Le château de Villeparisis, aujourd’hui entièrement disparu, a été construit entre 1650 et 1660, par Jacques Caillard, avocat au Parlement. D’autres sources font de Jacques Caillard un bourgeois anobli exerçant la profession de médecin. Il était protestant et sa femme se nommait Marie Grossetête. ( cf : articles précédents)
Cet édifice était placé au sud-ouest de l’église Saint-Martin, au bout de l’actuelle avenue du Parc. Cette avenue était une majestueuse allée plantée de quatre rangées de peupliers qui menait au château. A droite de cette allée se trouvait un parc de 8 hectares, à gauche les communs.
Le Passage des Preux menait à la place de l’église et était fermé par deux grilles ; on voit encore les gonds de l’une d’elles à proximité de l’orangerie. A l’extrémité du Passage des Preux, il reste le puits séparé en deux par un mur car les villageois pouvaient puiser l’eau d’un côté tandis que l’autre côté était réservé au château.
Pendant l’Ancien Régime, le château connut des vicissitudes : il fut partiellement incendié en 1683, ce qui amena Caillard, comme on l’a vu précédemment, à se convertir au catholicisme. Au milieu du XVIIIème siècle, il appartenait à la veuve du fermier général Delay de La Garde qui possédait aussi la ferme du Vieux-Château. Selon certaines sources, Madame de La Garde aurait été guillotinée pendant la Terreur. Ses héritiers vécurent à Villeparisis jusqu’en 1808. Ensuite il fut occupé par différents propriétaires avant de tomber en désuétude vers 1840. A la fin du siècle, il n’existait plus que des ruines qui disparurent dans les années 1920 quand on lotit le parc.
Carte postale représentant le Château Caillard
plaque de cheminée, vestige présumé du Château Caillard
Cartes postales représentant la ferme du Château
Source : Villeparisis et son Histoire; Cartes postales- collection privée