Extrait du livre de l'abbé F.Bridoux
« Paroisses et curés de Seine-et-Marne pendant la Révolution »
VILLEPARISIS
Le 13 mars 1794, le comité révolutionnaire de Villeparisis rendait compte au district de l’état religieux de la commune : « Le curé ne dit plus la messe et a renoncé à ses fonctions ».
C’était déjà de vieille date. Le curé, Jean-Baptiste-Joseph Marchand, avait abdiqué et remis ses lettres de prêtrise le 10 décembre 1793.
Les habitants de Villeparisis auraient désiré que leur curé reprît les exercices du culte et J.-B. Marchand répondit à leur désir, peut-être pour la fête de Pâques. Quelques jours après il était dénoncé pour propos suspects et pour cette seule messe.
Le Comité de Sûreté générale le fit arrêter le 24 avril 1794. La date de sa libération n’est pas connue, mais l’ordre qui lui est donné le 8 janvier 1795 de prendre résidence surveillée à Meaux suit de très près son retour de Paris.
Puis, la présence de J.-B. Marchand, qui est certaine pendant les années 1796-1797, en raison des états de paiement qui portent son nom, ne tire pas la même justification d’un autre document qui constate d’un ministre du culte en 1799. Il est possible que J.-B ; Marchand soit mort en 1798. Il était né le 24 juin 1736 et il ne fut pas question de lui au Concordat.
Le premier curé concordataire fut, en 1803, Ambroise Josselin, ancien curé de Jouarre, qui mourut à Villeparisis le 17 février 1823.
Réf. : Marchand : L 48, 281, 301, 308, 340, 470, 761, 821.
Ce document est tiré des archives détenues par la société d'histoire "Villeparisis et son passé" et consultable au musée, 60 rue Jean Jaurès à Villeparisis