941 (parmi lesquels Guy Moquet). Monsieur Guisco Spartaco fut arrêté, jugé à la Maison de la Chimie et fusillé au Mont Valérien le 17 avril 1942.

 

Sources : Villeparisis et son Passé

M Guisco Spartaco

M Guisco Spartaco

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