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  • : Villeparisis - Histoire
  • : blog de la Société d'Histoire de Villeparisis - Association Villeparisis et son passé (77270)
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Musée d'Histoire-Villeparisis


Parc Honoré de Balzac

60 rue Jean Jaurès 

77270 VILLEPARISIS

 Ouverture tous les samedis matins

de 10h à 12h

et sur rendez-vous

  Entrée gratruite

 
 
 
 
26 janvier 2011 3 26 /01 /janvier /2011 05:58

Pierre-Denis Bergeret

1844-1910

 

 

Pierre denis Bergeret

 

 

 

La commune de Villeparisis est heureuse d'avoir accueilli un peintre aujourd'hui peu connu du public, mais qui de son vivant jouissait d'une certaine notoriété.
Il s'agit de Pierre Denis Bergeret né en 1844 dans la commune. Bergeret, fils d'un vigneron de Villeparisis, s'installa dès son adolescence à Paris pour suivre ses études de peintre.

 

 

 

 

acte état civil archives

 

 

  acte état civil archives détail

 

 

  détail

 

  

 

 A compter de 1874, Bergeret connut un honnête succès et jusqu'à sa mort exposa chaque année une ou plusieurs toiles au Salon officiel. Il reçut de nombreuses distinctions de 1875 à 1900 et même la légion d'Honneur.
tombeau bergeret Bergeret est mort à Paris en 1910, il repose au cimetière de Villedieu dans l’Indre ( dont son épouse était originaire), sous une stèle que couronne son buste et que décore une palette de bronze.

 

  

 

Son œuvre :

Il fréquenta  plusieurs grands peintres de l’époque, notamment Eugène Isabey ( 1804-1866), fils du portraitiste de l’Empire qui s’était distingué par ses marines et ses toiles de genre. Parmi d’autres influences, on peut citer celle de Jules Lefebvre (1836-1912) qui participa  à la décoration  du nouvel Hôtel de Ville de Paris.

De ces tableaux, aujourd’hui dispersés dans de nombreux musées de France et à l’étranger, on retiendra : Quand vous aurez fini ! ( musée de Remiremont) qui restitue dans un clair-obscur la fiévreuse industrie d’une cuisine de grand restaurant.

 

 

 DSC01238

 

 "Quand vous aurez fini" ( copie visible au musée de la société d'histoire de Villeparisis)

 

 

 

crevettes

 

 crevettes

 

 

artichauts cuits

 

         artichauts cuits

 

nature morte

               nature morte

 

nature morte au melon

 

            nature morte au melon

 

plat d'asperges

 

         plat d'asperges

 

raisins

   

raisins

   

seafood

   

sea food

 

 

 

Sources:Villeparisis et son histoire

Archives de Seine et Marne  

 

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19 janvier 2011 3 19 /01 /janvier /2011 06:58

Le jeudi 13 janvier

   

Soixante dix adhérents de la Société d’Histoire Locale «  Villeparisis et son passé » se sont retrouvés, à la salle Garros, pour partager la traditionnelle galette des Rois dans une ambiance bien sympathique et prendre connaissance des projets et activités de l"association pour 2011.

  

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 Photos: D.Bernal

 

  

Projets d’activités et de sorties de l’association en 2011

 

 13 janvier : Galette à la salle Garros pour les adhérents

 

7 février après-midi : Palais d’Iéna : Conseil économique, social et environnemental

 

5 mars  2011 : Assemblée Générale : Célébration du 25ème  anniversaire de l’association

 

2 avril après-midi: Musée de l’attelage à Ferrières

 

14 mai : sortie en car : Le Moulin de Villeneuve (maison d’Elsa Triolet), repas au restaurant et musée « le Rambolitain »

 

15 juin : visite guidée du Père Lachaise( RER)

 

1er octobre : sortie en car : journée à Reims et dans la montagne de Reims : visite guidée de la cathédrale, déjeuner à La maison du vigneron, promenade en car avec dégustation dans la montagne de Reims, arrêt aux Faux de Verzy

 

17 au 23 octobre 2011 : Exposition de photos de classe au Centre culturel de Villeparisis

 

19 novembre : visite guidée des Invalides (RER)

 

Décembre : repas au restaurant 

 

 

Edition d’un recueil «  Témoignages de Villeparisiens » pour compléter le recueil « Villeparisis souvenirs » épuisé

 

 

 

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13 janvier 2011 4 13 /01 /janvier /2011 07:53

Château de Grosbois

carte chateau de Montsaigle 2 

 plan d'intendance de 1782

   

plan intendance gros bois morfondé détail montrant l'emplacement de Grosbois 

 

La date de la  fondation du prieuré de Grosbois à l’est de Villeparisis n’est pas  connue avec précision, quelques éléments le feraient remonter à l’époque médiévale.

C’est en 1648, dans un pouillé imprimé à Paris que le prieuré de Grosbois fait sa première apparition.

Selon toute vraisemblance, ce sont des moines venus de Gournay qui occupèrent en premier lieu ce prieuré dès le XIIème siècle, d’après Les Essais publiés chez Michelin en 1829 : Louis VI aurait confirmé en 1134 la concession faite à Gournay.

Ce prieuré à moitié en ruines servit d'ermitage à Jean de la Vergne à partir de 1698. Un second ermite le rejoignit et cette petite communauté vivait sur le territoire de Villeparisis.

 

La chapelle Notre-Dame, reste du prieuré, fut longtemps un lieu de pèlerinage, mais elle est depuis tombée à l’abandon et est maintenant en ruines.

Vous trouverez des récits et des descriptions de ces pèlerinages sur le blog :  www.claye-souilly-decouverte.com

 http://www.claye-souilly-decouverte.com/article-claye-souilly-dimanche-15-aout-2010-pelerinage-a-notre-dame-de-gros-bois-55261829.html )

 

 

20051123 093

La chapelle vers 1910: on distingue la Vierge polychrome qui ornait le sanctuaire

 

Gros Bois chapelle

 

La chapelle en 1963

 

 

Chapelle 1

 

Le mur de la chapelle en 2005 

 

Tout près du prieuré de Grosbois, mais hors du territoire de Villeparisis proprement dit, se trouvait le château et la ferme de Grosbois dont les possesseurs étaient paroissiens de Villeparisis.

Vers 1750, il appartenait à un magistrat, M. de Jassau et à la veille de la Révolution au seigneur de Claye, le duc de Polignac. Celui-ci a émigré pendant la révolution, et le domaine a été vendu comme bien national, le château fut séparé de la ferme et il n’est plus possible de reconstituer la suite des propriétaires. Au début du 20ème siècle le château était encore très beau, mais il tomba en ruines entre les deux guerres

La ferme, elle, fonctionna jusqu'en 1950.

 

  grosbois chateau

  Le château

 

20051123 092

 

 

 

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ferme grosbois2

 

 La ferme

 

La Ferme 4

 

 L'ancienne ferme en 2005

 

Sources : Villeparisis et son Histoire

Archives de Seine et Marne

C.P : F.G  Photos: H.T.

 

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6 janvier 2011 4 06 /01 /janvier /2011 05:04

Le château de Morfondé

 

Le domaine de Morfondé se trouve à l’est de Villeparisis à l’extérieur du village. L’étymologie fait l’objet de discussions ; l’insalubrité primitive du lieu pourrait justifier le rapprochement que l’on a fait avec la «  morfondée », une maladie du cheval comparable à la morve. On n’identifie les propriétaires qu’au début du XVIIIème siècle, alors que le domaine devait être exploité depuis plusieurs siècles. En effet le 18 mai 1701, un premier acte de vente décrit le château comme une très grande maison au milieu de 28 hectares

 

 

carte chateau de Montsaigle 2

 

Plan d'intendance du 17 septembre 1782 

 

plan intendance gros bois morfondé

 

  détail du plan d'intendance

 

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Le château vers 1910

     20051123 084

 20051123 085

  20051123 086

 

 

Il fut la possession de la famille de Chalabre jusqu'à la Révolution. Après avoir connu divers propriétaires durant les XIXe et XXe siècles, dont un éditeur parisien Charles-Louis Panckoucke, illustre libraire parisien célèbre pour avoir publié une importante collection bilingue des classiques de l’Antiquité.

 En 1829,  Morfondé appartenait à Monsieur Guillon et était occupé par la Baronne de Rignon. Au début du XXème siècle, un châtelain nommé Hamon se faisait porter des brioches par les écoliers de Villeparisis. Depuis le château a appartenu à Louis Debrise,  négociant en rhum et liqueurs à Saint-Denis, puis il fut acquis en 1937 par l'Armée du Salut qui en fit d’abord une maison de retraite, puis un centre d'apprentissage agricole, horticole pour jeunes garçons en difficulté. Encore aujourd’hui, le château de Morfondé accueille une centaine de garçons et filles.

  

20051123 088

 La ferme

20051123 089

 

 20060118 037(02)

 

au XXIème siècle

 

20051123 119

morfondé

 

 

 

 

Sources : Villeparisis et son histoire

Cartes postales : F.G

Archives de Seine et Marne

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1 janvier 2011 6 01 /01 /janvier /2011 07:01

La Société d'Histoire locale" Villeparisis et son passé"

 

 vous souhaite une bonne et heureuse année

 

bonne année2 

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27 décembre 2010 1 27 /12 /décembre /2010 05:17

 

Le 5 décembre 2010 une soixantaine d'adhérents de l'association "Villeparisis et son passé se sont retrouvés au restaurant pour fêter la fin de l'année dans une ambiance très conviviale.

 

photo etang repas neige 064

 

 

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Photos:Daniel Bernal

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22 décembre 2010 3 22 /12 /décembre /2010 07:14

Pour vos cadeaux de fin d’année,

la Société d’Histoire de Villeparisis vous rappelle que vous pouvez trouver

à la boutique du Musée toutes ses publications

(livres, marque-pages et cartes).

 

Livre-1.jpg

 

 

 

Livre-2.jpg

 

 

 livre-rose-Villeparisis-et-son-Pass-.jpg

 

 

 

marque-pages.jpg

Carte-postale-Jumelage-Wathlingen.jpg 

 

 

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Carte-postale-Jumelage-Maldon.jpg

 

Lots de 3 cartes postales célébrant les 3 jumelages de Villeparisis

Wathlingen, Pietrasanta et Maldon

 

Le Musée vous accueille tous les samedis matin de 10h à 12H et sur rendez-vous (tél :01.64.27.20.29)

Parc Balzac

 60 rue Jean Jaurès

 77270 Villeparisis

 

 

La Société d’Histoire de Villeparisis " Villeparisis et son passé" vous souhaite de bonnes fêtes de fin d’année 

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17 décembre 2010 5 17 /12 /décembre /2010 05:59

Balade à Montzaigle

 

Avec un soleil encore voilé, huit membres de l’association se sont retrouvés dimanche 28 juin 1987 dès 14 heures pour une visite prospective du site de Montzaigle ( Montsaigles, Mont aux aigles….)

 

fouilles montzaigle 3

Objectifs : recherche succincte d’éventuels indices de la présence de souterrains et déambulation dans les environs de l’ex-route dite «  stratégique » afin de mieux apprécier la topographie du lieu-dit.

 

Nous gagnons l’endroit dont Monsieur Berger venait de négocier diplomatiquement l’accès avec le gardien, lequel nous accueillit courtoisement et même nous accompagna quelques temps.

C’est qu’en fait une simple prospection de surface, l’idée était venue que les exploitations de gypse contemporaines pourraient peut-être avoir recoupé les galeries souterraines plus anciennes, et donc que leur visite pourrait être riche d’enseignement.

Nous voilà donc partis pour une incursion dans les carrières désaffectées, non sans avoir enchâssé des casques de chantier sur nos précieuses têtes, et ce en empruntant l’officiel chemin d’accès, assez boueux d’ailleurs.platri-re.jpg

 

Après deux cent mètres environ, sur la droite, on découvre une vaste ouverture, premier témoin de l’architecture gothique croisée qu’allait nous révéler la suite de notre cheminement.

Dès les premiers pas à l’intérieur, outre une fraîcheur autant inattendue que bienvenue, on est saisi par les dimensions impressionnantes des excavations dont la hauteur excède le décamètre. Le réseau de galeries, approximativement à mailles carrées, est entièrement réalisé dans la haute masse de gypse saccharoïde, le plus facile à exploiter, tant au niveau de l’extraction qu’à celui de la transformation en plâtre par chauffage à 200° environ ( four à bois de l’époque).

 

 

Bien que nous ne soyons restés que peu de temps, et malgré des moyens techniques d’investigation assez limités, nous avons pu apprécier la méthode des carriers de l’époque ainsi résumée :

 carri-res.jpg

1-le carrier amorce le creusement en haut de la strate gypseuse en ménageant une couche d’un mètre, en guise de plafond. Il dispose des poutres de bois en travers du boyau qu’il creuse (1 à 2 mètres de largeur), pour soutenir la clef de voûte naturelle et servir de témoin de mouvement de roche.

 

2-le boyau initial s’allongeant, le carrier empile les gros blocs en formant un caisson réceptacle dans lequel tous les petits blocs et éclats sont entassés avant d’être  acheminés à dos d’homme par d’autres ouvriers.

 

3-la progression se poursuivant, le plancher de la galerie d’extraction est peu à peu élargi et abaissé. Il en résulte une section ogivale de la galerie, et la formation d’un plan incliné facilitant l’accès au front de taille et l’acheminement du gypse vers l’extérieur. De plus, tous les vingt mètres environ, de nouvelles galeries initiatrices sont amorcées, perpendiculairement à la précédente créant un réseau d’exploitation maximale en épargnant des piliers et murs de soutènement dans la masse même du gypse.

 

4-peu à peu la colline de Montzaigle est totalement minée, l’exploitation est alors abandonnée. Elle sera reprise, plus à l’ouest, sous forme de carrière à ciel ouvert qui permet l’accès à tous les bancs de gypse, y compris les strates mineures( pied d’alouette, fer de lance). Les lieux sont ensuite réinvestis par une industrie de type agro-alimentaire : champignonnière. Il en reste de nombreuses traces, notamment canalisations d’eau, circuits électriques, emballages de « blanc de champignon » et sacs de fumier.

 

 

 

 

fouilles montzaigle assocfouilles 1986/87 

  

 

 

05120.jpg

exemples de gypse fer de lance conservés au musée

 

Nous sortons de la carrière par une issue dotée d’un escalier et poursuivons la visite, en surface cette fois. Il règne une haleur plombée quelque peu étouffante qui ne nous empêchera pas de gravir la colline dans une végétation peu accueillante, jusqu’à gagner la route stratégique ou plutôt ce qui en reste.

 

route-strat-gique.jpg 

Au niveau du clos de Montzaigle, qui apparaissaient déjà comme vergers ceintes de bois sur les plans de 1760, nous examinons le terrain, en quête de traces d’édifices quelconques, murets, tessons de poteries et autres indicateurs du passé. Nous retiendrons le tracé d’un chemin en dépression, bordé de talus… vraisemblablement très ancien et qui  semble descendre vers Villeparisis en passant par le château (?). Bien qu’en grande partie engloutie par les travaux de l’A104 ce chemin mérite d’être arpenté et sondé au détecteur de métaux.

 

 

Nous sommes repartis vers l’est en longeant l’effondrement des anciennes carrières vers les Grands-Bois, dont certaines entrées sont encore accessibles… et devraient être soigneusement visitées, s’il y a bien des souterrains vers Claye-Souilly, et si les carrières les ont recoupés, c’est dans les galeries les plus à l’est qu’il faut les chercher.

Rapidement nous avons retrouvé les autres accès, en nous déplaçant sur un terrain irrégulier laissant penser qu’il s’agit de l’effondrement d’une partie du réseau de carrières (?), quelques impressions et hypothèses.

De futures prospections, plus poussées, sont à organiser dans ce secteur afin de mieux en percevoir ses antécédents.

 

Madame Jeanne Marlé

article tiré de "Vespa" n°1 Septembre 1987, publié dans Villeparisis Souvenirs

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12 décembre 2010 7 12 /12 /décembre /2010 07:59

Villeparisis sous la neige

 

 Quelques photos inhabituelles du canal enneigé en ce mois de décembre

neige 10 2010

 

 

 

neige 2010

 

 

  neige 2 2010

 

 

 

 

neige 3 2010

 

 

 

neige 4 2010

 

 

  neige 5 2010

 

 

 

neige 7 2010 

 

 

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neige 8 2010

 

 

neige 9 2010

 

 

 

 

neige canal 2010

 

 

 

Photos: Daniel Bernal

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5 décembre 2010 7 05 /12 /décembre /2010 07:45

La commune de Villeparisis comporte  deux domaines historiques qui furent la résidence de familles notables : Montzaigle au sud et Morfondé à l’est.

 

Montzaigle apparaît en 1218 à la faveur d’un acte relatant que Polain de Parisia, fils d’Adam a concédé à l’abbaye de Livry un cens sur les vignes situées au-dessous de « Montveogle ».

Différentes hypothèses ont été formulées sur l’étymologie de ce lieu : il peut s’agir de «  Mont des Aigles » par référence à la hauteur sur laquelle il y avait une construction  d’importance. Au XVIIIème siècle, il est écrit  Montsaigle sur les cartes.

 

carte chateau de Montsaigle 2

 Plan d'intendance certifié conforme au procès verbal

le 17 septembre 1782

 

détail du plan Montsaigle

 Détail du plan d'intendance

 

La famille de Bondy occupa le domaine sans discontinuer jusqu’en 1735 date à laquelle la propriété est achetée par la famille Michaut de Saint-Pierre.

 

Le château tomba en ruines et de Saint Pierre le quitta en 1763 pour s'installer dans le village.
Seule la ferme resta en activité. La propriété fut même vendue au comte d'Orvilliers propriétaire du château Caillard en 1808.

Les Michaut de Saint-Pierre vendirent  la maison qu’ils habitaient dans le village de Villeparisis à la famille de Berny en 1815  pour s’établir à Paris.

Le comte d’Orvilliers n’eut guère le temps de tirer profit de cette ferme puisqu’elle fut détruite complètement lors des combats de 1814.

 

En effet, Monzaigle a été le théâtre de ce que l'on appelle la bataille de Claye, lors de la campagne de France qui mena à l'abdication de Napoléon 1er, le 28 mars 1814.

Le Tsar et le roi de Prusse attaquèrent les troupes françaises qui occupaient la ferme de Gros-Bois, les bois de Claye, Morfondé et Montzaigle avec la garde prussienne

Ils passèrent même la nuit à Villeparisis car les troupes françaises s’étaient retirées. Ils entrèrent à Paris le 31 mars, et Napoléon abdiqua à Fontainebleau le 5 avril. ( voir article plus haut : L’Empire : la bataille de Montzaigle ).

 

En 1821, le dernier des Michaut de Saint-Pierre, Armand de Montzaigle, contrôleur de l’octroi à Paris, dont la tournure plaisait au vieux Balzac, épousa Laurence, la jeune sœur de Balzac. Armand de Montzaigle, le beau-frère de Balzac a pu servir de modèle au marquis d’Aiglemont dont il est question dans La Duchesse de Langeais, la Maison Nucingen et La Femme de trente ans.

 

Un peu avant 1840, les carrières de gypse furent mises en exploitation sur le territoire de la commune, en particulier sur le territoire de Montzaigle et Maulny.

 

carri-res.jpg

 

 

 

Quelques fouilles, réalisées par l’association « Villeparisis et son passé » en 1986/87 ont permis de reconstituer un plan approximatif de cet édifice et d’exhumer quelques objets, notamment des fragments de carrelages décorés :

  carreau-fleur-de-lys.jpg

  Carreau conservé au Musée

 

 

fouilles motzaigle

 

Fouilles effectuées par les membres de l'Association Villeparisis et son Passé

à Montzaigle et sur le site de Maulny

 

fouilles montzaigle 2

 fouilles montzaigle 3

 

 Sources : Villeparisis et son histoire,photos de l’association «  Villeparisis et son passé » 

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