Communication du Président
François Gagnepain
A bientôt,
Parc Honoré de Balzac
60 rue Jean Jaurès
77270 VILLEPARISIS
Ouverture tous les samedis matins
de 10h à 12h
et sur rendez-vous
Entrée gratruite
Communication du Président
François Gagnepain
Au Moyen Age
Les niflettes
En Seine et Marne, au Moyen Age, pour la Toussaint et la Fête des Morts, on offrait cette pâtisserie aux orphelins qui pleuraient et reniflaient devant la tombe de leurs parents, d'où le nom de "niflette"
C'est une pâtisserie composée d'un rond de pâte feuilletée garnie de crème patissière.
Lors d'un après-midi de contes briards, l'association a confectionné des "niflettes"
Les dernières vendanges à Villeparisis
1988
Témoignages de Villeparisiens
La culture de la vigne réapparait en Seine et Marne en 2023, mais ce n’est pas une nouveauté comme en témoignent les Villeparisiens : Monsieur Leclerc et Madame Bernal, membres fondateurs de la société d’histoire « Villeparisis et son passé » en 1986 .
" J’ai cueilli et égrainé les grappes de raisin noir. Naturellement ce n’est pas le Clos X ou le Château Y , mais bon an mal an, on y récolte environ 70 bouteilles d’un petit vin de pays.
Après la surprise de la première gorgée, il laisse dans la bouche un petit goût de revenez-y. D’une couleur agréable d’un beau brun rouge, il est légèrement pétillant, il faut dire qu’au mois d’octobre, le vin (le vrai) travaille et c’était son cas. Son odeur vous chatouille agréablement les narines.
Après la cueillette et l’égrappage, on broie les grains et met en jarre de grès le jus de raisin. Après 4 jours, cette bouillie est pressée et remise en jarre pour reposer 8 jours encore ; l’opération est reproduite 3 fois, soit 21 jours de fermentation.
Puis c’est la mise en bouteille. Ces dernières restent 2 mois environ dans son cellier en position verticale et bouchées. Après ce temps, elles sont couchées et l’on peut commencer à consommer.
Cette méthode artisanale de fabrication du vin a permis à quelques membres de « Villeparisis et son passé » de renouer avec le passé de notre commune, période où les guinguettes du Canal et les Auberges de la route nationale devaient servir à leurs clients les crus de la région."
Monsieur LECLERC
Article paru dans le bulletin de liaison « Villepage » décembre 1988
Madame BERNAL ajoute dans le numéro 7 de « Villepage » à propos de ces vendanges :
"Ainsi se perpétue au centre de notre cité la culture de la vigne qui s’étendait autrefois sur les coteaux alentours de Villeparisis, Courtry et les environs. De ces récoltes on arrivait à produire une sorte de piquette, vin léger très faible en alcool appelé le « Guinguet » qui servait de boisson dans les estaminets et bals-musettes des bords de Marne. Il donna son nom de guinguette à ces établissements."
CP : F.G Photos : musée de l’histoire
Extrait du livre de l'abbé F.Bridoux
« Paroisses et curés de Seine-et-Marne pendant la Révolution »
VILLEPARISIS
Le 13 mars 1794, le comité révolutionnaire de Villeparisis rendait compte au district de l’état religieux de la commune : « Le curé ne dit plus la messe et a renoncé à ses fonctions ».
C’était déjà de vieille date. Le curé, Jean-Baptiste-Joseph Marchand, avait abdiqué et remis ses lettres de prêtrise le 10 décembre 1793.
Les habitants de Villeparisis auraient désiré que leur curé reprît les exercices du culte et J.-B. Marchand répondit à leur désir, peut-être pour la fête de Pâques. Quelques jours après il était dénoncé pour propos suspects et pour cette seule messe.
Le Comité de Sûreté générale le fit arrêter le 24 avril 1794. La date de sa libération n’est pas connue, mais l’ordre qui lui est donné le 8 janvier 1795 de prendre résidence surveillée à Meaux suit de très près son retour de Paris.
Puis, la présence de J.-B. Marchand, qui est certaine pendant les années 1796-1797, en raison des états de paiement qui portent son nom, ne tire pas la même justification d’un autre document qui constate d’un ministre du culte en 1799. Il est possible que J.-B ; Marchand soit mort en 1798. Il était né le 24 juin 1736 et il ne fut pas question de lui au Concordat.
Le premier curé concordataire fut, en 1803, Ambroise Josselin, ancien curé de Jouarre, qui mourut à Villeparisis le 17 février 1823.
Réf. : Marchand : L 48, 281, 301, 308, 340, 470, 761, 821.
Ce document est tiré des archives détenues par la société d'histoire "Villeparisis et son passé" et consultable au musée, 60 rue Jean Jaurès à Villeparisis
EXPOSITION
VASARELY
Centre culturel Jacques Prévert
En septembre 2023, le centre culturel rend hommage à Vasarely lors d’une exposition en présence de son arrière petit-fils ( la première exposition au centre se tint en 1968.)
Victor Vasarely, peintre français, est né à Pécs en Hongrie en 1906 et décédé à Paris en 1997.
Il suivit une formation en médecine, qu'il quitta au bout de deux ans. Il s'intéressa alors à l'art abstrait et à l'enseignement du Bauhaus au Műhely de Budapest
En 1930, Vasarely s'installa à Paris où il débuta comme artiste graphiste dans des agences publicitaires comme Havas, Draeger, Devambez. C'est là qu'il effectua son premier travail majeur, Zebra (1940), considéré aujourd'hui comme le premier travail dans le genre Op art. Pendant les deux décennies suivantes, il développa son propre modèle d'art abstrait géométrique, travaillant dans divers matériaux, mais employant un nombre minimal de formes et de couleurs.
Vasarely travailla pour de nombreuses entreprises et métamorphosa, avec son fils Yvaral, en 1972, le logo de Renault.
Vasarely dont l’œuvre monumentale s’étala sur plus d’un demi- siècle fut inspiré par Gordes : période «cristal». Là, il accomplit la restauration du château qui deviendra un musée didactique, premier maillon de la Fondation architectonique d’Aix-en-Provence
La fondation Vasarely est une institution à but non lucratif, reconnue d'utilité publique en 1971.
Elle comprend le musée didactique de Gordes (1970-1997) et le centre architectonique d'Aix-en-Provence (1976) ainsi que deux musées « didactiques » à Pécs (1976) et à Budapest (1986).
Les musées Vasarely de Pécs et de Budapest conservent des donations inaliénables ; celui de Pécs possède des œuvres d'autres artistes de sa collection (Soto, Morellet, Yvaral, Claire Vasarely).
Il était déjà très célèbre lorsqu’il se fixa à Annet où il installa son atelier et poursuivit son œuvre créatrice, rue aux Reliques, dans une grande propriété qui abritait deux ateliers, le petit où l’artiste travaillait et le grand où s’affairaient ses collaborateurs et qui servait de salle d’exposition des grandes fresques et maquettes d’intégrations architectoniques.
Journées du patrimoine
16-17 septembre 2023
Pour ces 2 journées, le musée,60 rue Jean Jaurès à Villeparisis, géré par la société d'histoire "Villeparisis et son passé" sera ouvert: les visiteurs pourront découvrir l'histoire de leur ville et celle de Balzac à travers les documents et les objets présentés et acheter les ouvrages réalisés par l"association. De plus, cette année, le président de la société d'histoire, François Gagnepain, organise 2 visites commentées du "Vieux Pays", c'est-à-dire du village à l'origine de Villeparisis, le samedi et le dimanche à 14h30.
Tarn Météo
Les médias, ont oublié, semble- t-il, d'évoquer un anniversaire bien particulier.
Tarn Météo revient sur cette canicule dantesque d'août 1923, qui est d'ailleurs catégorisée comme "exceptionnelle".
Et il se trouve que le hasard fait que son centenaire tombe durant une canicule en août 2023 (ces années en "3" sont vraiment particulières : août 2003, juillet 1983...).
Il y a 100 ans, la France était frappée par une canicule (après un mois de juillet déjà bien chaud) d'une durée de 11 jours entre le 5 et le 15 août 1923 ! D'une durée quasi équivalente à celle d'août 2003 (12 jours) mais avec des valeurs supérieures.
Au maximum d'intensité le 8 août 1923, la ville de Toulouse enregistrait le record national de... 44°c !
En 2003, la ville rose a atteint au maximum 40.7°c.
Angoulême en Charente : 41.4°c, plus qu'en 2003 également.
Nîmes : 41.6°c, alors qu'en 2003, la température maximale fut de 40.5°c.
La ville de Perpignan affiche une liste assez impressionnante quand à elle:
Les 3 valeurs les plus élevées de cette ville datent d'août 1923 avec 39.2°c, 39°c et 39°c.
Août 2003 arrive à la 10ème place avec 38.2°c.
La ville de Marseille affiche 3 valeurs d'août 1923 dans son top 10, avec 38.9°c (×2) et 38.6°c.
Le 5 août 2003 arrive derrière avec 37.7°c.
A Paris (photo), le thermomètre monte à 38°c et les parisiens se rafraîchissent dans la Seine !
Et le Tarn dans tout ça ? La station officielle d'Albi a ouvert en 1976. Du coup, pas moyen d'avoir une valeur fiable d'août 1923.
La plus haute température est du 12 août 2003 avec 41.4°c. Le 12 août 2003, il faisait 40.3°c à Toulouse.
Voilà pour cet anniversaire un peu particulier et un peu oublié actuellement.
La libération
28 août 1944
Aujourd'hui, jour "J" de la fin de l'occupation allemande
Témoignages de Villeparisiens
Le dimanche 20 août 1944, la IIIème armée américaine du Général Patton atteignit la Seine à Melun. Ensuite les Américains avancèrent au nord-est vers la Marne, et le mercredi 23 au soir, les avant-gardes américaines, venant de Courtry, arrivèrent en vue de Villeparisis.
Le 28, après quelques jours de combat autour de Vaujours, les Américains prirent possession de Villeparisis.
Selon le témoignage de Robert et Aline Buffet, « En fin d’après-midi, nous recevons la visite d’un patriote qui nous annonce que les hostilités sont terminées et nous demande si nous ne connaissons rien de suspect dans les proches environs, la réponse le rassure. Cet instant de dialogue avec le libérateur fait de nous une envolée de moineaux. Nous sortons, éblouis de notre réduit obscur, suivis d’une voisine âgée qui mourrait de peur, vers le plein jour.
La joie est grande dans le quartier. Nous sommes invités à voir le défilé des combattants et de leur véhicules de combat, rue Eugène Varlin. L’avenue, voie triomphale, est bordée d’une foule énorme qui acclame, pousse des cris de joie et remercie les vainqueurs souriants, des jeunes filles les embrassent, ils distribuent généreusement des tablettes de chocolat, cigarettes américaines et chewing gum aux gamins qui se bous culent pour ramasser les friandises. C’est la liesse. »
« Ce fut la période des bals, fêtes, vins d’honneur qui souvent se déroulaient à l’école Anatole France.
Mais quelques personnes avaient payé ces combats de la libération de leur vie. Madame Guisco, rue des Martyrs fut grièvement blessée et Madame Bastien décéda des suites de ses blessures.
Photos: François Gagnepain
La lettre du président ( suite)
Dimanche 3 septembre 2023,
forum des associations au parc Balzac. Le musée sera ouvert et vous attendra.
L’association R.U.E. organise une activité le samedi 23 septembre 2023 près du Mail de l’Ourcq. A confirmer.
Villers-Cotterêts
L’inauguration de la cité internationale de la langue française n’est toujours pas annoncée. Elle avait été programmée au printemps 2023. Peut-être en septembre ? La rénovation du château est toujours en cours.
Beaumont -sur-Oise
Dimanche 26 novembre 2023, 3ème édition du salon du livre d’histoire Ile-de-France et départements limitrophes, dans la salle des fêtes Léo-Lagrange. Le musé ARCHEA, qui y participe, a transmis nos coordonnées aux organisateurs, et j’ai accepté leur proposition de tenir un stand et d’y représenter « Villeparisis et son Passé ».
En aôut, le musée est ouvert tous les samedis de 10h à 12h et sur RV
BONNES PROMENADES ET BONNES VACANCES
Le président, François Gagnepain
LA LETTRE HISTORIQUE DE VILLEPARISIS
N° 17 - Juillet 2023
Blog : http://villeparisis-histoire.over-blog.com
Courriel : fgagnepain30@gmail.com
MEAUX musée de la Grande Guerre
Les samedi 2 et dimanche 3 septembre 2023, grand week-end de reconstitution historique dans le parc du musée.Le samedi 16 septembre 2023, journées européennes du patrimoine à la villa « la Grimpette » à Monthyon.
Les samedi 23 et dimanche 24 septembre 2023, week-end jeux d’Histoire à l’espace culturel des Brumiers à Saint-Pathus.Le lundi 23 octobre 2023, animation wargame au musée de la Grande Guerre.
Page d’histoire de Villeparisis,
Extrait du livre « Paroisses et curés de Seine-et-Marne pendant la Révolution » de l’abbé F. Bridoux.
VILLEPARISIS
Le 13 mars 1794, le comité révolutionnaire de Villeparisis rendait compte au district de l’état religieux de la commune : « Le curé ne dit plus la messe et a renoncé à ses fonctions ».
C’était déjà de vieille date. Le curé, Jean-Baptiste-Joseph Marchand, avait abdiqué et remis ses lettres de prêtrise le 10 décembre 1793.
Les habitants de Villeparisis auraient désiré que leur curé reprît les exercices du culte et J.-B. Marchand répondit à leur désir, peut-être pour la fête de Pâques. Quelques jours après il était dénoncé pour propos suspects et pour cette seule messe.
Le Comité de Sûreté générale le fit arrêter le 24 avril 1794. La date de sa libération n’est pas connue, mais l’ordre qui lui est donné le 8 janvier 1795 de prendre résidence surveillée à Meaux suit de très près son retour de Paris.
Puis, la présence de J.-B. Marchand, qui est certaine pendant les années 1796-1797, en raison des états de paiement qui portent son nom, ne tire pas la même justification d’un autre document qui constate d’un ministre du culte en 1799. Il est possible que J.-B ; Marchand soit mort en 1798. Il était né le 24 juin 1736 et il ne fut pas question de lui au Concordat.
Le premier curé concordataire fut, en 1803, Ambroise Josselin, ancien curé de Jouarre, qui mourut à Villeparisis le 17 février 1823.
Réf. : Marchand : L 48, 281, 301, 308, 340, 470, 761, 821.
François Gagnepain, Président
Ce document est tiré des archives du musée